Grégory Capra en Afrique du Sud |
Alors que les JO vont débuter cet été, le WWF s'est amusé à comparer les performances des athlètes à celles d’animaux sauvages. Les médailles d'or sont clairement animales.
Le 24 juillet, les sportifs et amoureux du sport du monde entier auront les yeux tournés vers le Japon où les Jeux olympiques d'été vont débuter, avec l'espoir que les athlètes présents battent de nouveaux records, mais, en matière de records, les humains sont loin d'égaler les animaux. Le WWF s'est amusé à dresser une liste de compétitions où les meilleurs champions du monde n'arrivent pas à rivaliser avec certaines espèces.
A l'image du sprint, où le Jamaïcain Usain Bolt, s'il réussit à atteindre une vitesse de 44 km/h en quelques secondes, est loin, très loin, des performances du guépard (plus de 100 km/h). Même le cerf élaphe (67 km/h), le lièvre (65 km/h) et le sanglier (55 km/h) font mieux que lui, souligne l'ONG.
Question natation, la palme revient non pas au Brésilien César Cielo Filho qui a effectué un 100 mètres nage libre à près de 8 km/h, mais à l'espadon-voilier, qui atteint une vitesse de pointe de 110 km/h. Même une loutre d'Europe est plus rapide que le champion latino-américain, avec une vitesse de 14 km/h.
Toujours dans le domaine aquatique, si les spectateurs s'émerveillent des compétitions de natation synchronisée, les femmes qui pratiquent ce sport élégant ont encore une belle marge de progression devant les sardines qui évoluent elles en groupe d'un million d'individus !
En saut en hauteur également, l'homme est dépassé. Si le meilleur d’entre eux, le Cubain Javier Sotomayor, ne dépasse pas les 2,45 mètres, la plupart des antilopes, tel l'impala, font bien mieux, avec des bonds de plus de 3 mètres, surtout si elles sont poursuivies par un lion... Côté saut en longueur, si les champions parviennent à atteindre près de 9m, la panthère des neiges saute sans difficulté, sur près de 16 mètres !
Quant au lever du poids, là aussi les humains feraient mieux de jouer les modestes. Si le Russe Aleksei Lovchev est parvenu à soulever 264 kg, le gorille le bat à plate couture, puisqu'il est capable de lever quelque 900 kg.
Nos amies les bêtes se livrent même à de la boxe. Si on pense spontanément au kangourou, il ne faut pas oublier le crabe-boxeur qui porte une anémone urticante sur chacune de ses pinces en guise de gants. Et, là, il faut savoir que chaque coup qu'il porte est alors mortel.
Enfin, il n'y a pas que les meilleures performances à mettre en avant dans le monde animal. En effet, le champion de la lenteur est le singe paresseux qui parcourt cinq mètres par minute... lorsqu’il se dépêche ! Un vrai record en soi.
Les animaux seraient de bien meilleurs athlètes que nous dans les sports purement physiques. Voilà ce que L'Internaute dévoile dans sa catégorie "Sciences" et qui nous permet de nous souvenirs que nous ne sommes pas toujours les meilleurs, loin de là !
Le sprint
Sur les courtes distances, les animaux nous laissent loin derrière. Par exemple, l'autruche court sans problème à 70 km/h mais elle possède des pattes d'environ 1,60 mètre en moyenne, d'où l'avantage de vitesse. L'homme est également battu par plus petit que lui : un lapin chasse la carotte à 38 km/h et son cousin le lièvre fonce à 75 km/h !
Mais le recordman du sprint, c'est le guépard et ses 110 km/h. S'il ne peut maintenir cette vitesse que sur 400 mètres maximum, soit moins de 20 secondes, cela reste largement suffisant pour remporter les médailles sur 100, 200 et 400 mètres.
Le champion olympique Usain Bolt se déplace à 36,8 km/h sur 100 mètres en avalant la distance en seulement 9,58 secondes et parcourt 200 mètres en 19,19 secondes. Le guépard lui finira la première épreuve en 3,27 secondes et la deuxième en à peine 7 secondes... et passera les 12 restantes à attendre les retardataires aux 400 mètres.
La course d'endurance
Le demi-fond concerne l'ensemble des courses d'athlétisme comprises entre le sprint et le fond (de 800 m a 3 000 m). Seuls le 800 m et le 1 500 m sont au programme des Jeux olympiques. Le marocain Hicham El Guerrouj a parcouru les 1 500 en 3 minutes et 26 secondes en 1998, soit à une vitesse d'environ 26 km/h. L'antilope pronghorn approche les 90 km/h en vitesse de pointe et peut maintenir 48 km/h pendant une bonne quinzaine de minutes.
Pour l’anecdote, un cheval d'endurance peut couvrir les 42,195 kilomètres d’un marathon en moins d'une heure et 20 minutes, presque deux fois moins que le champion Kenyan Patrick Makau (2 heures 3 minutes et 38 secondes). Mais cette épreuve n’est qu’à taille humaine car si elle était plus longue, ce serait le chameau le grand vainqueur. Même s’il ne court qu’à 30km/h sur les longues distances, il est tout de même capable de parcourir 170 kilomètres d'une traite en pleine chaleur, et de recommencer le lendemain. De plus, il peut ne manger que de 2 kilos d'herbe pendant trois semaines et ne pas boire pendant une semaine.
Saut en hauteur
A ce jeu-là, l’homme est tout simplement hors-concours. Le cubain Javier Sotomayor détient le record mondial depuis les Championnats du Monde de Stuttgart en 1993. Il avait sauté 2,40 mètres. Pas si bon que ça en réalité.
Le meilleur des animaux est sans conteste le puma qui peut atteindre 4 à 5 m de haut sans élan, quandl ’homme ne dépasse pas les 1,62 mètres dans les mêmes conditions. Et encore, le puma n'est pas le seul à surpasser l'homme : tigre, lion, bouquetin et antilopes bondissent à plus de 3 m 50. Et une fois de plus, les plus petits que nous nous battent avec la gerboise, qui du haut de ses 15 centimètres atteint aisément les 2,5 mètres.
Pourtant, ramener à la taille de l’animal, la palme reviendrait à la puce qui est capable de bondir à 34 cm de haut alors qu’elle ne mesure que 8 mm maximum. En comparaison, l’homme devrait être capable de sauter deux tours Eiffel empilées !
Saut en longueur
Nous sommes plutôt bons avec notre record du monde à 8,95 mètres de long grâce au sauteur américain Mike Powell, qui réalise cet exploit en 1991 aux Championnats du Monde de Tokyo, mais ce n’est pas assez pour l’or.
Si on exclut les oiseaux, devant nous se trouvent encore et toujours les pumas (12 mètres), puis les kangourous (13 mètres) ainsi que les antilopes springbok et les panthères des neiges qui peuvent survoler 15 mètres sans toucher le sol. Pour finir, rappelons qu’à échelle humaine, la grenouille australienne, qui saute 4 à 5 m en réalité, ferait des bonds de 178 mètres sans problème. Epreuve suivante s’il vous plaît…
La natation
Dans l'eau, les performances humaines, là encore, sont loin derrière celles des animaux. Le brésilien César Cielo a atteint les 8,6 km/h sur 50 mètres en 2009 tandis que la traversée de la Manche (64 km) ne se fait qu’à 3,4 km/h de moyenne.
Soyons mesquins et ne prenons en compte que les performances de mammifères marins, histoire de ne pas avoir de complexes vis-à-vis du voilier et ses pointes de vitesse à 110 km/h ou du requin mako qui file à 74 km/h.
Côté mammifère donc, l'orque est le plus rapide sous l'eau avec 64 km/h sur de courtes distances (mais tout de même plus que 50 mètres) et 55 km/h sur les longues. Car même la tortue luth va plus vite que nous avec ses 36 km/h… et cet animal est connu pour prendre son temps.
Alors si on prenait un guépard en prof d'athlétisme et un gorille en prof de musculation ?
Pour me contacter : manager@gregory-capra.com
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