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Lutteurs |
L'Agence Régionale de Santé d'Île de France alerte sur la vitesse de propagation de la variole du singe, une maladie infectieuse virale. Découvert et présent en Afrique, ce virus est aujourd’hui recensé en France sans notion de voyage ni de contact avec des voyageurs en provenance d’Afrique.
Le virus de la variole du singe peut se transmettre de l’animal à l’homme mais aussi d’un être humain à un autre.
La transmission entre humain (via un contact avec une personne infectée) peut se produire lors :
- d'un contact prolongé (à moins de 2 mètres pendant 3 heures) au travers de sécrétions respiratoires (postillons et micro gouttelettes projetés dans l’air lors d’un échange avec une personne),
- d'un contact étroit et direct avec cette personne via les lésions cutanées (plaies, croûtes), les fluides corporels (sang, salive, sperme), ou les muqueuses (bouche, anus, orifices naturels produisant du mucus),
- d'un contact avec des objets ou du linge contaminés par la personne
La période de contagiosité commence dès l'apparition des premiers symptômes.
Les symptômes peuvent apparaître après une période d’incubation de 5 à 21 jours (le plus souvent 6 à 13 jours). Une personne malade peut contaminer dès l’apparition des symptômes et jusqu’à la cicatrisation des lésions.
L'ARS Île-de-France fait la liste des personnes à risque :
- toute personne ayant eu un contact physique direct non protégé sans notion de durée avec la peau lésée ou les fluides biologiques d’un cas probable ou confirmé symptomatique, quelles que soient les circonstances y compris rapport sexuel, actes de soin médical ou paramédical, ou un contact physique indirect par le partage d’ustensiles de toilette, ou le contact avec des textiles (vêtements, linge de bain, literie) ou de la vaisselle sale utilisés par le cas probable ou confirmé symptomatique,
- toute personne ayant eu un contact non protégé à moins de 2 mètres pendant 3 heures avec un cas probable ou confirmé symptomatique (ex. ami proche ou intime, partenaire sexuel habituel même en l’absence de rapports sexuels, personnes partageant le même lieu de vie sans lien intime, voisin pour un transport de longue durée, personnes partageant le même bureau, acte de soin ou d’hygiène, même classe scolaire, salle de TD universitaire, club de sport pour les sports de contact, salles de sports, ...).
La question se pose donc : "Faut-il rendre le vaccin contre la variole du singe obligatoire pour les sportifs ?