Grégory Capra: Déambulation brestoise

dimanche 23 janvier 2022

Déambulation brestoise

Brest - Pont de la Recouvrance

Voici un exercice difficile : celui de vous relater la visite de Brest qui clôture presque le séjour découverte de Vendée en Bretagne. Comment dire ? La ville a un charme caché, bien caché, assez difficile à appréhender, alors autant raconter cette découverte comme une randonnée urbaine !

Brest - Le port de commerce

Première chose à savoir : bien que cité maritime, Brest, ce n'est pas plat. Il faut donc prévoir de bonnes chaussures. La ville ne se visite pas en tongs. Ceci dit, vu la couleur du ciel et la température fraîche, cela ne viendrait à l'idée de personne !

Monument aux Américains

La guerre, c'est indéniablement le mot qui s'attache au nom de la ville de Brest, principal port militaire français, avec Toulon. Les bombardements alliés de 1944 ont marqué l'histoire de la cité reconstruite chichement, après la seconde guerre mondiale.

Le château

C'est avec Richelieu et Colbert que commence l'histoire militaire de Brest. Colbert, le plus grand ministre que la marine française ait connu, achevant l'oeuvre de Richelieu, fait de Brest la capitale maritime du royaume.

L'arsenal et la base navale

Depuis le mythique pont de la Recouvrance, Grégory Capra a une magnifique vue sur l'arsenal et la base navale. Pas sûr que toutes les photos soient autorisées... Néanmoins, une partie du port de guerre peut se visiter.

La Tour Tanguy

Juste après le pont de la Recouvrance, voici la Tour Tanguy et son musée avec moults plans et croquis de la ville de Brest, avant les bombardements. C'est un bon moyen de comprendre l'histoire de la cité et, surtout, le gardien a la gentillesse de vous indiquer quel quartier visiter pour voir des anciennes maisons.

Rue de Saint-Malo

Voici justement la rue de Saint-Malo, mélange de Camden Market et Barbary Lane ! Sa partie pavée longe, d'un côté, le haut mur de la cour de la Madeleine et sa fontaine, où se dressait, au XVIIIe siècle, le Refuge Royal, lieu d'hébergement pour pensionnées du roi et d'enfermement pour « les filles de petite vertu et de mauvaise vie » ainsi que pour les huguenotes après la révocation de l'édit de Nantes. De l'autre côté, elle est bordée de maisons des XVIIIe et XIXe siècles aux arrières desquelles se dressent des jardins et cours en terrasse.

Rue de Saint-Malo

De nos jours, le passage vouté dans la levée de Pontaniou menant à la crique est condamné pour empêcher l'accès à l'arsenal de Brest qui a progressivement clôturé les rives de la rivière Penfeld pour un usage exclusivement militaire mais les escaliers de la Madeleine qui remontent vers le plateau des Capucins ne font pas de la ruelle une impasse.

Ateliers des Capucins

Par là, Grégory Capra atteint les Ateliers des Capucins, bâtiments de l’Arsenal de Brest, rétrocédés à la Ville et convertis en centre culturel et commercial. La surface couverte par les ateliers est imposante. La « place des machines », au centre de l'édifice, représente la plus grande halle couverte d'Europe avec ses 10 000 m2 de surface.

En 2018, le canot impérial de Napoléon, construit en 1810, fait son retour à Brest afin d'être exposé aux ateliers des Capucins. Depuis 1943 et la Seconde Guerre mondiale, il constituait la plus grande pièce du musée national de la Marine à Paris.

En téléphérique

Sans bonnet, sans gants et sans skis, Grégory Capra emprunte le téléphérique qui relie les deux rives de la Penfeld, du quartier des Capucins vers celui du Siam. Pas besoin d'aller à la montagne pour connaître le frisson des remontées mécaniques !

Péristyle de la caserne Fautras

Eglise Saint-Louis de Brest

Péristyle de la caserne Fautras et église Saint-Louis de Brest, Grégory Capra termine sa visite par deux témoignages de l'architecture de la ville : l'ancien et le moderne, le militaire et le religieux.

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dimanche 23 janvier 2022

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