Nous arrivons sur place. Un vaste terrain de pratique de sports collectifs. « Grégory va pouvoir s’en donner à cœur joie ! ». Nous nous plaçons à un endroit assez ensoleillé mais le soleil n’a eu aucune espèce d’importance dans le choix de ce terrain bien sur ! Tout le monde n’est pas encore arrivé. Le temps de se présenter aux joueurs qui nous invitent à participer à leur entraînement. Un groupe qui a l’air fort sympathique, constitué de français et d’anglophones, je suppose des Australiens. Nous nous faisons assez discrets pour le moment. Le bootcamp va bientôt commencer, tout le monde (enfin presque) se change.
Petit échauffement
Round 1 : Pompes-cuisses. Gregory devait s’occuper sérieusement du groupe de foot australien. Il leur a préparé un bootcamp adapté à la pratique de leur sport. Nous commençons par des séries de variantes de pompes. Je suis assez serein encore (tout comme mes amis car nous avons l’habitude grâce au dimanche matin. Cependant, j’espérais qu’il ne ferait pas trop de séries, histoire de ne pas avoir l’air à côté de mes pompes. Très vite, nous sentons que Grégory veut nous casser les muscles ! Les séries s’enchaînent, le rythme est soutenu (mais en connaissant la « pile énergizer Greg », cela n’est pas étonnant). Je reste concentré. Puis, nous passons assez vite à des exercices qui vont viser les cuisses. Des petits sauts en alternance avec des squats dynamiques (pas si facile de faire l’exercice à fond tout le temps !). Effet garanti, je commence à sentir mes cuisses chauffer. Je regarde autour de moi pour voir comment s’en sortent mes amis et les footeux. Bon, tout le monde suit… Je suis… L’ambiance est bien sérieuse pour le travail mais Greg a sa recette pour détendre les esprits et dédramatiser ceux qui ont l’air de tricher… oui oui… Pendant tout ce temps, Yoann, un coach Capra présent s’assure que tout le monde fait les exercices dans les bonnes positions pour éviter tout désagrément articulaire ou musculaire.
Première pause. « Buvez de l’eau, soufflez » conseils de Greg, on se doute qu’il a toujours l’intention de mettre la barre haut. Pas de petits efforts au bootcamp ! Nous échangeons nos niveaux de forme avec les amis. Pour l’instant, tout va bien, mais on espère toujours aller jusqu’au bout. On ira !
Round 2 : Travail des jambes. Je suis prêt, et j’en profite pour évaluer mon état par rapport au grand groupe franco-Australien. Bon, je ne suis pas parmi les plus fatigués. Ca donne du courage de se comparer et de voir ou en sont les autres. Grégory attaque maintenant les choses sérieuses. Il fait succéder des exercices qui auront pour but de vérifier et travailler la synchronisation des jambes et des bras (nous retrouvons d’ailleurs des exercices connus de nos rendez-vous bootcamp du dimanche matin, c’est agréable de voir des exercices familiers qui nous paraissent pour le coup faciles). Synchronisation des membres inférieurs, en position statique ou mobile, pas chassés, courses genoux levés ou contact pieds-fesses, marche avec grandes enjambées pour lesquelles la consigne est de bien effleurer le sol avec le genou qui est en arrière. Des consignes simples que je connais et que je mets en application… Mais bon parfois, le fatigue se profilant, les mouvements sont moins précis, pour juste « arriver jusqu’à la fin » (variante… au top de Greg, on fait une voire 10 pompes… évidemment, sinon c’est trop facile… Merci Greg !). Je commence à montrer des petits signes de fatigue, mais après avoir fait un nouveau tour des autres participants… Je ne suis pas le seul. Aller, je peux continuer… Arrive la pause !
Sprint
Round 3 : Travail de sprint. (La partie où je suis le moins bon a priori, il va falloir être au niveau). Notre coach nous explique le prochain exercice. 3 séries de 3 sprints progressifs. Sur une distance de…100m environ, la consigne est claire : courir de manière progressive avec à mi-parcours une forte accélération pour un sprint à l’arrivée. Dans cet exercice, Yoann tient les couleurs de l’équipe Capra en finissant souvent premier ou deuxième, car Wilfried (un footeux qui, selon moi ne connaissant pas les postes de ce sport, tiendrait bien le rôle de celui qui court vite dans une équipe de football américain). Quant à moi… Je gère ma fatigue. Souvent, il est plus facile après une série de gérer son énergie pour donner tout le temps en évitant de tout donner dès le début et être à bout d’énergie et souffle très vite. Ma mission est surtout de montrer le niveau des bootcampeurs du dimanche c’est ce que je me suis donné comme défi. Montrer l’efficacité de l’entraînement du « Capra way » !
En jetant un coup d’œil pendant la course, je vois que je suis légèrement en dessous du groupe des sportifs. Mais on verra à la fin qui tient le rythme. Grégory nous propose de penser en « esprit d’équipe ». Nous devons courir en groupe, et tous avancer en même temps, mais à fond. Cette consigne, je l’apprécie et je monte le niveau pour ne pas faire baisser le niveau. Je tiens le coup. Je m’offre le luxe de faire 2 séries un peu en retrait pour soutenir mon amie bootcampeuse Charlotte (seule fille à faire l’entrainement jusqu’au bout !) et essayer de la motiver. Bon d’accord, cela m’a permis de moins donner. Greg me le fait remarquer. Il reconnaît les tricheurs, même si ma cause n’est pas égoïste. Charlotte a besoin de récupérer donc se met sur la touche en me donnant pour consigne de porter nos couleurs… Alors je monte le niveau. Et je tente de tenir la pole position dans les dernières séries. On sent le physique des sportifs qui commence à montrer les signes de fatigue. J’en profite pour donner un peu plus pour me permettre de montrer une bonne image des bootcampeurs avec mes amis. On se motive entre nous. On essaie de se dépasser les uns les autres. La pause est enfin proche !
Wilfried
Round 4 : Les réflexes. Grégory souhaite voir le réflexes des footeux. Les exercices qui suivent vont nous permettre de voir comment nous réagissons pour passer d’une position à l’autre en état de réflexe. Position pompe, et au top, on se relève, se retourne et sprint jusqu’au coach. Puis version accroupie, puis accroupie, et au top, position pompe, se relever, se retourner et sprint. J’étais assez content de mes réflexes et du coup j’ai essayé de donner un peu plus au niveau du sprint pour me dépasser et essayer d’être dans les premiers à l’arrivée. Après ces quelques exercices, les cuisses ont bien été sollicitées et le souffle commence lui aussi à montrer des signes de faiblesse. Je m’inquiète un peu, mais ouf, c’est terminé. Nous arrêtons cette partie de l’entraînement. Après des conseils d’entraînement que notre coach donne aux sportifs, ces derniers nous invitent à une initiation à leur sport. Qu’à cela ne tienne !
Yoann
Et hop me revoilà sur le terrain à écouter les premières consignes qu’un footeux me donne pour manipuler le ballon qui a la taille d’un ballon de rugby mais semble sensiblement plus petit : « prends le ballon comme ceci, les mains doivent être au niveau des coutures légèrement inclinées et tu frappes la balle pour une passe avec le point sur le côté pour l’instant ». Consigne claire. La théorie est encore une fois bien simple, mais la pratique pas triviale. Ainsi, nous échangeons à tour de rôle les passes. De différentes façons, avec la main gauche, avec la main droite. Dès les exercices, on sent l’importance du travail d’équipe. « Anticipe, suis bien la balle du regard tout en surveillant les mouvements de ton partenaire ». Le travail est intéressant comme dans beaucoup de sport collectif.
Nous poursuivons par un exercice semblable mais en faisant des passes avec le pied. Là, un joueur de foot australien voyant le caractère imprécis de la trajectoire de mes passes, me redonne des conseils pour l’exercice : « Prends bien le temps de bien placer tes mains, regarde où tu veux envoyer la balle et frappe. » Et plus tard… « Dès que ton partenaire a la balle dans ses mains, fais lui un appel pour attirer son attention, et va au devant de la balle, c’est bien, reste dynamique ! ». Je remarque que l’esprit d’équipe reste au centre du travail. Une bonne ambiance permet à chacun de se motiver et de s’améliorer afin d’éviter les railleries de ses camarades. Je finis par faire quelques passes correctes sans que ces dernières soient le fruit du hasard. Au loin, j’aperçois et entends mes ami(e)s bootcampeurs qui m’appellent pour une photo avec Greg. Elle finira probablement sur Facebook, alors autant montrer notre fine équipe au complet. Je les rejoins. Nous disons au revoir à Grégory qui doit retrouver un disciple pour un coaching vraisemblablement. Je reste avec mes ami(e)s pour échanger nos impressions très positives et nous étions fiers d’avoir tenus assez bien le coup. Nous rentrons et nous nous donnons RDV demain parce que demain c’est… Dimanche. Nous devrons résister au bootcamp qui cette fois est assuré par Sylvio.
Notre groupe de bootcampeurs !
Article rédigé par Arnaud, bootcampeur émérite.
Pour particuper à un prochain bootcamp : manager@gregory-capra.com
ça doit etre tres dur, mais avec des mecs pareils, je crois que c'est surmontable!!
RépondreSupprimert'as assure binome, ton recit est clair et complet, j'ai bien tout revecu! tu ne vas pas tarder a voir le mien je pense, plus concis mais tout aussi interresant j'espère! et sinon pour ceux qui se le demandent nous avons assure au bootcamp de ce matin, malgre, la pluis la boue et les chiens! encore bravo binome et merci greg, yohann et sylvio pour ce matin! bisous a tous
RépondreSupprimerChacha, seule fille bootcampeuse... venez ils ne mordent pas!
C'est quand même plus digeste avec des images! ;) Hé hé!
RépondreSupprimerMerci encore Greg pour hier et à Sylvio pour aujourd'hui. (on lui a pas fait peur?)
Arnaud L.
Je tiens a préciser que je n ai pas abandonne ! non mais ! je peux pas être partout ! infirmière, coordinatrice de l évènement,cascadeuse en herbe ahaha. En tout cas, merci !
RépondreSupprimerMaureen