Soldat d'aujourd'hui |
Quand on entend ou lit ce groupe nominal, on pense à plein de significations. Mais la première est celle de la pilosité.
Evidemment, ici, nous n’en parlerons pas, ou plutôt nous l’évoquerons mais ce n’est pas ce sens qui nous intéresse. En effet, le 11 novembre, nous fêterons, comme chaque année, l’Armistice de 1918, fin donc de la première guerre mondiale. Et, par cette cérémonie, nous célébrons aussi tout simplement les poilus. Cette expression exprime les soldats qui se trouvaient dans les tranchées et qui combattaient les allemands. L’hygiène n’étant pas leur priorité, les soldats se laissaient pousser moustache et barbe.
Mais l’origine date de beaucoup plus longtemps. En effet, Molière évoquait déjà « le brave à trois poils », pour parler d’un homme courageux, de viril. (Les Précieuses ridicules)
A l’époque de Napoléon, les poilus étaient aussi les grognards, soldats de la Vieille Garde et les plus expérimentés de la grande armée.
Puis est arrivée la guerre mondiale et ses ravages. Et depuis, nous fêtons annuellement, nous rendons hommage, devrions-nous dire, à ces hommes qui ont vécu de réelles horreurs pour défendre la France. Le dernier poilu est décédé en 2008 (Lazare Ponticelli, à 110 ans) mais cela reste naturel de ne jamais oublier leur sacrifice. Lire "Paroles de poilus" permet de se rendre compte ce qu’ils ont vécu, regarder entre autres,
Un long dimanche de fiançailles doit nous faire comprendre la vie qu’avaient ces braves.
Et pour finir, une citation de AlbertDauzat :
« Avant d’être le soldat de la Marne, le « poilu » est le grognard d’Austerlitz, ce n’est pas l’homme à la barbe inculte, qui n’a pas le temps de se raser, ce serait trop pittoresque, c’est beaucoup mieux : c’est l’homme qui a du poil au bon endroit, pas dans la main ! »
Article rédigé par Jérôme Michoux
Pour me contacter : manager@gregory-capra.com
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