Le cheat meal est un repas au cours duquel vous vous accordez un temps de pause dans votre régime. C’est un moment de détente où vous redécouvrez le plaisir d’aliments que vous vous interdisiez ou limitiez.
Les études et l’expérience des bodybuilders (habitués aux régimes très restrictifs) ont prouvé que s’accorder un « repas libre » de temps à autre permettait non seulement de garder le cap, mais également de relancer le métabolisme et les performances en salle. Le cheat meal est particulièrement intéressant pour les pratiquants de sports d’endurance, mais également et surtout aux personnes qui pratiquent la musculation et qui suivent un régime de définition musculaire.
Il y ceux qui préconisent un repas au cours duquel on mange sans limitation et ceux qui ont une approche plus modérée : simplement augmenter la quantité de glucides sur une journée mais de provenance saine comme l’avoine, le riz, les céréales complètes, les patates douces, etc.
La fréquence de ces cheat meals dépend de l’avancement de la sèche. Plus la définition musculaire est poussée, plus l’on peut rapprocher les cheat meals.
Vous faites des séances de plus en plus catastrophiques, vous ne ressentez plus de congestion et plus de force à l’entraînement, vous avez souvent froid, la démotivation s’installe, la fatigue vous gagne vraiment très facilement, la fonte des graisses est vraiment ralentie… avant toute chose, il faut garder à l’esprit que nous employons « cheat meal » au singulier, donc merci d’en prendre note ! Cela veut dire que le cheat meal ou day reste occasionnel ! Chaque repas ne peut décemment pas être un cheat meal, auquel cas c’est une cheat life faite de shit food !
Attention cependant à certains aspects souvent ignorés : l’organisme est habitué à une certaine hygiène de vie (apport calorique réduit, aliments sains ou non transformés etc.), après un cheat meal il est donc possible de ressentir un soudain problème de transit le lendemain, des ballonnements, bêtement des problèmes de peau, etc.
Et surtout, problème et pas des moindres, à anticiper, il peut redéclencher une addiction pour la malbouffe. Être donc bien vigilant à se faire plaisir à un instant T uniquement, sans retomber dans ses travers une fois le repas clos. Le cheat meal est efficace s’il est rare. La règle du « foutu pour foutu » n’est donc pas applicable. « Allez, j’ai mangé un burger-frites avec un paquet entier de brownies ….
L'un des principaux problèmes de la diète hypocalorique, c'est que votre corps finit par s'y habituer. Pour réagir à la restriction calorique, il va ralentir son métabolisme, notamment en réduisant la sécrétion de certaines hormones. Or ce phénomène est contre-productif pour vous puisque vous voulez justement avoir un métabolisme très actif pour brûler le plus de calories possibles.
L’intérêt de ce repas ou de ce jour de relâche, c'est d'envoyer un message à votre organisme pour lui faire comprendre que vous n'êtes pas vraiment en manque de calories, qu'il n'y a pas de raison de diminuer son métabolisme. Le cheat meal vous permet donc de conserver un métabolisme suffisamment haut pour continuer à profiter d’un plaisir occasionnel
En résumé :
• Débuter le concept du cheat meal après une période d’alimentation saine d’au moins deux semaines, afin que l’organisme se déshabitue du sucre et gras.
• Un cheat meal par semaine.
• Rester raisonnable et garder à l’idée que c’est UN SEUL REPAS.
• Effectuer le cheat meal le week-end afin de ne pas impacter votre vie sociale (anniversaire, restaurant en amoureux, etc.).
• S’entraîner avant un cheat meal afin que celui-ci recharge les muscles en glycogène.
Bon appétit avec modération !