Le terme Ski-joering ou Ski-jöring est à l’origine scandinave et signifie ski tracté. Au départ, cette activité était pratiquée par des paysans qui associaient une nécessité de travail, de déplacement ou de loisirs avec le cheval et le ski. Initialement moyen de transport, le Skijöring va évoluer vers le plaisir et la compétition. Ce sont les Suisses qui développent, dès le début du 20eme siècle, cette discipline dans un but touristique et de compétition, dont les plus fameuses demeurent les courses de Saint-Moritz. En France, l’évolution d’après guerre a progressivement fait disparaître l’usage du cheval durant l’hiver et ce n’est que depuis une dizaine d’années que localement des disciplines équestres hivernales oubliées sont réapparues.
Deux rênes reliées au cheval, une pièce de toile pour éviter la neige soulevée par les sabots et c’est parti pour une chevauchée enneigée. La formule est simple, la pratique moins. Le ski-jöring réclame une maîtrise du ski et une bonne capacité à manier le cheval. Sport exigeant, chacun peut pourtant s’y essayer dans le cadre de baptêmes en marge des compétitions officielles.
Discipline gérée par l’Association française de ski-jöring et placée sous l’égide de la Fédération française d’équitation, le ski-jöring se développe aujourd’hui dans la plupart des massifs français.
Pour quel cheval ?
Aucune race ne domine dans ce sport. Cela peut être un cheval ou un double poney, il n’y a pas de gabarit précis. L’essentiel est que cela doit être un cheval doté d’un tempérament calme, docile. Tout est une question de dressage. Le cheval peut aussi être un trotteur réformé. L’important est qu’il soit obéissant. Il doit impérativement répondre à la voix, avoir des qualités d’équilibre, de vitesse, de puissance car le cheval doit être capable de grosses accélérations.
Il existe une façon plus sécurisée de faire du Sj qui consiste à avoir un cavalier en selle. En Isère, la race hapfinger répond à ces critères et est utilisée.
Si le cheval vous fait peur, il existe une version canine.
La pulka se compose d’un skieur de fond (appelé Musher ou meneur) faisant équipe avec un ou deux chiens attelés à une luge (la pulka). Cette dernière, d’origine scandinave, est une barquette très légère, lestée en fonction du nombre de chiens attelés pour plus de stabilité. Elle peut aussi transporter le matériel nécessaire à la randonnée. Le maître skieur est relié à la pulka par une corde élastique. Le ou les chiens sont attelés à des brancards rigides qui ont pour office de les protéger lors des descentes. Le ski-jöring est assez proche de la pulka. Il se pratique également avec un ou deux chiens reliés au musher par une ligne de trait tendue entre sa ceinture ventrale et le harnais du chien. Le ski-jöring n’est donc rien d’autre que de la pulka mais sans pulka !
Pour quel chien ?
Comme le traîneau, les disciplines de la pulka et du ski-jöring sont dominées par les chiens nordiques issus des quatre races reconnues dans la discipline du traîneau : le Siberian Husky ou Husky de Sibérie, le Malamute d’Alaska, le Samoyède et l’Esquimau du Groenland. Il faut que le chien ait plus de deux ans et 30 livres de poids vifs. Mais dominées ne veut pas dire réservées ! En effet et contrairement au traîneau, la pulka et le ski-jöring peuvent tout à fait se pratiquer avec des chiens de chasse comme le braque allemand ou le pointer. Inutile de préciser que ces disciplines s’adressent uniquement aux seuls bons skieurs.
Comment pratiquer ?
La pulka et le ski-jöring permettent de débuter en course avec un seul chien et un équipement réduit en comparaison à l’investissement relativement conséquent nécessaire au traîneau. Les épreuves se déroulent en même temps que les courses de traîneau sur des distances comprises entre 12 et 15 km De nombreux clubs affiliés à la Fédération française de pulka et traîneau à chien organisent des cours d’initiation mais aussi des courses en montagne. Pour les propriétaires de chiens nordiques exclusivement avec papiers, la Fédération Française des sports de traîne (plus fermée que la première), organise également des courses en France. Diverses variantes existent sur herbe avec des pulka à roulette par exemple. Ou encore tirer sur des roller.
Le ski-jöring n’est pas à la portée de tout le monde. Il s’agit en effet d’une discipline qui reste dangereuse et requérant une habilité exceptionnelle de la part du skieur. La version canine est plus facile, car le chien se maîtrise plus facilement que le cheval mais pour l’avoir essayer, cela reste physique et il faut savoir skier.
Deux rênes reliées au cheval, une pièce de toile pour éviter la neige soulevée par les sabots et c’est parti pour une chevauchée enneigée. La formule est simple, la pratique moins. Le ski-jöring réclame une maîtrise du ski et une bonne capacité à manier le cheval. Sport exigeant, chacun peut pourtant s’y essayer dans le cadre de baptêmes en marge des compétitions officielles.
Discipline gérée par l’Association française de ski-jöring et placée sous l’égide de la Fédération française d’équitation, le ski-jöring se développe aujourd’hui dans la plupart des massifs français.
Pour quel cheval ?
Aucune race ne domine dans ce sport. Cela peut être un cheval ou un double poney, il n’y a pas de gabarit précis. L’essentiel est que cela doit être un cheval doté d’un tempérament calme, docile. Tout est une question de dressage. Le cheval peut aussi être un trotteur réformé. L’important est qu’il soit obéissant. Il doit impérativement répondre à la voix, avoir des qualités d’équilibre, de vitesse, de puissance car le cheval doit être capable de grosses accélérations.
Il existe une façon plus sécurisée de faire du Sj qui consiste à avoir un cavalier en selle. En Isère, la race hapfinger répond à ces critères et est utilisée.
Si le cheval vous fait peur, il existe une version canine.
La pulka se compose d’un skieur de fond (appelé Musher ou meneur) faisant équipe avec un ou deux chiens attelés à une luge (la pulka). Cette dernière, d’origine scandinave, est une barquette très légère, lestée en fonction du nombre de chiens attelés pour plus de stabilité. Elle peut aussi transporter le matériel nécessaire à la randonnée. Le maître skieur est relié à la pulka par une corde élastique. Le ou les chiens sont attelés à des brancards rigides qui ont pour office de les protéger lors des descentes. Le ski-jöring est assez proche de la pulka. Il se pratique également avec un ou deux chiens reliés au musher par une ligne de trait tendue entre sa ceinture ventrale et le harnais du chien. Le ski-jöring n’est donc rien d’autre que de la pulka mais sans pulka !
Pour quel chien ?
Comme le traîneau, les disciplines de la pulka et du ski-jöring sont dominées par les chiens nordiques issus des quatre races reconnues dans la discipline du traîneau : le Siberian Husky ou Husky de Sibérie, le Malamute d’Alaska, le Samoyède et l’Esquimau du Groenland. Il faut que le chien ait plus de deux ans et 30 livres de poids vifs. Mais dominées ne veut pas dire réservées ! En effet et contrairement au traîneau, la pulka et le ski-jöring peuvent tout à fait se pratiquer avec des chiens de chasse comme le braque allemand ou le pointer. Inutile de préciser que ces disciplines s’adressent uniquement aux seuls bons skieurs.
Comment pratiquer ?
La pulka et le ski-jöring permettent de débuter en course avec un seul chien et un équipement réduit en comparaison à l’investissement relativement conséquent nécessaire au traîneau. Les épreuves se déroulent en même temps que les courses de traîneau sur des distances comprises entre 12 et 15 km De nombreux clubs affiliés à la Fédération française de pulka et traîneau à chien organisent des cours d’initiation mais aussi des courses en montagne. Pour les propriétaires de chiens nordiques exclusivement avec papiers, la Fédération Française des sports de traîne (plus fermée que la première), organise également des courses en France. Diverses variantes existent sur herbe avec des pulka à roulette par exemple. Ou encore tirer sur des roller.
Le ski-jöring n’est pas à la portée de tout le monde. Il s’agit en effet d’une discipline qui reste dangereuse et requérant une habilité exceptionnelle de la part du skieur. La version canine est plus facile, car le chien se maîtrise plus facilement que le cheval mais pour l’avoir essayer, cela reste physique et il faut savoir skier.
Article rédigé par Kevin Fortin
Pour me contacter : manager@gregory-capra.com
J'ai fait une initiation en février et j'ai adoré, bien que très sportif !
RépondreSupprimerMoi, aussi j'aime les sensations fortes. J'ai sauté en parachute à Tallard.
RépondreSupprimerLe Monster Energy Extreme Freestylers Tour passera pour la première fois en France, au Stade Charlety à Paris en juin 2011. c'est le plus grand festival de sports extrêmes au monde, à ne pas manquer !
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