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dimanche 23 février 2020

Tout savoir du MMA

Corps à corps avec Bastien, sportif Capra à Aix-en-Provence et Marseille
Depuis l’antiquité, les hommes ont toujours cherché à s’affronter à travers des combats à mort. Si avant on parlait de Pancrace, aujourd’hui les choses ont légèrement changé avec le MMA ou Mixed Martial Arts. Encore appelé combat libre ou free fight, le MMA est une discipline de combat très populaire partout dans le monde. Souvent qualifié de sulfureux, violent ou spectaculaire, le MMA est un sport qui fait beaucoup parler de lui. Si ses compétitions sont encore interdites dans certains pays, notamment en France, il faut admettre que les pratiquants et les fans sont de plus en plus nombreux. Pour comprendre ce sport, cet article fait la lumière sur cette discipline récente et encore méconnue. 

Le mixed martial art (MMA), littéralement « arts martiaux mixtes », est une discipline de combat aussi appelée en français « combat-complet », un sport de combat complet associant pugilat et lutte au corps à corps dans lequel les deux combattants peuvent utiliser de nombreuses techniques. Selon les fédérations, sont autorisées des techniques de percussion telles que coups de pied, de poing, de genou et de coude, des techniques de projections et de soumission (grappling) et parfois certaines techniques de percussion au sol. Les organisations les plus connues de combat libre sont le Pride FC au Japon et l’UFC aux USA. Sport considéré comme récent, le combat libre existe en réalité depuis fort longtemps et on en retrouve des traces dans de nombreux arts anciens. 

Les règles générales applicables dans un combat de MMA 
Les règles de combat MMA diffèrent d’un pays à un autre ou d’une organisation à une autre. Cependant, on retrouve des règles générales concernant notamment la durée des combats, les interdictions, les préliminaires avant chaque combat ou encore les catégories de poids. En général, un combat de MMA dure 3 rounds avec la possibilité d’aller à 5 rounds si le combat met en jeu une ceinture. Chaque round a une durée de 3 à 5 minutes et un temps de récupération (une minute) est respecté entre chaque round. 

Certaines restrictions sont à observer notamment l’interdiction de : 
• Donner des coups de tête ; 
• Frapper certains endroits (parties intimes, gorge, nuque, articulations, colonne vertébrale, reins) ; 
• Mettre les doigts dans le nez, les yeux, la bouche, les oreilles ; 
• Les projections hors de l’octogone ; 
• Cracher, griffer, mordre ou pincer son adversaire ; 
• Tirer les cheveux ; 
• Frapper la tête d’un combattant au sol avec son genou ou son pied ; 
• S’agripper sur le short ou les gants de son vis-à-vis ; 
• Simuler une blessure ou refuser délibérément le combat ; 
• S’introduire dans le coin de l’adversaire ; 
• Ignorer la décision ou les consignes de l’arbitre, etc. 

Avant un combat 
Avant le combat, chaque combattant doit présenter plusieurs justificatifs pour prouver qu’il est apte au combat. Parmi ces justificatifs, on peut citer un certificat médical validant son aptitude au combat pour la saison en cours, un examen du fond de l’œil datant de moins de 3 mois, un carnet de tous les KO subis ou un scanner crânien, un test de VIH et d’hépatite, un électrocardiogramme, etc. À la veille de chaque combat, les combattants sont tenus d’assister à la pesée officielle qui se tient dans la ville organisatrice de la compétition. 

La pesée officielle consiste à déterminer le poids des deux combattants. Il peut arriver que l’un des deux adversaires soit plus lourd que l’autre et dans ce cas, le combat peut être reporté, annulé ou alors, les enjeux du combat peuvent être réduits. Si une ceinture était en jeu, la possibilité de la gagner peut-être annulée. Avant d’entrer dans le ring, de la vaseline est appliquée sur le visage du combattant par un médecin. Celle-ci a pour objectif de le prémunir d’éventuels frottements et de coupures. 

Les différentes catégories de poids 
Les règles concernant les catégories de poids sont communes à toutes les fédération. Il existe 9 catégories de poids à savoir les catégories : 
• Poids mouche qui regroupe les combattants de moins de 57 kg ; 
• Coq pour les moins de 61 kg ; 
• Plume pour les moins de 66 kg ; 
• Léger, moins de 70 kg ; 
• Welter, moins de 77 kg ; 
• Moyen, moins de 84 kg ; 
• Mi-lourd, moins de 93 kg ; 
• Lourd, moins de 120 kg ; 
• Super lourd, ici pas de limite de poids. 

L’équipement nécessaire à la pratique du MMA 
À l’instar de toute activité sportive, la pratique du MMA exige un équipement spécifique. L’équipement MMA comprend un short, des gants, un protège-dents, une coquille et des accessoires pour l’entraînement. 

Pour pratiquer le MMA dans club, il suffit de posséder un short durable et de qualité. Aucun short n’est spécifique au MMA, il vous suffit de trouver celui qui vous offrira le plus de confort. Vous pouvez ainsi opter pour un short près du corps, un short court et/ou moulant, un short long et ample. 

Le corps-à-corps 
Le corps-à-corps est un style de combat MMA que l’on retrouve dans des disciplines comme le jiu-jitsu, le judo ou la lutte. Encore appelé clinch, clinch fighting ou dirty boxing, le corps-à-corps est un style de combat où il faut amener l’adversaire au sol et restreindre ses mouvements. Réputé violent, le corps-à-corps fait appel aux coups de coudes et de genoux. Il a pour but de réduire la distance avec son vis-à-vis et de tirer profit de cette proximité pour facilement asséner des coups. 

Avec les techniques de percussion, on affaiblit l’adversaire pour finalement le projeter au sol. Ce style de combat est apprécié notamment par Randy Couture, combattant de Mixed Martial Arts et acteur très connu. Le corps-à-corps sied le mieux aux combattants issus de la lutte, du judo, du sambo, le jiu-jitsu, etc. 

Le statut du MMA en France 
En France, le MMA en France a toujours mauvaise presse, ce qui explique l’interdiction de toute compétition officielle. Même si cette discipline est largement acceptée et encadrée dans de nombreux pays dans le monde, la France se démarque par son interdiction de tout combat de MMA. Plusieurs raisons justifient cette interdiction, notamment le degré de violence et d’actes barbares du free fight ou encore l’absence de valeurs sociales de ce sport. 

En plus d’interdire toute compétition, le pays interdit également la rediffusion audiovisuelle de toute rencontre de MMA. Cependant, les entraînements sont tolérés et on assiste à la naissance de plusieurs clubs de MMA en France. 

La reconnaissance du MMA en France commence partiellement en 2008 avec la création de la Fédération française de full-contact et disciplines associées (FFFCDA). Toutefois, seuls les entraînements et les combats niveau amateur sont acceptés, les styles de combats au sol restent proscrits. 

Un grand nombre de combattants Mixed Martial Arts s’expatrie dans les pays voisins pour prendre part aux compétitions de MMA. 

Heureusement, le statut de ce sport est en voie de changer avec la très prochaine légalisation du MMA en France.

Pour votre prochain entraînement de MMA : manager@gregory-capra.com

vendredi 7 novembre 2014

L'entraînement de Bastien

Bastien - Aix-en-Provence / Marseille - Sportif Capra
L'armée l'avait sélectionné pour ses qualités humaines et physiques, Bastien était un boxeur émérite. D’abord fusilier marin, il suit la formation et le stage commando de l’Ecole des Fusiliers Marins à Lorient, il apprend à repousser et dépasser ses limites lors d’épreuves physiques et psychologiques de très haut niveau. Il est ensuite affecté au groupe d’intervention de la Marine Nationale à Toulon. Suite à une blessure, il doit se tourner vers une section plus soft… les commandos de l’air. Il fait son stage commando à Dijon, avant d’être affecté à la base aérienne d’Istres.

De retour à la vie civile, Bastien reste un combattant avec quatre entraînements de pancrace ou MMA, cinq séances de musculation et un footing par semaine, de quoi entretenir ses 86 kg de muscle pour 1m78 et soulever 130 kg en max au développé couché ou 80 / 90 kg en séries et s'adonner à son loisir préféré : le sport nature.

Pour contacter Bastien : manager@gregory-capra.com

lundi 21 juillet 2014

Cours de self-défense par Grégory Capra

Démonstration de force
Parce que l'on vit dans un monde dangereux, les rues de nos villes, les couloirs du métro, les banlieues délabrées; les campagnes oubliées sans parler des attaques terroristes, guerres et guérillas, il peut être rassurant de maîtriser quelques gestes de self-défense. 

Mon équipe de coachs sportifs ne compte pas simplement des spécialistes du fitness et de la musculation mais bon nombre de combattants gradés et diplômés, de niveau national ou international : judo, jujitsu, karaté, karaté contact, taekwondo, lutte libre, lutte gréco-romaine, krav maga, sambo, MMA, grappling, jiu jitsu brésilien, pancrace,... sans compter les anciens militaires rompus aux techniques d'assaut. 

Je peux donc vous proposer des cours d'initiation ou de perfectionnement à la self-défense voire des entraînements pour des passages de ceinture ou des compétitions. 

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com 

 

samedi 15 mars 2014

Boot camp Capra - 300-3D

Quatre filles contre Thomas
"300 - 3D", un entraînement qui trouve son inspiration dans la bataille des Thermopyles avec des exercices par séries ou répétions de 300 et un combat final, inégal en nombre. Comme les 300 spartiates qui combattirent l'armée perse bien plus nombreuse, Thomas devra affronter, tout seul, quatre filles puis trois garçons. 

L'entraînement des hoplites
Mais revenons au commencement... L’armée occupe une place particulière à Sparte, cité où tous les citoyens en âge de porter les armes sont censés être des hoplites (fantassins lourds) et, en conséquence, subissent depuis leur enfance une éducation qui doit les préparer au combat. C'est notre entraînement sur le quai de Valmy...



Guerriers de Sparte
Plutarque écrit que la seule réputation des hoplites spartiates « frappait d'effroi leurs adversaires qui, même avec des forces égales, ne se croyaient pas capables de lutter sur un pied d'égalité contre des Spartiates. »

La bataille de Salamine
Tout comme le péplum américain, sorti au cinéma, le 5 mars dernier, nous avons misé sur des hommes forts et n'avons pas hésité  à mobiliser les Vedettes du Pont Neuf pour la bataille de Salamine. Notre mer Egée, c'est le canal Saint-Martin !

L'entraînement à la guerre
La discipline spartiate se nourrit de l'importance particulière accordée à la « belle mort », c'est-à-dire la mort au combat, avec des blessures faites par-devant. Le citoyen mort à la guerre a droit à une stèle à son nom, alors que les autres doivent se contenter de tombes anonymes.



Des spécialistes du combat
Sparte apparaît aux autres cités grecques comme une spécialiste du combat : en décrivant la cérémonie des ordres donnés le matin par le roi à ses troupes, Xénophon note : « si vous assistiez à cette scène, vous penseriez que tous les autres peuples ne sont, en fait de guerre, que des improvisateurs, et que les Lacédémoniens seuls sont vraiment des artistes en art militaire. »





Pugilat
Dans les compétitions panhelléniques, comme les Jeux Olympiques, les Grecs de l'Antiquité livrent trois sortes de combat : la lutte, le pugilat et le pancrace. Ils se pratiquent nus comme toutes les autres épreuves sportives, dans un espace non délimité et sans distinction entre les catégories de poids.

Dans le pugilat, les coups ne doivent se donner qu'à la tête et il faut bien maintenir sa garde. Notre pugilat ressemble plus à du taekwondo et personne ne combat nu !






La lutte
Les épreuves de lutte se déroulent dans un espace non délimité et sans distinction entre les catégories de poids ; les lutteurs sont donc le plus souvent massifs. Si les poids lourds semblent avantagés, le fait d'être plus léger confère à l'adversaire souplesse et rapidité de réaction.

Comme dans la lutte contemporaine, un athlète doit renverser son adversaire sur le sol ; la hanche, l'épaule, les fesses ou le dos doivent nettement toucher le sol lorsqu'il tombait. Pour gagner le match, il faut faire tomber son adversaire trois fois. On a le droit de casser les doigts de son concurrent... On n'est pas allé jusque là !









Grappling
Le boot camp se termine par une séance de grappling : toutes les filles contre Thomas puis tous les garçons contre Thomas... Là on n'a pas d'images car le photographe est un garçon ! C'est alors un gros défoulement et un grand délire qui font s'interroger les promeneurs du quartier de La Grange aux Belles !!!

Thomas porté en triomphe
Vainqueur de ses deux combats, seul contre toutes puis tous, Thomas est porté en triomphe par ses adversaires. Promis, il y aura de nouveau du grappling au boot camp !

Pour participer au prochain boot camp : manager@gregory-capra.com

samedi 26 janvier 2013

Gintas - Paris - Coach Capra


Originaire de Lituanie, je suis arrivé en France en 2001. J’ai 35 ans et presque 30 années de pratique du sport derrière moi, et encore au moins autant devant ! 

J’ai commencé par la natation mais, quelques années plus tard, ma vision du sport a radicalement changé, et, vers l’âge de 12 ans, je n’ai pensé qu’à une chose - devenir le plus fort possible… Karaté Kyokushinkai, kick-boxing, lutte d’un coté ; haltérophilie et culturisme, de l’autre. Les années 90 n’étant pas très favorables à la carrière sportive, je n’ai pas atteint de sommets en compétitions ni en karaté, ni en haltérophilie. Ça a été un peu mieux avec le culturisme : la discipline qui a formaté toute ma vie professionnelle. A vrai dire, je ne suis pas un grand fan de musculation esthétique, et je ne l’étais pas à l’époque, mais c’est grâce à ce « monde de bodybuilding » que je suis tombé amoureux de l’énigme de fonctionnement du corps humain. J’ai eu la chance d’être entraîné par M et Mme Murnikovas : champions du monde IFBB, 2 fois 3ème place au Miss Olympia. Grâce à eux, je suis devenu, à l’âge de 18 ans, le meilleur athlète (junior) du pays. Les entraîneurs m’ont donné la soif de savoir. Le titre du champion - la notoriété. Mon histoire continue depuis…  

Après m’être installé en France, dès que j’ai réussi à maîtriser la langue française, je me suis lancé dans l’obtention de diplômes nécessaires pour pouvoir enseigner les activités sportives. A ce jour, j’ai obtenu les diplômes en musculation, lutte et activités pugilistiques. Heureusement pour moi, je parle l’anglais et le russe, qui sont peut-être les langues les plus importantes dans le milieu de la science du sport, ce qui me permet d’être au point dans le domaine de préparation physique générale et spécifique, ainsi que la diététique. Ma bibliothèque, qui s’enrichit tous les mois, et le travail avec différents publics, en tant qu’entraîneur et coach, m’apportent toute la satisfaction dans ma quête des savoirs. 

Expérience technique
Coté « musculation » : plus de 20 ans de travail sur ses différentes formes, sauf une, le powerlifting, où j’aurais quelques difficultés à préparer un athlète confirmé, par exemple. 


Coté sports de combat : ceinture noire en karaté, entraîneur fédéral de lutte libre (maîtrise noire), entraîneur fédéral de grappling (grade noir), ex-combattant pro en MMA/Pancrace, entraîneur et arbitre fédéral du pancrace, instructeur et compétiteur en « gyrevoi sport » (kettlebells). 

Expérience pédagogique
En plus d’être entraîneur en sports de combat, je donne les cours de coaching pour les particuliers, je travaille aussi avec les CE des entreprises, en tant qu’animateur sportif. Tout cela m’amène à travailler en permanence avec le public de tout âge et niveau. 

Spécialités 
- Préparation physique générale et spécifique (sports de combat/ sports d’endurance) 
- Bodybuilding 
- « Gyrevoi sport » (kettlebells) 
- Pancrace/MMA 


Qualifications 
- DE JEPS « Lutte et Disciplines Associés » 
- BPJEPS « Musculation » 
- BPJEPS « Sports de Combat » 
- Instructeur de « Gyrevoi Sport », IUKL 
- Entraineur de Pancrace, FFSCDA 
- Entraineur de Grappling, FFL 
- Juge-arbitre de Pancrace, FFSCDA 
- Formation à la méthode Grégory Capra 
- Formation en conseils alimentaires Grégory Capra 

Loisirs-divers 
Le temps passé en famille, la lecture et le jeu des échecs sont les seules choses que j’aime faire, quand j’ai un peu du temps libre. Coté activités sportives, j’adore des longues sorties en vélo.


Pour contacter Gintas : manager@gregory-capra.com

mardi 8 novembre 2011

Yannick : du pancrace à la musculation

Yannick - Seine-et-Marne - 25 ans

Lorsque j'ai vu le profil de Yannick, aussi musclé, aussi sec, aussi dessiné, j'ai voulou en savoir plus sur son parcours sportif et sur son entraînement. Yannick a bien voulu m'accorder une interview.

Pancrace - Championnats Ile-de-France

Grégory : Yannick quel est ton histoire sportive ?

Yannick : Je suis issu des sports de combat. J'ai d'abord pratiqué la boxe anglaise, la boxe française et la boxe thai avant d'arriver au pancrace.


Grégory : Rappelle nous ce qu'est le pancrace.

Yannick : Le pancrace est un sport de combat qui remonte à la Grèce antique et qui était pratiqué lors des Jeux Olympiques. Dans les règles modernes du pancrace, le combat débute debout avec coups de pied et coups de poing autorisés, par contre lorsque les adversaires sont au sol, il est interdit de frapper, on se rapproche alors du grappling et le but est de soumettre son adversaire par une clé de bras, de jambe, etc... Un combat, c'est 2 ou 3 rounds de 3 minutes.


Grégory : Quel a été ton parcours en pancrace ?

Yannick : J'ai participé à des compétitions régionales (Ile-de-France) et nationales. Je combattais dans la catégorie - de 84kg (pour un poids de forme à 93kg...), je mesure 1m82. J'ai réussi à éviter les blessures graves, juste quelques entorses.

Mission en Afrique

Grégory : Comment as-tu concilié sport et vie professionnelle ?

Yannick : J'étais militaire, j'ai fait pas mal de stages commandos et des missions à l'étranger. Tractions, pompes, course à pied, ... J'ai toujours réussi à m'entraîner. Quand on veut, on peut !

Séance de musculation

Grégory : Aujourd'hui, pratiques-tu encore le pancrace ?

Yannick : Non, je me suis mis à fond à la musculation. Je m'entraîne très dur et j'entraîne des gars et des filles qui veulent vraiment progresser.


Grégory : Quels sont tes méthodes ?

Yannick : Je suis aussi dur avec mes élèves qu'avec moi. Par exemple, je ne supporte ni les retards, ni les absences imprévues. Les gars qui bossent avec moi sont souvent des jeunes qui, par exemple, veulent préparer des concours militaires. Je concocte des entraînements de haut niveau : 50 squats complets avec une charge de 100 kg pour commencer.


Grégory : Tu veux dire 5 x 10 squats à 100 kg ?

Yannick : Non, 50 squats de suite à 100 kg. J'ai fait vomir 3 élèves récemment ! Si tu t'entraînes pas les jambes, tu peux pas dire que tu fais de la muscu !!! Après mes séances, c'est plusieurs jours de douleurs pour descendre les escaliers, s'asseoir sur les toilettes (!!)...

Yannick en sèche

Grégory : Envisages-tu de te présenter à des concours de culturisme ?

Yannick : Non, je fais de la muscu pour le loisir et à des fins esthétiques seulement. Là, je suis à 95kg sec pour 1m82.


Grégory : Sec ?

Yannick : Oui, je suis en phase de sèche. J'applique la même discipline que celle qui précédait mes compétitions de pancrace : 6 à 8 semaines de préparation sérieuse, aucune sortie, 8 à 10 heures de sommeil par nuit, aucun écart alimentaire.

Grégory : Bravo et merci beaucoup, Yannick, pour cette interview et au plaisir de te rencontrer sur Paris.

Plus d'informations : manager@gregory-capra.com