Revenir à l'accueil

mardi 6 mai 2014

J'ai rencontré « l'homme fort », entretien avec Stanislas Piotrowski, Barbarian Strongman

Stanislas Piotrowski
Stanislas Piotrowski, 24 ans, 1m98 pour 127kg, pratique le « strong », une discipline axée sur la force pure. Dans ce sport, les athlètes se mettent à rude épreuve dans des exercices qui allient force, vitesse et technique. Licencié en droit, désireux de s'orienter vers un diplôme en nutrition sportive, voici le portrait d'un homme fort dans son corps et dans sa tête.

Louis Cyr
Peux-tu nous présenter ta discipline, le « strong » ?
Ce sport remonte au 19e siècle. Il n'a pas une origine précise, on trouvait à l'époque des athlètes de force pure aussi bien en Europe que sur le continent Nord Américain. 

A l'origine, ces derniers montraient leurs performances dans des cirques. L'un des athlètes resté célèbre est Louis Cyr, qui fût réellement l'homme le plus fort du monde (certains de ces records n'ont toujours pas été battus).

Très peu démocratisée en France, cette discipline tend néanmoins à se développer grâce à quelques associations sportives qui se sont récemment créées. 

Pour décrire simplement ce sport, l'homme fort fait ce que tout le monde fait au quotidien, à une nuance près : dans nos exercices, au lieu de porter un livre, nous soulevons des poids un peu plus lourds. L'objectif est de réaliser toutes ces épreuves en un minimum de temps. Les charges que nous utilisons descendent rarement sous les 120kg.

Strongman 2014
Comment es-tu venu au « strong » ?
Comme beaucoup, j'ai découvert ce sport à la télévision. Originaire d'Europe de l'Est par mon père, où se sport est un peu plus populaire et médiatisé, c'est naturellement que je regardais ces épreuves à la télévision. D'ailleurs, certains d'entre vous ont peut être déjà regardé les épreuves de l'homme le plus fort du monde moderne, organisées sous le nom « World's strongest Man », compétition qui existe depuis les années 70. CBS, une chaîne de télévision américaine, est à l'origine de cet événement.

Même si je connaissais ce sport, compte tenu de ma taille, je me suis tout d'abord dirigé vers le basket. J'ai rapidement arrêté en raison d'un mauvais esprit d'équipe. 

Je suis venu au strong il y a quelques années, complètement par hasard. 

Certains se reconnaîtront peut être dans mon parcours car je fais partie de ceux qui ont toujours été méprisés par les autres depuis l'école. Il y avait les camarades de classe estimés et ceux que l'on préférait laisser au fond de la classe ou ne pas sélectionner dans un équipe lors d'un match. J'en ai beaucoup souffert et cela a fait naître une certaine rage en moi. C'est ce mépris des autres qui a été la source de ma force. Je ne regrette pas d'être passé par là car, au lieu de sortir chaque week-end, au lieu de faire n'importe quoi, j'ai consacré mon temps libre à m'entraîner et ce travail commence aujourd'hui à payer.

A cette époque, j'avais besoin de trouver un sport dans lequel je ne pensais à rien d'autre qu'à porter du lourd, à pousser du lourd et à tirer du lourd. Même si au départ j'avais de profonds doutes sur mes capacités à m'épanouir dans ce sport (en raison d'un manque flagrant de confiance en moi), cette discipline m'est apparue comme une évidence. Je n'avais ni la forme d'un athlète olympique, ni la force nécessaire, pourtant rien ni personne n'aurait pu me faire changer d'avis. Je me suis donc de plus en plus intéressé à ce sport. J'ai regardé pendant plusieurs semaines des vidéos sur les quelques athlètes qui pratiquent ce sport en France. Puis j'ai fini par mettre le pied à l'étrier. Je n'en suis plus jamais parti et je n'ai aucun regret.

Je pratique le strong depuis près de 2 ans et demi maintenant. Mes performances sur de nombreuses épreuves ont pas mal progressé, ce qui m'encourage à persévérer.

Zydrunas Savickas
Et qu'en est-il de ton image auprès des autres aujourd'hui ?
Aujourd'hui, les choses ont bien changé en effet. Je fais partie de ceux qu'on apprécie, mais je pense que si je n'avais pas acquis cette force, les choses n'auraient pas beaucoup évoluées. Le monde est comme ça et c'est bien triste. Beaucoup de gens préfèrent désormais m'avoir comme ami.

Dans mon entourage, on me qualifie de monstre, pas pour l'aspect péjoratif du terme mais pour mon côté hors norme. Il faut dire que j'effectue des entraînements hors du commun. Quand je m’entraîne chez moi, mes voisins sont quasiment toujours derrière leur fenêtre à regarder. Lorsque je tire des camions dans la rue (car je ne peux pas le faire dans mon jardin), beaucoup de passants s'arrêtent et applaudissent la performance. 

Pour ce qui est de mon évolution, je ne laisse plus indifférent. Les hommes forts (je préfère utiliser le français plutôt que l'anglicisme strongman) ont, en général, une image différente des bodybuilders car nous ne sommes pas jugés sur l'apparence mais sur la performance, même si certains gabarits peuvent sembler impressionnants (avec des poids atteignant parfois plus de 180kg au-delà d'1m90).

Barbarian Strong Man
Peux-tu nous parler de tes entraînements ?
Le hasard n'a pas sa place dans ce sport. Tout est strictement organisé. Dans le strong, tous les muscles sont importants. Je n'en néglige aucun. 

Il y a tout d'abord les entraînements en salle, avec des séances de force sur 6 à 8 semaines, puis des séances pour faire du volume, sur 3 à 4 semaines. Ces dernières séances sont importantes pour laisser reposer le système nerveux. 

Je suis deux entraînements en salle par semaine et par groupe musculaire. Le lundi, ce sont les pectoraux et les bras. Le mardi, ce sont le dos et les épaules, puis les trapèzes. Le mercredi, j'enchaîne sur les jambes, puis une heure de cardio (en endurance), ainsi que les abdos. Je répète cette routine du jeudi au samedi. 

Je consacre en général mes entraînements du lundi au mercredi à des exercices de force, en 5x5 à 90% de mon 1RM (charge qui me permet de faire une répétition au maximum). Les séances des jeudi, vendredi et samedi sont axées sur le volume, avec des séries de 8 à 10 répétitions, principalement pour laisser à mon organisme le temps de se reposer pour la séance du dimanche (consacrée au strong). A partir du jeudi, on peut dire que je fais de la récupération active. 

Tous les dimanches sont consacrés aux entraînements de strong (donc généralement 4 par mois). Les 3 premiers, je m'entraîne sur des charges modérées (75% de mon 1RM) et je fais un maximum de répétitions. Le 4e dimanche, je réévalue mes maximums.

300 kg

Quels sont les objectifs fixés par ces entraînements ?
Le but des exercices d'endurance que je pratique le mercredi et le samedi est d'arriver à me démarquer par la vitesse sur les différentes épreuves. C'est pour cette raison que j'y consacre 2 à 3 bonnes heures par semaine. Pour le reste, je consacre 12h par semaine au renforcement musculaire et 3h par semaine au strong (sur une seule séance, le dimanche).

Lors de mes séances, je travaille plus spécifiquement à développer la force des avant-bras, car ce sont les muscles des avant-bras qui pilotent les mains (il n'y a pas de muscles dans les doigts). Pour y parvenir, je m'entraîne notamment à plier des barres de fer (grâce à des chutes que je récupère sur des chantiers). Je m'exerce parfois à rouler des poêles à frire ou à déchirer des bottins. 

Il faut savoir que la force des mains est déterminante dans toutes les épreuves de strong. Contrairement aux sportifs en salles, qui préfèrent sculpter leurs abdos ou leurs pectoraux, je préfère travailler mes prises pour avoir le plus de force possible dans les mains. Avec une bonne prise, je n'ai pas à reposer les objets lourds pour les reprendre et je peux continuer mes épreuves. 

Le strong est aussi un sport très technique. Et pour tout ce qui concerne les techniques d'entraînement, je bénéficie de l'aide de nombreux d'athlètes internationaux et nationaux. Bien que les athlètes soient en concurrence lors des compétitions, ils se soutiennent mutuellement pendant les entraînements. Dans ce sport, nous sommes là pour avancer ensemble.

D'ailleurs, aucun des athlètes que j'ai rencontré ne m'a sous évalué ou fait comprendre que je n'étais pas fait pour la discipline. J'ai, dès le départ, été conseillé et aidé par tous. Désormais, je prends moi aussi plaisir à conseiller les personnes qui veulent se lancer. J'ai créé une association sportive, la Team Barbarian, et j'ai su donner le goût de ce sport à trois sportifs qui avaient déjà de bonnes performances en salle. Ils continuent aujourd'hui les entraînements avec moi.

John Pall Sigmarson
Avec de tels objectifs et de tels contacts, tu souhaites te lancer dans la compétition ?
Je pense pouvoir d'ici peu participer à des compétitions européennes, en Allemagne ou en Espagne, car il n'y a pas vraiment de championnat en France (la discipline n'étant pas réglementée chez nous, ni organisée en fédération, il n'y a pas de compétitions officielles).

En Allemagne, des compétitions sont organisées par la GFSA (German Federation of Strenght Athletes), une fédération d'athlètes de force pure. Le strong a fait l'objet d'une présentation cette année au FIBO, un salon international de fitness qui a lieu tous les ans en Allemagne. 

En tout cas, si je devais commencer par une compétition, ce serait le Laszlo Classic.

Atlas stones
En quoi consiste les épreuves de ces compétitions ?
Les épreuves peuvent varier d'une compétition à l'autre pour éviter de favoriser certains types de concurrents. Ainsi, s'il existe une vingtaine d'épreuves possibles, les compétitions portent en général sur une huitaine d'épreuves.

Mais il y a bien entendu des épreuves dites classiques, celles que l'on retrouve quasiment à chaque compétition : les boules d'atlas (boules de plus de 130kg que l'on doit mettre sur un support en hauteur), ou encore la marche du fermier (épreuve dans laquelle on doit parcourir une distance maximum en un minimum de temps avec un valise de plus de 140kg dans chaque main). Le tirage de bus est lui aussi souvent présent dans les épreuves (un Boeing remplace parfois le bus).  

Matériel utilisé pour la marche du fermier
As-tu des épreuves de prédilection ? Et d'autres que tu maîtrises moins ?
Comme tout athlète, il y a des exercices où je me sens particulièrement à l'aise et d'autres ou j'ai des difficultés. Aux entraînements, je privilégie donc les exercices où j'ai encore de grosses marges de progression. Ceux où je me sens plutôt à l'aise sont les suivants : 
- le porté de boules d'atlas ;
- le tirage de camions ;
- le tire flip (retournement de pneus de 400kg environ) ; 
- la marche du fermier ;
- le super yoke ; 
- le dumbbell press (environ 85kg maximum) ;
- le husafell stone (je m'entraîne avec une ancre de bateau, le principe est le même) ;
- le car deadlift.

Par contre, les exercices ou je dois encore progresser sont les suivants :
- le tronc (développé épaule d'un tronc d'arbre) où je stagne à environ 135kg ;
- la croix de fer (je peux tenir une cinquantaine de seconde avec deux poids de 10kg) ; 
- la prise d'hercule (je manque de force dans les mains) ;
- le Keg Toss, épreuve où il faut jeter des poids à plusieurs mètres de hauteur.

Magnus Ver Magnusson
As-tu des modèles dans cette discipline ?
Bien entendu. Tout d'abord Louis Cyr, dont j'ai déjà parlé, et qui a marqué l'histoire du strong. Pour l'anecdote, il faut savoir qu'une de nos épreuves, le circus dumbbell (littéralement haltères de cirque), est souvent renommée the Cyr dumbbell. L'objectif de cette exercice est d'épauler puis de développer à une main, et au dessus de la tête, un haltère de 124kg (274 lbs).

J'aime également beaucoup les athlètes comme Magnus Ver Magnusson, John Pall Sigmarson, ou Bill Kazmaier. Concernant les athlètes actuels, Marius Pudizanowski et Zydrunas Savickas sont en quelque sorte mes modèles.

Matériel utilisé pour le car deadlift
J'ai remarqué sur une de tes vidéos des appareils d'entraînement peu communs. Comment trouves-tu ces appareils ? Est-ce que tu les crées toi-même ? 
Oui. Je fabrique moi-même la plupart de mes appareils. Moi qui, étant gamin, m'étais juré de ne jamais faire de travaux manuels car je trouvais ça dégradant, j'ai dû apprendre à souder !

J'ai donc réalisé la plateforme pour le soulevé de véhicule (car deadlift), mais aussi le « super yoke » (le porteur) et les valises. J'ai réalisé les boules d'Atlas à partir de moules commandés sur un site de force. Pour les pneus de tracteur (de 250 à 400kg), je les récupère dans la benne d'une enseigne spécialisée avant qu'ils ne partent à la décharge (je contribue en quelque sorte à préserver l'environnement en les recyclant).

Tout le matériel me reviendrait normalement à 4 000 euros à l'achat. Comme je conçois tout moi-même, je n'ai déboursé que le prix des matériaux soit environ 600 euros, auxquels s'ajoutent 350 euros pour les poids (plus de 400kg) commandés sur un site spécialisé.

Light, ce midi

Suis-tu également un régime particulier ?
La diète, bien que moins restrictive que pour un bodybuilder, reste très élaborée car il me faut les bons nutriments dans les bonnes proportions. 

Même si en tant que « strongman » le taux de masse grasse importe peu, j'essaie globalement de réduire ce taux et de prendre en muscle sec, mais c'est un travail sur le long terme. Mon idéal serait d'atteindre un poids de 150kg. Je ne sais pas si c'est possible naturellement, quoi qu'il en soit j'irai au bout de mes limites génétiques et le travail est encore long pour atteindre ce niveau. 

Je fais 3 repas et 3 collations par jour. Je mange environ 400g de protéines par jour (300g issus de l'alimentation, 100g issus de protéines en poudre). Je complète la protéine en poudre par une matrice d'acides aminés essentiels pour soutenir la synthèse des protéines. 

De temps à autre, il m'arrive de faire des cures de créatine (je privilégie la Kre-alkalyn, car les autres types de créatine se transforment en déchet avant d'avoir accompli le travail que l'on attend du produit). Je ne prends rien d'autre. 

Je prends également 120g de lipides et environ 500g des glucides par jour. 

Pour ma diète, j'ai la chance d'avoir une ex compagne nutritionniste. Auparavant, j'avais le privilège d'être suivi sur le plan nutritionnel par Nathalie Camou, que je tiens à saluer d'ailleurs.

Préparation d'une séance de strong
Quels conseils pourrais-tu donner à une personne qui voudrait se lancer dans ce sport ?
Tout le monde ne peut pas se lancer car ce sport requiert un niveau minimum indispensable en musculation. En effet, un homme fort ne travaille pas avec des charges inférieures à 120kg. Avant de commencer cette discipline, il faut déjà pouvoir déplacer un tel poids. 

Pour ceux qui voudraient débuter, je leur conseillerai de se concentrer tout d'abord sur la musculation. Ciblez les exercices qui développent la force et laissez les machines à poulies au second plan. Squat, développé militaire, soulevé de terre, développé couché, vous devez privilégier les exercices où seuls vos membres feront le mouvement, sans aucun autre artifice. 

Attention toutefois car beaucoup de sportifs pensent qu'ils déplacent réellement la charge inscrite sur la machine. Cependant, lorsqu'un sportif travaille sur une charge de 100kg, le jeu des poulies diminue largement la masse vraiment supportée par celui-ci. 

Par contre, ceux qui ont déjà un bon niveau en musculation sont les bienvenus. Mais, il n'y a pas de secrets, vous allez devoir faire comme tout le monde et vous entraîner en musculation jusqu'à ce que vous ayez un minimum de performance.

Stanislas
Pour te rencontrer, solliciter tes conseils, ou tout simplement te soutenir le moment des compétitions venu, comment faire ?
Rien de plus simple, il est tout d'abord possible de suivre l'association que je préside, Barbarian Strongman, sur notre page facebook (https://www.facebook.com/TeamBarbarian) ou encore de me contacter sur le site internet www.barbarian-strongman28.fr (à la rubrique contact).

Il est également possible de me suivre directement sur mon profil facebook (en tapant Stanislas Piotrowski).

Je vous invite également à assister aux démonstrations, ou à me rencontrer lors de l'événement « Strongman 2014 », organisé le dimanche 15 juin à 15h, devant le gymnase Marcel Cerdan, à Neuilly-sur-Marne (93).

Barbarian Strong Man
Merci encore pour cet entretien. Pour terminer, le mot de la fin ?
Je voudrais simplement dire ceci : qui que l'on soit, quelle que soit sa condition de départ (physique, sociale...) et quel que soit le point où l'on veut arriver (en terme de condition physique, d'ambition professionnelle...), il ne faut jamais laisser rien, ni personne nous mettre des bâtons dans les roues. 

Trop de personnes se laissent persuader par un tiers qu'elles ne pourront pas le faire, parce que tel autre n'a pas réussi. Éloignez de vous les personnes ayant des pensées négatives à votre égard, celles qui vous décourageront. Vous n'avez rien à prouver à personne. Les seules limites que vous devez dépasser sont vos propres limites... Et vous avez la vie pour cela.

Article rédigé par Jérôme - Paris

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

De arte gymnastica

De arte gymnastica - Illustration
Cela ne vous rappelle rien ?

Quand je regarde les boot camps proposés par Greg ou les street workouters, je ne peux m’empêcher de penser à Jérôme Mercuriale. 

Ce médecin a écrit un traité en 1569 : De arte gymnastica. Ce texte a marqué la naissance de la médecine du sport. 

Le texte est divisé en six livres, dont chacun porte sur un aspect particulier de la gymnastique. Cela va d’une description de la gymnastique dans le but de rester en bonne santé, aux bienfaits de la marche, de l’équitation et de la chasse. Pour lui, le sport a des vertus thérapeutiques. Il décrit, comme pourrait le faire Greg dans ses programmes, le temps, le lieu et la durée des exercices, en préconisant au préalable les échauffements et les étirements. Dans son 6ème livre, sont évoqués les effets sur la santé des exercices vocaux, de la lecture, du rire et des larmes. Il précise aussi que pour préserver sa santé il faut éviter les plats trop riches et les banquets trop somptueux. 

Son texte repose sur les connaissances des romains dans le domaine. A cette époque les exercices étaient divisés en trois branches : la gymnastique proprement dite, l’athlétisme de guerre, la gymnastique médicale.

La gymnastique guerre avait pour seul but la formation des hommes, des femmes et des enfants afin de renforcer le corps et le préparer pour résister aux rigueurs de la guerre . 

La gymnastique de sport est inventée par Hercule à Olympie, mais bientôt critiquée car les athlètes qui la pratiquaient sont aveuglés par le souci obsessionnel du corps et par le désir de gagner.

La gymnastique médicale a pour but principal le maintien dans un état de santé optimal , grâce à la pratique d'exercices ajustés. 

Jérôme Mercuriale
Eh oui, nous ne sommes qu’au XVIeme siècle... Jérome Mercuriale est considéré comme le fondateur de la médecine sportive. Il est né à Forli – Italie – le 30 septembre1530. Après de brillantes études de médecine, il est nommé à la chaire de l’université médecine de Padoue en 1569. Bientôt appelé comme médecin personnel de l’empereur Maximilien à Vienne, il est anobli par le monarque qui lui montre ainsi sa satisfaction. Il décède de maladie à Forli en 1606.

Article rédigé par Jérôme - Ploemeur 

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

Initiation gratuite au Football Australien

Les Paris Cockerels soutiennent l'association Laurette Fugain
Depuis un an, les Paris Cockerels ont une amitié forte avec l'association Laurette Fugain

Les Paris Cockerels ont hâte de rendre hommage aux bénévoles de l'association à travers une initiation à leur sport atypique, samedi 17 mai 2014, au stade du Polygone à Vincennes.

L'initiation commencera à 14 heures mais suivant la météo, un pique-nique pourra être organisé au préalable.

L'initiation est néanmoins ouverte à tous, c'est un moment de partage :)

Pour vous y rendre en transport : Métro Château de Vincennes L1 et bus 112 trois stations

En voiture, se rendre au château, prendre la direction du Parc Floral. Lorsque vous atteigniez une place avec un obélisque, les terrains sont à droite et les parkings nombreux.

Des vestiaires pourront être à votre disposition

Venez nombreux !

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

lundi 5 mai 2014

Adeline au 10 km de Balma

Adeline - 22 ans - Toulouse
Adeline m'écrit à la veille du 10 km de Balma. Elle veut s'accrocher au meneur d'allure 48 min (en novembre dernier, elle était à 49'35), c'est une course très importante pour elle ! Adeline s'est aussi mise au hiit toute seule (génial!) ! Elle est un peu fatiguée en ce moment, fatigue physique et morale, mais ça va passer, c'est sûrement parce qu'elle se met trop de pression pour perdre du poids. Mais toujours motivée à fond, à fond ! 

Le jour venu, Adeline réalise le 10 km de Balma en 47'50 ! Sachant qu'elle n'était vraiment pas sûre du tout d'être capable de le tenir en 48' !!!! Tout cela avec un kilo en trop grâce à cause de Pâques ... lol. Adeline est  super satisfaite!! Ça remotive à bloc et surtout redonne confiance en soi alors qu'elle avait l'impression d'avoir trop peu progressé !

Il faut se donner des objectifs. Tu es un exemple ! Bravo, Adeline !

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

Thomas - Compiègne & Amiens - Coach Capra



Originaire de la baie de Somme, je suis préparateur physique, coach sportif et entraîneur de handball. Pour cela, je possède des diplômes universitaires, professionnels et fédéraux dans le domaine du sport.

Toute la rigueur, les techniques d’entraînement et de préparation physique acquises au cours de ma vie sportive en milieu scolaire et/ou de compétitions, m’ont donné envie de me tourner vers le coaching afin d’aider d’autres personnes à évoluer vers leurs objectifs, canaliser leur énergie, organiser leur vie en prenant soient d’elles, leur corps et leur esprit.

Expérience technique
Après être passé par le football et le karaté, je pratique aujourd’hui le handball, la musculation et le tennis.


Expérience pédagogique 
- 8 ans d’expérience dans la préparation physique avec publication d’expériences dans une revue scientifique internationale du sport en collaboration avec le Qatar,
- 10 années d’entraînement de handball allant des jeunes de 5 ans aux plus de 18 ans.
- Entraînement au niveau national de jeunes et d’adultes,
- Préparation physique d’un public, féminin et masculin, de 5 à 60 ans, dans diverses disciplines telles que le handball, le football, le tennis, la boxe, le cyclisme, la natation,
- Elaboration de programmes personnalisés et de suivis pour des particuliers voulant atteindre des objectifs tels que la prise de masse musculaire, le renforcement musculaire, l’amincissement ou le raffermissement.

Spécialités 
- Amélioration Vitesse / Détente / PMA 
- Renforcement / Définition / Croissance musculaire
- Amincissement
- Préparation Physique spécifique suivant la discipline

Qualifications
- Licence de STAPS mention Entrainement-Performance
- Diplôme Universitaire de Préparation Physique de Dijon.
- DEJEPS de Handball
- Niveau 4 jeune et adulte fédéral de Handball 
- Formation à la méthode Grégory Capra
- Formation en conseils alimentaires Grégory Capra

Loisirs - divers 
- Sports (handball, musculation, tennis, course à pied…)
- Musique
- Films
- Histoire

Pour contacter Thomas : manager@gregory-capra.com

dimanche 4 mai 2014

Tutoriel et atelier drapeau

Nicolas au drapeau
Le drapeau ou human flag est la figure de l'année. J'entends souvent mes amis me dire : "J'aimerais trop réussir le drapeau". C'est pour cela que j'ai mis à l'agenda des boot camps récents un atelier drapeau c'est à dire quelques minutes pour apprendre ou se perfectionner.   

Karim au drapeau
Effectuer le drapeau humain est assez impressionnant et c'est un excellent moyen de renforcer ses muscles stabilisateurs. Il faut évidemment une bonne condition physique mais rares sont ceux qui peuvent maintenir cette position sans technique de base, beaucoup de pratique et un certain entraînement.

Karim
Tout d'abord, vous avez besoin d'un poteau pour réaliser votre drapeau. Trouver le bon peut avoir un énorme impact sur ​​votre performance. Il ne doit pas être trop petit, car cela nuirait à votre main d'appui (en bas) ou trop gros pour affaiblir votre grip. La bonne taille est d'environ 6 à 7 cm de diamètre. Il doit fournir une bonne adhérence et être assez grand pour vous permettre de placer les deux mains où vous voulez. 

Nicolas
Des barres horizontales parallèles fixées à une hauteur différente peuvent aussi être utilisés. Cela permettra à vos mains d'être placées dans une position naturelle et renforcera votre soutien. Vous pouvez également faire le drapeau sur un objet vertical que vous pouvez trouver dans votre cour, dans la rue ou à la salle de sport.

Nicolas
La position des mains est essentielle. L'espace que vous mettez entre elles est à votre convenance, mais vos bras doivent former un angle d'au moins 90 degrés lorsque vous êtes en position de drapeau. La main supérieure doit être placée autour de 20 cm au-dessus de votre tête. Après quelques essais, vous devriez avoir une bonne idée d'où vous êtes le plus à l'aise pour mettre la main inférieure.

Thomas
Afin de renforcer votre grip, mais aussi pour soulager votre effort et à prévenir la rotation autour du poteau (problème de l'équilibre), vous devez utiliser une prise mixte. Les paumes de vos mains ne doivent jamais être orientées dans la même direction. Si vous utilisez un mât vertical, les deux pouces doivent pointer vers le sol. Si vous utilisez des barres horizontales, les deux pouces doivent pointer derrière vous quand vous faites le drapeau.

Karim
Maîtriser le balancement est probablement la partie la plus importante. La première étape du balancement est de préparer d'abord le haut du corps . Lorsque vos mains sont placées, redressez vos bras et verrouiller les deux coudes . Vous devez ensuite partiellement faire face à la perche et balancez votre jambe arrière (celle qui sera en position haute au final) . Ce mouvement va vous donner un certain élan . Quand vous sentez que le moment est venu, pousser avec l'autre jambe pour terminer votre swing . Ne pas pousser trop fort, juste assez pour atteindre la position horizontale.

Karim
Juste avant que le pied d'appui ne se soulève du sol, commencer de tourner votre tronc pour aligner vos épaules avec vos mains et mettre tout votre corps droit. En accédant à la position horizontale, resserrez vos jambes.

Isabelle
Au lieu de faire face à la perche, certains préfèrent aligner leur corps avec leurs bras depuis le début. Avec les pieds touchant encore le sol, le corps est presque droit et faisant un angle d'environ 45 degrés avec le poteau. Le balancement à partir de là est similaire à celui expliqué précédemment, sauf qu'il n'y a pas de véritable "coup de pied arrière" avec la jambe supérieure. Vous appuyez simplement sur le niveau inférieur.

Isabelle
Une fois que la position de drapeau est atteinte, donner tout ce que vous avez pour la maintenir. Concentrez-vous sur vos bras, vos épaules et votre tronc. Une fois cette partie correcte, assurez-vous que les jambes sont droites et collées. C'est une excellente idée de demander à un observateur de dire si la forme est correcte et si la position est parfaitement horizontale. Il est difficile de se concentrer sur ce sujet et savoir ce que vous faites mal tout en tenant le drapeau.

Isabelle
Vous l'avez compris tout cela est assez complexe, c'est pourquoi mes prochains boot camps comprendront un atelier drapeau, ce qui ne vous empêche pas de vous entraîner aussi chez vous !

Pour participer au boot camp : manager@gregory-capra.com

Votre coach est-il un homme comme les autres ?

Grégory Capra - Coach sportif
A travers leurs messages et leurs commentaires sur mon blog ou sur Facebook, beaucoup d'entre vous se demandent à quoi peut bien ressembler la vie quotidienne d'un coach. 

Certains imaginent leur coach se lever en plein hiver à 4 heures du matin pour courir 50 km pieds nus à travers la plaine de la Crau avant de faire 300 tractions, 500 pompes et bien d'autres exercices dignes d'un guerrier spartiate... Une fois ce léger échauffement effectué, votre coach, de retour au bercail, se mettrait alors à dévorer un petit déjeuner gargantuesque pour faire le plein de protéines, de fibres et de vitamines.

D'autres pensent que leur coach, disponible à toute heure du jour ou de la nuit tel un super héros des temps modernes, accourt au volant de sa "coachmobile" pour répondre aux appels en détresse de tout sportif, débutant ou confirmé. Veillant au grain, il surgirait dans votre cuisine à 2h00 du matin, alors que pris d'une petite fringale, vous venez d'ouvrir le frigo et vous apprêtez à savourer une bonne tranche de pain de campagne aux rillettes ou à abandonner toute résistance devant une grosse part de gâteau au chocolat surmonté de crème chantilly. Sermonné par votre coach, vous n'avez plus alors d'autres choix que de manger une pomme et de boire un verre d'eau avant de retourner vous coucher, fier de ne pas avoir cédé devant tant de tentations.

Bien assis dans votre fauteuil au cinéma, alors que la salle s'est à peine éteinte et que les bandes annonces viennent tout juste de commencer, au moment où votre main plonge dans le paquet de pop-corn pour en ressortir avec une abondante poignée de cette gourmandise, vous sentez une petite tape sur l'épaule. Et là, assis derrière vous, votre coach, tel le preux chevalier parti en croisade contre les mauvaises habitudes, vous réprimande et vous invite à délaisser ces vilaines calories pour plutôt déguster une barre protéinée.

D'autres se figurent enfin que leur coach, alors qu'il quitte la salle de sport après sa séance quotidienne, doit, telle une superstar, se frayer un chemin à travers une foule de fans en délire. Ces groupies, désireuses d'obtenir un autographe, une photo avec leur idole ou tout simplement d'apercevoir "LA" légende, seraient, sous le coup de l'émotion, pour certaines au bord de l'évanouissement (je les comprends). 

Pour répondre à vos interrogations, j'ai aujourd'hui décidé de lever un coin de voile. Et même si cette révélation risque de ternir un peu le mythe, je tenais juste à vous dire ceci : votre coach est un homme comme les autres !

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

Sport à la plage 2014 : Luc


Luc - Le 2 mai à la plage de Rochelongue
Luc profite du premier pont du mois de mai pour faire une escapade en Languedoc. Pour ce très long week-end, il a choisi une destination réputée et connue de tous : Le Cap d'Agde. A plusieurs centaines de kilomètres de son entraîneur, Yann, coach Capra à Lyon, et de moi-même, il croit être tranquille...

L'erreur de Luc
Mais c'est l'erreur !!! Le 1er mai, en terrasse, au Cap d'Agde, Luc déguste une coupe de glace avec crème chantilly et caramel fondant, un énorme écart à son régime alimentaire qu'il affiche sur son mur Facebook. Dommage...

La plage de Rochelongue
Pour éviter la punition, Luc s'inflige une série de pompes sur la plage de Rochelongue, bordées d'espaces verts et directement desservie par "Les Ramblas" du Mail de Rochelongue. 

Tu es pardonné, Luc ! Et je valide bien sûr ces clichés pour mon concours photo « Sport à la plage 2014 ».

Pour m'envoyer vos photos de sport à la plage : manager@gregory-capra.com

Boot camp Capra Paris - Complet / Cardio


Paris - Quai de Valmy
"Complet / Cardio", un renforcement musculaire de l'ensemble du corps avant une séance de cardio-training qui vient conclure la série après les boot camps 
- "Membres supérieurs / Cardio" 
-"Membres inférieurs / Cardio" :
 
Pompes
Pompes, tractions, crunches, squats, fentes,..., les exercices s'enchaînent méthodiquement pour un travail complet de l'ensemble des groupes musculaires sous un soleil enfin revenu. 



Karim
Karim a eu le malheur de rater son train, c'est donc une séance sans repos qui l'attend, avec des exercices à la difficulté intensifiée comme ces pompes très écartées qui le préparent à réussir la planche. 




 
Garçons et filles

Les boot camps sont mixtes, les exercices aussi. Pompes, tractions, fentes, squats, saut à la corde, cela vaut autant pour les garçons que pour les filles qui sont d'ailleurs parfois plus fortes !


Human flag
Et, au bord du canal Saint-Martin, ils finissent en drapeau !

Bravo à toutes et à tous !

Pour participer au prochain boot camp : manager@gregory-capra.com

samedi 3 mai 2014

Mur peint : Zlatan Ibrahimovic

Zlatan Ibrahimovic
S'il est absent des terrains depuis quelques semaines, Zlatan Ibrahimovic est toujours dans nos coeurs. En exclusivité, je vous dévoile le mur peint, encore en chantier, qui met à l'honneur l'attaquant du PSG. Ce nouveau lieu, un futur incontournable du tourisme dans la capitale, se trouve sur le quai de Valmy, à l'angle de la rue de Marseille (cela ne s'invente pas !). 

N'aie peur de rien
C'est une découverte faite en rentrant en footing du boot camp au quai de Valmy. Les slogans "N'aie pas peur", qui rappelle aussi l'adresse du pape Jean-Paul II à ses frères polonais opprimés par le communisme, et "Risk everything" collent bien avec nos activités sportives le long de ce même quai.

Demain toute la presse en parlera mais vous pourrez dire que vous le saviez avant !

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

La musculation après 45 ans

Jérôme - Ploemeur - 45 ans
Jérôme a été suivi par différents coachs sportifs, ces dernières années, et plus récemment par mon équipe. Son objectif ambitieux est de se construire un corps volumineux, musclé, sec et dessiné comme celui des modèles en couverture du Monde du Muscle. Je cite ce magazine pour vous donner une idée de l'ampleur du défi ! 

Jérôme, le 2 mai 2014 en salle de sport
Un breton et un vieux (lol), c'est têtu ! Avec Jérôme, je dois autant travailler sur le coaching mental que sur le coaching sportif. Il faut réussir à lui faire changer ses habitudes alimentaires et ses méthodes d'entraînement, il faut lui apprendre à être patient... Il est très exigeant !!!

Ca vient !
Jérôme bénéficie d'un programme en ligne (plan d'entraînement et conseils alimentaires) qu'il doit essayer de suivre à la lettre lorsqu'il est dans le Morbihan. A l'occasion de ses passages dans la capitale, Jérôme est entraîné personnellement par Saïd-Raphaël, coach Capra à Paris, et moi-même puis s'accorde une pause bien-être avec Nicolas, masseur Capra à Paris.

Je suis vraiment satisfait des progrès de Jérôme qui prouvent qu'il n'y a pas d'âge pour se mettre à la musculation. 

Bravo, Jérôme !

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

Blanquette de veau à l'espagnole

Blanquette de veau à l'espagnol
Lionel est un cuisinier original, gourmet et gourmand. Il ne fait pas toujours attention à la légèreté des plats. Pourtant, cette fois-ci, il m'a préparé une recette tout à fait diététique : la blanquette de veau à l'espagnol.

Les ingrédients
- 800g de blanquette de veau (morceaux maigres) 
- 2 oignons 
- 3 courgettes moyennes 
- 1 aubergine 
- 2 poivrons 
- 1 grosse boîte de tomates pelées 
- 4 gousses d'ail épluchées 
- 10 tranches de chorizo doux ou fort selon votre goût 
- quelques olives noires 
- épices à l'espagnole

La préparation
- Rincer et préparer vos légumes. Les couper en cubes moyens.
- Dans un grand faitout, faire revenir les morceaux de veau dans un mélange huile/beurre. Pas besoin d'en mettre beaucoup.
- Lorsque la viande est bien dorée, ajouter l'ensemble des légumes préparés. Une fois qu'ils ont sué, ajouter les tomates pelées avec leur jus ainsi que l'ail.
- Couper les tranches de chorizo en lanières. Les ajouter à la blanquette avec les olives (de préférence avec leurs noyaux).
- Terminer avec 1 à 2 cuillère à soupe d'épices espagnols (facultatif). Saler/poivrer selon votre goût.
- Laisser cuire à feu doux pendant une heure, voire plus si vous aimez les légumes bien confits. C'est encore meilleur le lendemain !

Muy bien, Lionel ! Gracias !

Pour m'envoyer vos recettes : manager@gregory-capra.com