Dimanche 2 octobre, le kayak polo s'offre en spectacle sur le bassin de la Vilette à Paris, un match entre bleus et blancs. L'occasion d'un coup de projecteur sur ce sport méconnu.
Au carrefour du basket, du water polo et du football américain, le kayak polo procure un cocktail assurément spectaculaire.
Une surface de jeu de 35 m x 20 m, équipée de 2 buts surélevés de 1,50 m par 1 m, deux équipes de 5 joueurs se disputent un ballon à la main où à l'aide de la pagaie. Le kayak polo comprend des compétitions régionales, nationales (championnats de France divisés en plusieurs divisions) et internationales (championnats d'Europe et du Monde).
Discipline montante, le kayak polo est un véritable sport collectif où les pagayeurs doivent allier compétences techniques, sens tactique et qualités physiologiques. Quand vous débutez, vous avez plutôt tendance à prier tous les dieux du kayak polo pour ne pas recevoir le ballon. En effet le porteur de celui-ci peut-être poussé à l'eau à tout moment par l'adversaire. C'est l'un des aspects les plus spectaculaires de la discipline qui fait des poloïstes les meilleurs spécialistes de l'esquimautage "express" (esquimautage : technique permettant de se redresser avec la pagaie sans sortir du bateau). Et quels athlètes, s'il vous plaît. Les rois de la contre attaque. Quand on connaît le temps moyen nécessaire pour faire un demi-tour à bord d'un kayak, on est impressionné par leur capacité à faire volte-face en une demi seconde. Le kayak polo réunit donc toutes les particularités d'un sport collectif de haut niveau. La France y tient une place d'honneur et n'a pas fini de se faire remarquer.
Les bateaux de kayak polo sont plus courts pour une plus grande maniabilité. Leur pointes avant sont rembourrées et arrondies pour éviter les blessures à la suite de chocs. L'arrière plat permet de faire demi-tour en très peu de temps.
Je vous assure que c'est un très beau sport avec des athlètes qui m'ont impressionné !
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