Lutteurs |
Ce week-end, j’ai regardé une partie d’une émission sur les dégâts causés par le dopage, a priori, sur des anciens rugbymen sud-africains. L’un d’entre eux notamment se retrouve en fauteuil à 43 ans, avec une difficulté d’élocution très importante due à une paralysie partielle alors que, dans les années 90, c’était un champion salué par Nelson Mandela..
Depuis que l’homme fait du sport, il a toujours essayé de se surpasser, d'oublier la fatigue, quitte à utiliser des dopants : les boxeurs et lanceurs grecs se nourrissaient de taureau, les sauteurs mangeaient des cabris dans l’espoir de sauter plus haut. Les athlètes grecs utilisaient l’hydromel, les romains appréciaient la feuille de sauge. Les chinois connaissent depuis très longtemps les vertus du Ginseng.
Coureurs |
Au XIXème siècle, on donne à boire aux sportifs une boisson tonique à base de vin de Bordeaux auquel a été ajouté des feuilles de coca (7 mg de cocaïne dans la bouteille). Ce vin de Mariani a un énorme succès dans toute l’Europe, il est même recommandé par le pape du moment, mais aussi adopté par le monde littéraire et artistique. Emile Zola en l’occurrence. Certains prétendent que cette boisson aurait inspiré les créateurs du Coca-cola. Le vin de Mariani cocaïnisé sera autorisé jusqu’en 1910.
Le premier sportif mort après dopage fut le cycliste Arthur Linton. On est en 1896. Il avait 28 ans. Il possède le record de l’heure en franchissant 45,33 km, décroche les records des 50 km en 1h 5min et des 100 km en 2h 29min en 1895.
Le marathon olympique de 1904 a été remporté à Saint-Louis par Thomas Hicks grâce à un œuf cru, aux injections de strychnine et au brandy qu’on lui donne pendant la course.
On considère que le dopage s’est professionnalisé dans les années 50 avec l’arrivée des hormones de croissance et des corticoïdes.
Avec l’intérêt croissant des Jeux Olympiques, des confrontations sportives en général, les lobbies économiques mais aussi idéologiques ont poussé les sportifs à accroître leurs performances. La première réglementation du dopage date de 1920. Mais les tests anti-dopage étaient inefficaces voire inexistants.
En 1988, le cas de dopage le plus célèbre fut celui de Ben Johnson, champion du monde de 100 mètres, testé positif aux anabolisants aux jeux olympiques de Séoul.
Depuis le scandale du Tour de France, un organisme international indépendant qui établiraient des normes pour la lutte anti-dopage a été constitué à Lausanne en novembre 1999 : l’Agence Mondiale Anti-dopage, après l’initiative du Comité International Olympique pour créer une conférence mondiale sur le sujet.
Jérôme - Lorient - 47 ans
Pour me contacter : manager@gregory-capra.com
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