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vendredi 1 juin 2012

Attention à la saucisse !

Christophe - 34 ans - Toulon
Christophe est un adepte des packs de Kevin (Pack Pectoraux-Biceps-Triceps, Pack musculation à domicile,...). Lorsqu'il m'a contacté, il était à 77 kg pour 1m77 et son but était de revenir à 70 kg. Ca tombe bien, les packs de Kevin contiennent aussi des conseils alimentaires. 

L'extra du week-end !
Christophe se permet quelques écarts que je me dois de dénoncer ! La saucisse, c'est une catastrophe !!!
  
L'invention de la saucisse remonte probablement à 1 500 ans avant J-C. On sait donc que les Babyloniens et les Chinois en consommaient alors. Toutes les saucisses sont composées d'un hachis de viande et de gras et donc toutes les saucisses sont très riches en lipides. Mieux vaut ne pas en consommer tous les jours... Lorsqu'elles sont au menu, il faut se dispenser d'autres aliments gras pour compenser. En les perçant avant de les cuire, on peut éliminer une toute petite partie de leur graisse

La saucisse de Toulouse du barbecue de Christophe, c'est 346 calories et 32 g de lipides pour une portion de 100g de saucisse ! Donc, pas tous les jours, Christophe !!!

Pour en savoir plus sur les Packs de Kevin : manager@gregory-capra.com 

dimanche 6 mai 2012

Kevin - Paris - Coach et masseur Capra


Mon parcours s’articule depuis toujours autour du bien-être.

En premier lieu dans l’activité physique, que j’ai pratiquée pour moi, que j’ai ensuite appris à enseigner avec des études universitaires ainsi qu’en club et maintenant dans l’accompagnement qu’est le coaching.

Souhaitant compléter l’approche académique et sportive du corps, de la performance avec des disciplines complémentaires, j’ai voyagé en Asie pendant plusieurs années. Je vous reviens riche d’expériences, de techniques bien sûr, mais aussi d’une réelle philosophie de vie que j’applique à toutes mes séances, quelles soient dites sportives ou de massage voire les deux.

Aussi les séances que je vous propose sont directement issues de ce double apport, occidental et oriental. Fruit de mes voyages lointains, je vous propose différentes pratiques.

De la Thaïlande, je vous reviens avec le plus surprenant des massages, il s’agit d’un massage traditionnel (dit NUAD BORAN) directement issu d’un subtil mélange de la médecine traditionnelle chinoise et de l’Ayurveda indien. Habillé de vêtements amples, j’effectue sur vous une double action d’étirement combinée avec un massage détente. Vous vous découvrez adopter des postures que vous n’imaginiez pas.

De Chine, j’ai appris le TUINA, un massage détente réalisé sur une table de massage, à partir des méridiens yin et yang qui parcourent votre corps et qu’il s’agit ici d’harmoniser, d’équilibrer.

D’inde, je vous ramène un aperçu d’AYURVEDA avec un massage drainant, des plus doux et des plus sensibles qui soit ; ainsi que le fameux HATHA YOGA, où le corps prend enfin le temps de se poser dans des postures fabuleuses, le temps de reprendre son souffle.

Si mes diplômes chinois et thaïlandais me permettent là bas de compléter cela par des pratiques complémentaires, associées, je ne travaille ici, du fait de la législation française, que dans le cadre du massage détente. Mais les connaissances plus approfondies que j’ai acquises me permettent néanmoins de proposer des massages d’une réelle pertinence.

Expérience technique
Pour ce qui est des massages, c’est avec près de 9 ans d’allers-retours en Asie, que j’ai pu multiplier les écoles de massage en Thaïlande (hôpital des médecines traditionnelles, What po pour les plus connus), passer 2 ans à apprendre la médecine traditionnelle chinoise avec l’Université de Pékin, et prendre le temps de se poser en Inde sur les bords du Gange, en Ashram à Rishikesh, la capitale mondiale du Yoga.

Expérience pédagogique
Cela fait 10 ans que je dispense des séances d’activité physique. De gymnastique en club d’abord, d’Education Physique et Sportive en milieu scolaire ; et maintenant pour le corps des sapeurs pompiers où je fais partie de l’équipe qui a la charge du maintien en condition physique d’un centre de secours ainsi que la formation des intervenants sportifs pompiers.

Concernant les massages, si j’exerce à domicile, j’ai également, il y a maintenant 2 ans et en association, monté un cabinet de massage et de remise en forme sur Paris.

Par ailleurs, avec d’autres praticiens, nous avons créé une association de partage qui nous permet de pratiquer et de maintenir à jour nos connaissances.

Spécialités
-       Massage traditionnel thaïlandais,
-       Massage chinois,
-       Massage ayurvédique,
-       Renforcement Musculaire (poids de corps),
-       Yoga, stretching, relaxation,
-       Activité physique adaptée (à l’environnement, technique utilisée en caserne, en groupe).

Qualifications
-     Licence STAPS Education et Motricité,
-  Certificat de médecine traditionnelle chinoise (université de médecine traditionnelle de Pékin),
-     Formation de Formation de HATHA YOGA en INDE dans l’ashram yoga niketan,
-    Certificats de massage traditionnel Thaïlandais (hôpital de médecine traditionnelle ; école what po),
-  Moniteur de secourisme chez les sapeurs-pompiers et Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique,
-      Licence de psychologie,
-      Diplôme fédéral de plongée de niveau 4,
-      Formation à la méthode Grégory Capra,
-      Formation en conseils alimentaires Grégory Capra

Loisirs - divers 
-        Pratique sportives : Randonnée, trekking, plongée, Yoga, Natation, escalade
-        Divers: Voyages (Inde, Thaïlande, Indonésie)
-        Musique (percussions, chorale)
-   Langues: Anglais, Allemand

Pour contacter Kevin : manager@gregory-capra.com

lundi 16 avril 2012

Zoé Blanc-Onillon, ancien fleuron de Villard-de-Lans

Zoé Blanc-Onillon

De nombreuses villes ont vu naître des champions : Alban Préaubert et Romain Ponsart à Charleville-Mézières, Avon aussi est le berceau de nombreux champions et coaches Capra, si je ne m’abuse.
Villard-de-Lans, petite station alpine située à 50 minutes de Grenoble a aussi son lot de champion, par exemple Carole Montillet, La Chapelle en Vercors, Raphaël Poiré et j’en passe. Retour sur Villard où Kevin Fortin a le plaisir de vous faire connaître une ancienne championne de patinage artistique en couple (danse sur glace), qui dès 12 ans se tourne vers la danse sur glace et qui, pendant 3 ans, patina avec Jonathan Cuenca.

1/ Repères
Nom : BLANC
Prénom : Zoé
Age : née en 1988, 24 ans
Situation professionnelle : étudiante
Situation matrimoniale : mariée
Niveau études : Bac
Palmarès : Champion de France Junior / 19ème aux Championnats du monde / 14ème aux Championnat d’Europe / Vice Champion de France Elites


Podium pour Zoé

KF « Zoé, villardienne pure souche, née à la Tronche est l’une des patineuses ayant évolué à la patinoire A.Ravix de Villard pour qui j’ai eu un coup de cœur patinistique et c’est avec plaisir et joie que je voulais depuis longtemps la faire connaître aux lecteurs du blog et à d’autres. Peux-tu nous parler, en premier, de ton parcours, où as-tu débuté le patinage, pourquoi … ? »
ZB « Quand ai-je commencé à patiner ? J’ai commencé à patiner à l’âge de 5 ans. Où ai-je débuté ? A Villard-de-Lans, je n’ai jamais quitté ce club. Comment en suis-je venu à patiner ? Comme ce que vivent beaucoup d’enfants !! J’ai vu ce sport à la télé ! Ma mère m’a demandé quel sport ou activité je voulais faire à la rentrée et je lui ai dit : La même chose qu’à la TV !

KF « As-tu eu plusieurs partenaires ? »
ZB « Oui, j’ai fait mes débuts avec Jonathan Cuenca. Nous avons patiné ensemble 3 ans. Et ensuite Pierre-Loup pendant 9 ans !! »

KF « Te destinais-tu à patiner en solo ? »
ZB « Non, j’avais très envie de patiner en couple. Je me sentais seule en solo. Je n’étais pas très rassurée en compétition, toute seule sur la glace !! J’ai très vite aimé la discipline en couple et surtout le partage des expériences à deux, même si ce n’est pas facile tous les jours ! »

KF « A Jonathan succéda Pierre-Loup. Raconte nous ta rencontre avec mister Bouquet »
ZB « On s’est rencontré pendant des stages ou compétitions avant de patiner ensemble. Ensuite il est venu à Villard pour patiner avec une autre fille du club, j’étais encore avec Jonathan. Ensuite on a décidé de patiner ensemble. Nous ne venions pas de la même « école ». Et pourtant le feeling est passé très vite entre nous deux ! J’ai de très bons souvenirs de nos débuts !! (des derniers aussi…)

KF « Quel est ton meilleur souvenir de compétition ? »
ZB « J’en ai deux, le choix est difficile… Lors de notre participation aux Championnats du Monde : nous avons fait l’entraînement officiel sur glace aux côtés des favoris de la compétition les russes et les français. J’avais le cœur serré, j’étais très heureuse de me retrouver ici avec Pierre-Loup et Karine. Venus de notre petit club et grâce à notre travail, j’étais très fière de nous ! On a fait notre programme et au moment de revenir vers Karine, les larmes me sont montées… « Nous y sommes, nous sommes aux Championnats du Monde », c’était beaucoup d’émotions !! Le club nous avait beaucoup soutenu pour ces championnats, je pense que j’étais très contente de venir de ce club !!
Un deuxième souvenir : les Championnats de France, pour notre dernière saison. Nous venions de passer une saison très difficile. C’était très dur pour moi de me sentir bien à cet instant. Et pourtant nous avons réussi avec Pierre-Loup à faire notre boulot et surtout à se faire plaisir ensemble sur ce programme que j’aimais énormément. Nous avons vraiment patiné avec nos tripes et c’est ça que j’aime le plus dans ce sport !! »

KF « Tu as du faire de grandes compétitions devant beaucoup de monde, que ressent-on quand on patine devant autant de monde ? »
ZB « Ces expériences sont de très bons souvenirs. Quelque fois pas si faciles ! Mais j’ai toujours aimé, à travers nos programmes essayer, de transmettre de l’émotion et plus les spectateurs sont nombreux plus ce sentiment s’accroît ! De plus, finir un programme et ressentir que l’on a touché certaines personnes est toujours un moment superbe. C’est, pour moi, un réel échange. »


Zoé et Pierre-Loup sur la glace

KF « Quel est ton implication dans le ballet Élite et ton implication dans l’organisation des galas ? »
ZB « Ouh là… ! Pour le ballet, c’est une discipline que j’ai beaucoup aimé. Karine a eu le talent de la rendre passionnante. C’était des expériences riches en termes de danse et d’interprétation que je garde en souvenirs. Je me suis impliquée car j’aime danser et interpréter les chorégraphies de Karine. De plus, c’était très agréable de travailler en équipe, même si ce n’était pas facile tous les jours.
Pour ce qui est de mon investissement dans le club et les galas cela est bien différent. Il me paraissait normal de défendre le club dans lequel je m’entraîne et où nous voulions rester. J’aime m’investir dans les choses qui me tiennent à cœur ! »

KF « A juste titre, tu dis dans le club dans lequel tu voulais rester. Pourquoi ne pas avoir changer de club pour progresser (il fut un temps où je me souviens que vous hésitiez...) ? »
ZB « Il y a deux choses différentes. Il était bien clair que nous ne voulions pas partir sur Lyon. Cela aurait été contraire à tous nos choix et notre parcours passé. Ensuite nous aurions pu partir à l’étranger pour chercher de nouvelles choses. Mais, pour moi, il était difficile d’y croire encore, je n’avais plus le cœur à tout ça. Puis, le milieu m’ayant beaucoup déçu, je ne me sentais plus capable de répondre à leurs attentes. Au fond de moi, je ne voyais pas pourquoi c’était à nous de tout changer alors que le problème pour moi de ce sport est bien là. Qu’il serait plus intéressant pour les sportifs que les efforts soit fait pour que l’on puisse évoluer peu importe notre club d’entraînement et surtout notre style. »

KF « Pourquoi avoir arrêté les compétitions ? Pour quelles raisons ? »
ZB « J’estime que nous avons eu beaucoup de déceptions lors de notre carrière auxquelles nous n’étions pas forcément préparés ni protégés. C’est un milieu qui ne prend pas en compte la personne pour ce qu’elle est ni pour ce qu’elle propose. Nos chorégraphies, nos interprétations n’étaient pas attendues par les juges ou du moins non comprises car je pense qu’elles ne rentraient pas dans leurs critères. Le manque d’ouverture et de sincérité m’a peu à peu usé. Je n’y trouvais plus mon compte. »

KF« Avec le recul, qu’est-ce qui t’a plu dans cette discipline ? »
ZB « Ma prof !! L’émotion qu’elle a pu me faire trouver au travers de nos programmes ! Ainsi que le plaisir au quotidien à danser et évoluer. Et bien sur la relation avec Pierre-Loup. S’entraîner au quotidien avec quelqu’un n’est pas sans conséquences… C’est vraiment une complicité que nous avons construit ensemble et qui est très riche. La liste des bonnes choses pourrait être très longue !!! »

KF« Et qu’est-ce qui t’a déplu dans cette discipline ? »
ZB « Le manque de compréhension et d’ouverture sur la différence. »

KF « Pourquoi le choix de cette reconversion si éloignée du patinage ? »
ZB « Ma reconversion dans la psychomotricité n’est pour moi pas si éloignée du patinage. Je ne renie pas mes origines !!! C’est un métier que je voulais faire depuis longtemps. Ce métier va dans la continuité de mon expérience. La psychomotricité s’intéresse à la qualité corporelle de la personne dans la façon dont elle s’entretient avec le monde. C’est bien ce bien être corporel qui me parait essentiel dans la vie. J’aimerais, à long terme, faire le lien avec ce travail corporel et le corps du sportif dans sa discipline afin d’affiner son rapport à son propre corps.
De plus, le rapport que j’ai pu entretenir à mon corps au travers le patinage et la façon dont on a appris à vivre nos programmes est un appui important dans la psychomotricité. La danse est un outil très intéressant dans le soin. »

KF « Comment appréhendes-tu ta nouvelle reconversion ? »
ZB « Avec plaisir ! Je suis vraiment contente de mes études et de mon futur métier. Plus les jours passent et cette reconversion me paraît une évidence !! »

KF « Où te vois-tu dans 10 ans ? »
ZB « Ouh là, c’est loin !!! Dans mes rêves : Mère d’une belle famille, psychosomaticienne qui s’éclate dans son métier et entraîneur à mi-temps pour essayer d’apporter un petit quelque chose à un club !! »

KF « Quels sports pratiques-tu en loisirs ? »
ZB « Je me suis mise au roller. Toujours un peu de danse contemporaine et surtout du repos et du temps pour moi!! »

KF « Le bonheur pour toi ? »
ZB « Il y a bien des choses qui me rendent heureuse… !!! Mais je dirais que surtout j’ai envie de continuer à faire des choses qui me plaisent et me passionnent !!! »

KF « Te reverra-t-on un jour patiner (car le ballet Élite sans toi, ni Pilou, ni Benjamin, ce n’est plus pareil du tout, il manque quelque chose) ? »
ZB « C’est gentil mais je ne pense pas réintégrer le ballet mais on sait jamais… Puis l’équipe se reconstruit les choses évoluent tout le temps. Cette nouvelle équipe nous proposera des programmes tout aussi beaux et riches de ce qu’apportera chaque patineur. D’ailleurs je suis pressée de les voir et je leur souhaite pleins de bonnes choses pour la saison à venir !!! »

KF « Pourquoi ne pas avoir continué l’entraînement des petits ? »
ZB « On ne peut pas tout faire dans une journée… »


Zoé Blanc-Onillon et Pierre-Loup Bouquet

2/ Zoé by Pierre-Loup

Quoi de plus logique que de poser encore quelques questions à celui qui fut son partenaire pendant 9 ans.

KF « Ta rencontre avec Zoé (je veux tout savoir) »
PLB « Nous nous sommes connu étant jeunes (entre 12 et 14ans) durant les tournois de France ainsi que les regroupements techniques nationaux organisés une fois par an. N’étant pas natif de la même région (Villardienne pur souche qu’est Zoé et moi étant un ch’ti du Pas-de-Calais) nous ne nous croisions que lors de ses rares occasions dans l’année.
Je me souviens qu’à l’époque elle avait un grain de folie qui s’apparentait plus à un rocher qu’à un simple grain ! et ceux qui l’on connu à cette âge s’en souviennent, j’en suis sûr ! En parallèle de sa fantaisie elle était déjà une patineuse très appréciée des entraîneurs par son assiduité et sa rigueur lors des entraînements.
A l’âge de 15 ans, lorsque j’ai dû chercher une nouvelle partenaire, j’ai tout de suite pensé à elle qui rencontrait à l’époque des soucis d’entente avec son partenaire. Je suis donc rentré en contact avec la présidente du club (sa mère en l’occurrence) ainsi que son entraîneur, Karine Arribert. Karine m’a proposé de venir faire des essais à Villard avec une autre patineuse du club, Zoé n’étant pas disponible, elle s’était réengagée auprès de son partenaire. J’ai patiné pendant un an avec cette fille avec qui cela n’a finalement pas fonctionné, année durant laquelle j’ai été hébergé chez Zoé en famille d’accueil et où j’ai vraiment appris à la connaître. Nous sommes réellement devenus des amis et des confidents l’un pour l’autre (et rien de plus pour ceux qui se posent la question). A la fin de la saison, nos partenariats respectifs ne se passant pas bien nous avons donc fait un essai ensemble. J’ai également fait des essais avec d’autres filles venues d’un peu partout en France mais, intérieurement, mon choix était déjà fait ! A partir de là a commencé la première des 8 saisons que nous avons fait ensemble. »

KF « Qu’as-tu trouvé chez et en Zoé que d’autres partenaires n’avaient/n’ont pas ? »
PLB « Tout ! C’était une patineuse très complète, une vraie danseuse. Elle avait de l’expérience en couple, une rigueur. C’était une perfectionniste de chaque mouvement. »

KF « As-tu eu des difficultés pour d’adapter à Zoé ? Comment procédiez-vous ?( y avait-il un meneur de binôme ? ) »
PLB « Non, notre collaboration à tout de suite fonctionné étant donné que nous nous connaissions très bien, notre partenariat avait des bases solides ! De plus, le club et la structure Haut Niveau était inexistante à l’époque, tout s’est créé au fur et à mesure. Il n’y avait ni préparation physique, ni danse au sol. En ce qui concerne le choix des musiques, des costumes et le montage des programmes, Karine s’occupait et décidait de tout, par ce fait la seule chose à laquelle nous devions penser était de patiner de notre mieux. Par la suite Karine nous encourageait, nous poussait à donner notre point de vue et les décisions se prenaient d’un accord commun. La dernière année, les propositions et les échanges venaient autant d’elle que de nous, nous sommes toujours restés un trio, ce mode de fonctionnement était parfait et nous enrichissait les uns les autres. »

KF « Dans quel domaine as-tu progressé depuis ta collaboration ? »
PLB « Tout, les citer serait impossible. Ce qui est sûr c’est que ma collaboration avec Zoé m’a apporté bien plus qu’un bagage technique et artistique. Cela m’a aussi défini en temps que personne, nous avons tous deux forgé notre caractère d’aujourd’hui grâce à l’autre.

KF « Votre meilleur moment »
PLB « Un des entraînements officiel lors des Championnat du Monde à Los Angeles en 2009, patiner côte à côte avec Domina/Shabalin lorsque notre musique a commencé nous avons eu une montéE d’adrénaline au point que Zoé en ait les larmes aux yeux, nous y étions, à patiner juste après les Champions du Monde en titre, à être dans le même groupe d’entraînement que les meilleurs patineurs mondiaux.
Peut être que cela ne représente pas un grand intérêt à raconter et que cela peut même paraître banal mais la sensation qui nous a alors traversé était incroyable et indescriptible… seuls ceux qui ont vécu la même chose peuvent comprendre, j’imagine. Nous avons vécu ça ensemble et l’avons partagé tous deux sur glace. »

KF « Selon toi, si Zoé était : »
- une musique :PLB « « Ca me vexe » de Mademoiselle K »
- une danse : PLB « un duo contemporain »
- un film : PLB « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain »
- un lieu : PLB « une oasis dans un désert »
- un défaut : PLB « la constante remise en question »
- une qualité : PLB « Perfectionniste »

Article rédigé par Kevin Fortin

Photos prêtées par Evelyne Donnard

Pour me contacter: manager@gregory-capra.com

jeudi 15 mars 2012

Marc : changer de corps à 45 ans !

Marc : Février 2011 / Mars 2012

J'ai pris contact avec Gréory Capra, il y a tout juste un an, alors que je cherchais à offrir une heure de coaching sport à un ami. Greg est très accueillant et sait vous mettre d'emblée en confiance. Il a su tout de suite répondre à ma demande en m'envoyant tout ce qu'il fallait pour proposer mon cadeau en 24h !

Pratiquant un peu la musculation depuis quelques années, je lui ai demandé une heure de coaching avec mon ami, pour voir...et je ne me suis plus arrêté. Tout est possible chez Capra selon les envies, les disponibilités et le caractère de chacun : cours particuliers, collectifs, à distance etc...

J'ai été bluffé par les premières semaines dédiées à la sèche : je me suis très vite transformé (mais avec, il faut l'avouer, un suivi extrêmement rigoureux de ma part des conseils diététiques). Ma motivation a redoublé. On a alors attaqué la prise de masse. Greg m'a "confié" à Kevin, l'auteur des packs. Le courant est très vite passé et on s'est plus quitté (ou presque !). Plus sérieusement je pense que le feeling avec son coach est fondamental et les heures passées au travail du corps sont aussi des heures d'échanges (et de rire !). Une vraie relation de confiance et d'amitié s'est installée.

Pour moi c'est que du bonheur et 100% bénéfique : un moyen incomparable de reprendre son corps en main (à un âge charnière !) et de faire une coupure (tellement bonne pour mental) régulière dans une vie trépidante, un travail à responsabilités et très prenant.

Il ne faut pas croire que les choses sont faciles (surtout à 45 ans !). Le métabolisme n'est plus le même...le corps demande beaucoup plus d'efforts pour le même résultat... Ah les hormones ! Mais Greg puis Kevin ont su me donner confiance en moi. Je n'ai jamais eu une telle patate physique et un tel moral d'acier.
Les sacrifices sont parfois durs (partir à la salle après une journée de boulot...) et il faut tenir (ne pas s'impatienter....les gains sont lents et progressifs mais réels).

La Team Capra et mon super Coach exceptionnel savent apporter toutes les conditions à la réussite.

Un grand merci de l'ancien chaque jour un peu plus jeune :)


Marc - 45 ans - Paris


Pour me contacter ou pour bénéficier des packs de Kevin : manager@gregory-capra.com

mardi 6 mars 2012

Le snowkite, un sport extrême

Snowkiteur
Si vous faites du snowbard, il existe un moyen de mélanger à la fois les sensations aériennes avec les sensations terrestres : le snowkite. Par définition, le snowkite est le fait, pour un snowboarder ou un skieur, d’être tiré par une machine aérienne.

Le snowkite est un sport de glisse assez particulier : une combinaison du snowboard avec le parapente. Il ressemble sur certains points au kitesurf mais se pratique exclusivement en haute montagne, sur une surface couverte de neige ou de glace. Les conditions météorologiques en haute altitude sont incontrôlables, le brouillard peut tomber assez vite, la température peut chuter à tout moment, une tempête de neige peut arriver promptement. De même, la vitesse et la direction du vent risquent beaucoup de changer, au fur et à mesure que vous prenez de l’altitude. Le relief accidenté en haute montagne perturbe en plus les effets du vent qui souffle déjà en rafales. A tout moment, il peut se déclencher une avalanche ou un éboulement. Tous ces risques obligent tous les pratiquants de ce sport à rester très vigilants.

1/Définition
Le snowkite (anglicisme) ou planche à neige aérotractée est le pendant du kitesurf (ou planche volante) en sport d’hiver, la planche étant donc remplacée, dans ce cas, par un snow ou des skis. Il ne faut pas confondre ce sport extrême avec le speedriding (sport de pleine nature associant le ski, le parapente et le parachutisme dont le principe est de descendre les pentes enneigées équipé d’une paire de ski, d’une sellette et d’une voile de faible surface).

2/ Pourquoi pratiquer ce sport ?
La première raison pour laquelle les personnes font du snowkite est tout d’abord pour la vitesse. Il en est en effet possible d’atteindre près de 80 km/h ce qui est très rapide pour un sport terrestre, néanmoins cette vitesse doit être accompagnée de mesures de sécurité adéquates, car un accident à cette vitesse ne pardonne pas.
L’autre raison pour laquelle il est motivant de faire du snowkite, est le challenge. Des personnes ont en effet envie de repousser leurs limites et d’atteindre des sensations toujours plus extrêmes. Le snowkite répond donc à cette demande.
Vous devez avoir un bon matériel et que la météo soit dans de bonnes conditions pour faire du snowkite. De plus, veillez à prendre des mesures de sécurité importantes et le faire sur un terrain adapté.

3/ Comment le pratiquer ?
Pour commencer, il faut toujours apprendre ce sport au sein d’une école de ski si vous êtes débutant. Mais même ceux qui sont déjà initiés doivent toujours être accompagnés par quelqu’un qui connaît bien la région : guide de montagne ou pratiquant expérimenté du snowkite. Il saura vous conseiller sur la direction à prendre, le matériel à emporter et vous aviser de tous ces détails auxquels vous ne pensez pas quand vous êtes excité par l’aventure. Il vous rappellera surtout de vérifier les prévisions météorologiques, pour limiter les risques dans la montagne. A cause du niveau de risque élevé, la pratique du snowkite exige l’utilisation de matériels et équipements complets. Pour glisser, une planche utilisée pour tous les sports sur glace peut suffire comme la planche de ski ou de snowboard.

Il est conseillé d’opter pour des planches de petite taille, bien aiguisées pour les terrains recouverts de glace tandis que des planches assez larges et plus longues vont plutôt servir pour les terrains couverts de neige. Ainsi, la taille des planches ne dépend pas de la pente du terrain. Le pratiquant met aussi des voiles de traction pour de meilleures propulsions sur la neige, un peu similaires à celles du kitesurf, mais leurs dimensions doivent être plus petites et elles seront plus légères. Ce sont des sortes d’ailes pour permettre au snowkiter de mieux voler, plus haut et plus vite. Leurs appuis permettent au pratiquant de mieux réaliser les bonds sur les surfaces enneigées. Avec ces voiles, faciles à manier, la vitesse de celui qui fait le snowkite peut atteindre les 80 km/h et les sensations extrêmes seront au rendez-vous. Pour protéger la tête contre les éventuelles chutes, il est obligatoire de porter un casque en snowkite et il est toujours conseillé de porter une combinaison de ski. Pour mieux réaliser les bonds, vous pouvez vous servir d’un harnais classique et d’un baudrier d'escalade. Ces deux outils renforceront aussi le confort et la sécurité.

Les plus aventureux qui oseront pratiquer en zone non sécurisée auront besoin impérativement de la trilogie, c’est-à-dire une pelle, une sonde et l’Arva, pour s’en sortir en cas d’avalanche. Tous ces équipements doivent être vérifiés avant de partir vers cette aventure. C’est pour cela que la présence d’une personne expérimentée est indispensable. Ainsi équipés, les snowkitters se passent des ennuyeuses remontées mécaniques. Par ailleurs, il faut toujours s’inscrire dans une école spécialisée pour débuter dans ce sport. Vous pouvez vous informer sur certaines écoles de snowkite qui ont des sites internet. De la même manière, informez-vous aussi sur les sites de pratique de ce sport qui comptent environ une dizaine dans toute la France. En tout cas, il faut vraiment une vaste surface pour pouvoir faire le snowkite. Il faut de l’espace pour glisser, prendre l’élan et surtout pour réaliser les longs et hauts sauts périlleux. Pour acheter le matériel de snowkite, il faut demander auprès des boutiques qui vendent du matériel de sports d’hiver. Vous pourrez trouver les voiles de tractions chez les boutiques de kitesurf. Un kit complet composé d’ailes, de surf, de harnais et de casque coûte environ 1500 euros. Vous pourrez quand même en trouver à meilleur prix si le matériel d’occasion ne vous dérange pas. Dans ce cas, il faut faire attention de ne choisir que du matériel en très bon état, pour diminuer les risques d’accident. Le matériel de snowkite est aussi parfois disponible sur les sites de vente sur internet, spécialisés ou non en matériel de sport d’hiver. Enfin, pour goûter au plaisir de ce sport intense, sachez que 500 euros suffisent pour suivre un stage qui durera 5 jours.

4/ Où pratiquer ce sport ? Quels sont les spots dédié à ce sport ?
On trouve ainsi quatre grands types de lieux de pratique :
- les plateaux, qui rassemblent l’avantage de l’enneigement (altitude et platitude) et de ne pas être abrités des vents,
- les cols, l’effet Venturi permet d’y amplifier les vents thermiques et météo s’ils sont orientés dans la bonne direction,
- les plaines, dans les pays nordiques ou dans les pays tempérés lors des épisodes de forte neige,
- les lacs ou mers gelés (lacs d’altitude ou dans les pays nordiques), pratiqués en ski ou snow s’ils sont recouverts de neige ou plus rarement en patins à glace si la neige y est absente.

Dans le monde, on peut pratiquer ce sport au Québec par exemple, où le snowkite fit son apparition en 1990, le Québec étant reconnu comme le leader en sports de traction sur neige et le premier à développer ce sport en Amérique du Nord.
Ce sport est également pratiquer dans L’Atlas marocain, grâce à son altitude (1500/2300m), la neige peut-être très abondante. Timahdite un petit village placé sur des plaines situées entre Azrow et Errachidia offre un terrain de jeu plat, vallonné et étendu sur plusieurs kilomètres, parfait pour le free ride.

En France, je vous propose quelques sites : Col d’Agnel (Hautes-Alpes Italie) / col de la Madeleine (Savoie) / col du Béal (Loire) / col des Limouches (Drôme) / le Kastelberg (Haut Rhin) / Tête du Pommier à Roubion (Alpes-Maritimes) et Autrans (Isère).
C’est d’ailleurs à Autrans que j’ai pu voir cette discipline en pleine action. C’est un beau spectacle à voir, des voiles de toutes les couleurs qui animent le ciel, une symphonie entre le froissement de la neige et le vent dans la voile.

Pour Michael Reignier, kitesurfer professionnel, « le snowkite est la glisse en trois dimensions, une montagne devient un terrain de jeux exploitable à la montée et la descente. La voile permet de remonter les pentes. On peut s’envoler plusieurs dizaines de secondes à des hauteurs dépassant les 70 mètres… »

Article rédigé par Kevin FORTIN

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

samedi 3 mars 2012

Kevin - Mâcon et Lyon - Coach Capra






Je m’appelle Kévin, je vis au nord de Lyon dans le Rhône. Sportif depuis mon plus jeune âge, je pratique la musculation depuis l’âge de 14 ans avec quelques petits arrêts. Je commence d’abord à m’entraîner chez moi puis, rapidement, je rejoins une salle de sport afin de donner un coup de pouce à ma progression..

Durant ma jeunesse, je pratique aussi le football pendent plusieurs années, je garde une grande passion pour ce sport que je connais très bien.

Je pratique aussi le Kung Fu (shaolin) et j’ambitionne d’aller au plus haut grade dans cette discipline.

Je décide donc logiquement de suivre une formation d’éducateur sportif au CREPS de Mâcon afin d’y passer le BP JEPS mention force.

A l’heure actuelle, je suis coach sportif à domicile et je réalise pour des personnes de tous les niveaux et quelques soient leur objectifs, des programmes personnalisés.

Expérience technique
En club de musculation, j’ai la chance de côtoyer des personnes formidables avec une très grande expérience dont je peux profiter.

Lors de mon passage au CREPS de MÄcon, je suis les cours de sportifs confirmés tels que Florin Nicolae (haltérophilie), Philippe Pasquier (force athlétique), Dominique Dumas (culturiste) et Philippe Vallet (ex membre du staff de l’équipe de France d’aviron.

Je m’intéresse aussi à la nutrition sportive et à l’anatomie du corps humain. J’ai acquis de nombreuses connaissances dans ces domaines.

Expérience pédagogique
- Entraînement en salle de sport
- Coach privé indépendant depuis 2009

Spécialités
- Musculation sportive, éducative et d’entretien
- Remise en forme générale
- Préparation physique spécifique notamment football
- Rééquilibrage alimentaire
- Préparation à divers concours (pompiers, police, armée…)

Qualifications
- BP JEPS AGFF mention force
- PSC 1 (diplôme premier secours de la Croix Rouge)
- Formation à la méthode Grégory Capra,
- Formation en conseils alimentaires Grégory Capra


Pour contacter Kevin : manager@gregory-capra.com

vendredi 10 février 2012

La raquette à neige : chacun son rythme

Grégory Capra à Samoëns

La raquette est le moyen le plus commode et le plus ludique pour se déplacer dans la neige. Apparue dans les années 90, elle est accessible à tous mais demande de bonne condition physique et comme le ski de randonnée, un respect impératif des règles de sécurité… Suivez moi à la trace (Kevin FORTIN) !

La pratique de la raquette à neige remonte à plusieurs millénaires. Outil de déplacement indispensable pour la chasse et la vie courante, les indiens nord-américains l’ont faite évoluer en fonction d’utilisations particulières (trappe, déplacement en neige profonde sur de longues distances), les voies de communication n’étant pas ce que nous connaissons aujourd’hui et la quantité de neige bien supérieure à nos montagnes. Elle a servi aux militaires et à facilité les déplacements dans le Grand Nord. Son utilisation pour le loisir est très récente, le véritable essor de l’activité raquette à neige est apparu dans les années 90.

Depuis, cet engin simple à l’origine a subi beaucoup d’améliorations pour l’utilisation en pratique de loisirs. La raquette permet d’aller presque partout, sur tous types de neige (sauf en neige dure) et sur pratiquement tous les terrains, elle est devenue un instrument de loisir ludique et a permis à un grand nombre de pratiquants de pouvoir découvrir une autre facette de la montagne l’hiver.


En passe a priori de détrôner le ski de fond en stations de sports d’hiver, sa pratique se fait toujours sur un support non stabilisé et ne demandant aucun moyen technique pour viabiliser le sentier car elles permettent de passer partout même si dans de nombreuses stations des sentiers dédiés à ce loisirs sont indiqués.
Rappelons que la montagne et la neige présentent parfois quelques dangers et qu’il conviendra de respecter quelques règles de sécurité.


Randonnée en raquettes

1/ LES RAQUETTES
Les raquettes doivent être adaptées à la sortie : si en initiation on peut se contenter de raquettes à fixations souples, en journée et sur plusieurs jours il vaut mieux investir (ou louer) des raquettes avec des fixations rigides (à plaques) ce qui présente de nombreux avantages : les pieds fatigueront moins, la marche sera plus sûre (surtout dans les dévers ou les pieds ont tendance à sortir de la raquette ) et un gain de fatigue très appréciable.
Le gros avantage des raquettes à plaque outre leur stabilité est incontestablement la possibilité de pouvoir utiliser les cales de montée qui soulageront mollets et chevilles.

2/ LES BÂTONS DE SKI
Une paire de bâtons sera pratique car elle améliorera la stabilité et la progression, notamment en montée raide et en descente : les bâtons de type ski alpin conviendront sans problème et de taille légèrement supérieure à celle utilisée pour le ski. Ils permettront d’aider à la progression comme en nordic walking.
Les bâtons télescopiques seront idéales, équipés de rondelles assez larges pour un meilleur appui dans la neige.

3/ LES CHAUSSURES
Les chaussures seront de préférence des chaussures de randonnée, d’alpinisme ou des bottes fourrées type bottes canadiennes : chaudes et étanches. Les traditionnels après-ski en mousse seront à proscrire ou à n’utiliser que pour une découverte de cette activité pour des raisons de mauvaise tenue du pied et une résistance au froid et à l’humidité souvent très limitée.
En complément des chaussures : la guêtre, qui protège de la neige et évite d’avoir les pieds et le bas des jambes trempés. Certaines salopettes de ski en sont équipés. Les « stop tout » petites guêtres empêcheront ainsi la neige d’envahir vos chaussures.

4/ LES VÊTEMENTS
Le système multicouche qui consiste à utiliser plusieurs types de vêtements superposés avec transfert et évacuation de la transpiration semble être de loin le plus efficace car il est adaptable aux modifications thermiques et hygrométriques liées a la progression et aux conditions météo.
Les vêtements doivent être chauds et très pratiques : on est souvent amenés à enlever une épaisseur à la montée, la remettre pour une pause, et aviser ensuite. Il faut donc que tout ceci soit facile à mettre et à enlever.
Par exemple : sous-vêtements chauds (caleçon et tee-shirt), veste polaire, veste et sur pantalon en gore tex que l’on enlève en fonction des besoins. Et bien sûr : gants, bonnet, chaussettes et lunettes de soleil obligatoires.
Ne pas attendre de transpirer pour enlever une couche. En effet, en conditions extrêmes, avoir trop chaud peut paradoxalement aboutir à une hypothermie résultante de la déperdition de chaleur accélérée par l’humidité corporelle.

A mettre dans le sac : un tee-shirt de rechange (ne pas rester humide !), une paire de gants supplémentaire, une « doudoune » (veste en duvet) en cas d’arrêt prolongé style bivouac volontaire ou non (cela arrive!).

5/ L' ARVA
Ce qui, traduit, signifie : Appareil de Recherche de Victimes en Avalanches ; un seul mot pour le représenter INDISPENSABLE .....et bien sûr, savoir s’en servir.
Associé à l’appareil et toujours dans le sac à dos, la pelle et la sonde ainsi qu’un moyen de communication (radio ou téléphone). Prenez l’habitude de toujours partir avec les trois outils;
De par la facilité de déplacement, on se retrouve vite « même en raquettes » dans des zones qui peuvent être exposées aux risques d’avalanches.
N’oubliez pas que même en forêt les pentes fortes peuvent glisser sans vous prévenir.

6/ ALIMENTATION & HYDRATATION
Ce sont les carburants de votre « moteur ». Pour optimiser ses performances il faut l’alimenter correctement. La randonnée étant principalement un travail d’endurance, l’hydratation doit être régulière et suffisante. Buvez avant d’avoir soif environ toutes les demi-heures et en petite quantité. En effet ,vous pouvez perdre jusqu’à 40% de vos moyens au bout d’une heure d’efforts sans apport hydrique. De plus vous bénéficierez d’une meilleure récupération en évitant ainsi crampe et courbature.

7/ LA FAUNE
Toujours présents, même l’hiver, les animaux sont soumis à rude épreuve pendant la période hivernale : manque de nourriture, neige et froid. Éviter donc les zones réputées sensibles pour certains animaux (bouquetins, tétra lyre, chamois, biches et chevreuils), qui pendant l’hiver n’ont pas les réserves nécessaires pour un déplacement rapide et difficile dans la neige, mieux vaut les laisser tranquilles et ne pas tenter de les approcher : une bonne paire de jumelles ou une lunette seront parfaits.

8/ AUTRES CONSEILS
Ne surestimez pas vos capacités, informez-vous sur les conditions de la neige, préparez votre itinéraire, ayez un équipement adéquat, évitez de partir seul et prévenez quelqu’un de votre itinéraire et de l’heure de retour prévue. Penser aussi à vous munir des pansements pour soigner d’éventuelles ampoules, et pour minimiser le risque, portez une paire de bas très mince sous vos chaussettes, cela absorbera une partie de la friction que subit la peau du talon et des chevilles.
En cas de doute si vous ne connaissez pas le terrain ou que vous n’êtes pas très sûrs de vous, faites appel à un professionnel.

Ces dernières années, la raquette est devenue l’activité la plus populaire chez les adeptes de plein air hivernal. Rien là de bien surprenant car le coût d’achat de l’équipement est raisonnable et on peut s’adonner à ce loisir sur de nombreux terrains de jeu en général gratuits et quasi illimités.


Article rédigé par Kevin Fortin

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

lundi 6 février 2012

Concours photo : Georges (59)

Georges - Fourmies (59)

Ne vous fiez pas aux rayons du soleil, dans son village du Nord à 189 m d'altitude, aux confins de la Belgique et de l'Aisne, Georges pose ici par -15°C ou - 19°C en température ressentie ! Il faut dire que Georges est un homme fort, un boxeur, ex-champion des Flandres et vice-champion de France.


Après avoir été entraîné par Enzo, coach Capra à Lille, Georges suit maintenant le Pack Pectoraux - Biceps - Triceps de Kevin. Vous verrez bientôt les résultats !!!


Bravo pour ton courage, Georges !

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

vendredi 3 février 2012

Bilan du mois de janvier 2012

Pas de vague de froid concernant la fréquentation de mon site et de mon blog. Au contraire, les chiffres explosent avec un nouveau record au mois de janvier 2012 : 27 276 visites avec un minimum de 664 visites journalières et un maximum de 1 394 soit une hausse de 40,1%, par rapport à décembre 2011 qui détenait pourtant le record historique de visites sur mon blog et sur mon site. Merci à tous !

Grégory Capra ne sera pas Mister Facebook

L'article le plus lu sur une journée est ma proposition faite à l'organisation du concours Mister France Facebook 2012 pour rétablir l'équité des votes suite au bug informatique survenu le 25 janvier et qui a privé certains candidats de voix ce soir-là. Ma proposition n'ayant pas été retenue, doutant donc de la régularité des votes et ne voulant bénéficier d'une élection qui aurait pu être contestée, j'ai décidé de me retirer de ce concours. A noter que six jours après la clôture des votes, les résultats du mois de janvier ne sont toujours pas publiés.


Cet article a reçu 425 visites en une seule journée.



Jérôme dans la neige

La neige est déjà arrivée dans certaines régions ou bien elle est annoncée pour bientôt, c'est donc l'occasion de relancer le concours photo : "Sport dans la neige et le froid". Jérôme de Poitiers a été le premier de l'hiver à se lancer. A qui le tour, qui relève le défi ?




Pour m'envoyer vos photos courageuses : manager@gregory-capra.com

mardi 24 janvier 2012

Que sont devenues les installations des JO de Grenoble de 1968 ?

La flamme olympique à Grenoble

Février 1968, les JO de Grenoble, pour être précis, les Xème Jeux d’hiver, bien sûr. Alors que la cohorte de vacanciers remontent en ce moment la vallée de la Romanche en direction des stations de l’Oisans, il convient de se souvenir que, pour la plupart des français, la région iséroise ou plus largement rhonalpine est devenue synonyme de vacances aux sports d’hivers lors des JO de 1968 dont on a fêté en grande pompe le quarantenaire.

Ce n’est donc pas un hasard si Grenoble a récemment inauguré son pharaonique et controversé Stade des Alpes, rappel de l’ambition de la 12ième agglomération de France, entendant redevenir capitale olympique en 2018.

Ces JO de 1968 furent l’occasion pour Grenoble et son agglomération de revendiquer son statut de capitale des Alpes. Le choix de Grenoble et de l’Isère ne fut pas si évident car les infrastructures faisaient cruellement défaut dans une région industrielle. Même dans la vallée de l’Oisans, les activités principales tournent autour de l’hydroélectricité, de la pâte à papier, ainsi que de l’agriculture pastorale. De plus, dans les années 60, le ski est encore une activité réservée à une clientèle de rupins aisés, des rupins qui se portent plus vers son voisin, la Savoie et le tourisme d’hiver est encore à son état embryonnaire.

Kevin Fortin qui habite à Villard de Lans vous propose un petit voyage afin de savoir ce que sont devenues les installations des différents sites (partie 2), sont-elles encore en place, servent-elles encore ? Là est l’enjeu de cet article que vous retrouverez ici prochainement, mais en partie 1 nous verrons d’abord où se déroulait quoi.

1/ Un peu d’histoire
Le 28 janvier 1964, Grenoble est désignée ville organisatrice des JO de 1968 au détriment des autres villes candidates : Calgary (Canada), Lahti (Finlande), Sapporo (Japon), Oslo (Norvège) et Lake Placid (États-Unis). La ville, à l’initiative de son maire de l’époque, Albert Michalon a été sélectionnée donc pour ces JO, il lui reste alors quatre ans pour bâtir autoroutes et infrastructures. La banlieue sud de la ville qui était jusqu’alors une zone industrielle et un aérodrome va être urbanisée au pas de course pour l’occasion.
On voit grand pour faire de cette cité une ville capable d’accueillir un tel événement, et moche aussi car on construit dans le style « grands ensembles staliniens ». Au passage, on construit Saint Martin d’Hères, le premier campus universitaire de France sur le modèle américain en regroupant toutes les facs éparpillées en ville. La ville donc se modernise très, voire trop, vite. Certaines de ces installations faites à la va vite dont le village olympique vont très mal vieillir et se transformer rapidement après les jeux en un quartier HLM parmi les plus décrépis de Grenoble.

Evidemment, encaissée à 200 mètres au dessus de la mer, en fond de vallée, Grenoble est un pot de chambre. La ville ne peut organiser une bonne partie des épreuves.


Le site de luge à Villard-de-Lans

2/ Les sites et leur épreuves
Grenoble est située au croisement de trois massifs alpins : Belledonne, Chartreuse et Vercors, en raison de sa faible altitude, de nombreuses épreuves sont organisées hors de la ville.
Plusieurs sites sont retenus pour l’organisation des différentes épreuves. Ainsi, la station de sports d’hiver de Chamrousse accueille les épreuves alpines : slalom géant hommes et femmes, descente hommes, slaloms spéciaux, descente femmes.


A Autrans les épreuves nordiques : le fond (ski), le biathlon, le saut à ski (petit tremplin de 70 mètres) et de combiné nordique. Le stand de tir se trouvait vers Meaudre, au niveau d’Entre Chien et Loup, le saut au Claret. A Autrans, il y a aussi le K40 (tremplin de 40m), tremplin d’entraînement recouvert de plastique. Autrans accueille les disciplines nordiques. Au programme, 7 épreuves de ski de fond (5 et 10 km pour femmes ; 15, 30 et 50 km pour hommes et les courses en relais), le biathlon, saut à ski et combiné (ski de fond et saut).


Saint-Nizier-du-Moucherotte accueille l’autre tremplin de 90 mètres ( K90 ) de saut à ski,
L’Alpe d'Huez le bobsleigh et Villard-de-Lans la luge (Bois du Frier au lieu actuel du Ludi parc).
Pour recevoir ces jeux, de grands travaux routiers et d’aménagements furent nécessaires. Pour desservir plus aisément les stations, les routes d’Engins et de St Nizier sont élargies depuis Grenoble.

La ville de Grenoble accueille, quant à elle, les épreuves de patinage artistique(figures) et de hockey sur glace au Stade de glace, renommé par la suite Palais des sports, tandis que le patinage de vitesse se déroule sur l’Anneau de vitesse jouxtant le Palais des sports dans le parc Paul Mistral.


La cérémonie d’ouverture se déroula dans un stade provisoire de 60 000 places surmonté d’un escalier monumental de 96 marches aboutissant à la vasque olympique. Ce stade était situé à l’époque à l’emplacement actuel des immeubles de la galerie de l’Arlequin, dans le sud de Grenoble. C’est le patineur Alain Calmat qui embrasa la vasque olympique à 16h10. Les battements de son cœur furent retransmis par haut-parleurs. Puis le parc fut inondé sous une pluie de pétales de roses lancés par hélicoptères. Cette cérémonie d’ouverture marque bien l’évolution technique et économique de la France des années 60. C’est le président en personne, le général de Gaulle qui vint inaugurer les Jeux. La cérémonie de clôture se déroula quant à elle au Stade de Glace où des Dauphinoises en costume traditionnel transmettent la flamme aux Japonaises en kimono de Sapporo, où se dérouleront les prochains jeux de 1972.


Pour la première fois en France, les JO sont retransmis en couleur à la télévision en mondovision.


Autrans - 1968

3/ Un mot sur les épreuves
Ces JO regroupèrent 35 épreuves, 6 sports. 37 pays y ont participé, 1171 athlètes (960 hommes 211 femmes) ; 89 français dont 14 femmes.
Les épreuves étaient les suivantes :
- Combiné nordique - Hommes
- Hockey sur glace - Hommes
- Ski alpin - Descente femmes / Descente hommes / Slalom femmes /Slalom hommes / Slalom géant femmes / Slalom géant hommes
- Saut à ski - K90 Hommes / K120 Hommes (K 90 & 120 c’est à dire tremplin de 90 et 120m)
- Ski de fond - Femmes : 5 km / 10 km / Relais 3 x 5 km ; Hommes : 15 km / 30 km départ groupé (mass start) / 50 km / Relais 4 x 10 km
- Biathlon - 20 km hommes / Relais 4 x 5 km hommes
- Bobsleigh - Bob à deux hommes / Bob à quatre hommes
- Luge - Femmes / Hommes / Double Mixte
- Patinage artistique - Femmes / Hommes / Couples Mixte
- Patinage de vitesse - Femmes : 500 m / 1000 m / 1500 m / 3000 m ; Hommes : 500 m / 1500 m / 5000 m / 10 000 m

Prochainement nous saurons ce que sont devenues chacune des installations de ces JO d’hiver…

Article rédigé par Kevin Fortin

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

lundi 2 janvier 2012

Bilan de l'année 2011

C'est le jour ou jamais de faire le bilan des visites sur mon site et mon blog pour l'année 2011. L'accumulation de records, mois après mois, ne pouvait conduire qu'à une année record. Le nombre de visites sur mon site et mon blog, pour l'année 2011, s'élève à 172 501 visites avec un minimum de 147 visites journalières et un maximum de 1 518. Le nombre de visites est en hausse de 40,6% par rapport à 2010.


Le poulpe

Le détail des statistiques révèle quelques surprises. La page la plus lue sur l'année, avec 6 393 visites, est celle de la recette du poulpe grillé à la grecque. Rappelons que "poulpe" est le surnom affectueux donné par Kevin aux bootcampeurs : "Allez, plus vite, les poulpes" !!!

Pour tester cette recette :
http://gregory-capra.blogspot.com/2010/12/poulpe-grille-la-grecque.html


Jason Momoa

Vient ensuite un article sur l'entraînement de Jason Momoa pour le film "Conan le Barbare" sorti en 2011 sur les écrans. Cette page a recueilli 5 542 visites. Dans la même veine, les entraînements des autres gros bras destinés à tenir le rôle de super héros ont fait de bons scores comme Ryan Reynolds (The Green Lantern), Chris Hemsworth (Thor), Chris Evans (Captain America),...

Revoir l'entraînement de Jason Momoa :
http://gregory-capra.blogspot.com/2011/08/lentrainement-de-jason-momoa-pour-conan.html

Forts de cette année 2011, prenons la route des 200 000 visites pour 2012 !

Bonne année à tous,

Greg

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

mercredi 14 décembre 2011

Curling : des balais sur glace

Joueur de curling

Des pierres, des balais, une maison et des cris qui fusent de toutes parts. Voilà la recette secrète du curling !
Depuis plus d’un siècle, ce sport originaire d’Ecosse fascine des milliers de Canadiens d’un océan à l’autre. Le curling allie stratégie, agilité et esprit d’équipe, des qualités qui ont permis à ce sport d’hiver de devenir une discipline officielle des Jeux olympiques en 1998.


1/ Un héritage écossais
Le curling n’oublie pas ses traditions en rendant hommage à l’Écosse, où il naquit. Lors des compétitions d’envergure, comme les JO ou les championnats du monde, les joueurs font leur entrée sur la glace au son des cornemuses. Les musiciens portent le traditionnel kilt écossais. Mais l’histoire ne dit pas s’ils portent des sous-vêtements ou non!

Ce sont des immigrants flamands qui auraient développé ce sport sur glace en Écosse. Le jeu porte alors le nom de « kuting ». Au XVIe siècle, les Islandais, qui le pratiquent également, l’appellent « knattleiker ». Les premières pierres n’avaient pas de poignée et leur poids étaient variable. Pour les tenir, les joueurs devaient provoquer des éclats sur celles-ci afin d’être en mesure de les lancer.
Il faudra attendre en 1838 pour que le Royal Caledonian Curling Club d’Édimbourg, en Écosse, établisse les règles du curling tel qu’il est pratiqué aujourd’hui. Ce club écossais est considéré comme le plus prestigieux des clubs de curling.
Le curling est âgé de plus de cinq cents ans, et ses origines se perdent dans la nuit des temps, mais c’est en Ecosse qu’il s’est développé durant des siècles. Le premier club de curling au monde, aujourd’hui considéré comme « le père de tous les clubs », le Royal Caledonian Curling Club, y vit le jour en 1838. La légende veut que le curling soit un sport réservé aux plus fortunés. Sauf qu’il fut pratiqué à ses débuts par les paysans écossais, le dimanche, sur les lacs gelés de leur pays. Les Néerlandais estiment aussi que ce sport a pris naissance chez eux à partir du kuting, au XVème siècle, en évoquant un célèbre tableau de Pieter Brueghel.
Parfois discipline de démonstration aux Jeux Olympiques, les premières médailles olympiques décernées pour ce sport le furent à Chamonix en 1924 (or pour la Grande-Bretagne, argent pour la Suède et bronze pour la France), mais le CIO a attendu février 2006 pour officialiser ces résultats. Il devient discipline olympique à part entière aux Jeux de Nagano (1998), avec les victoires de la Suisse chez les messieurs et du Canada, chez les dames.
Le curling est une discipline encore considérée comme confidentielle par certains, mais très populaire pour d’autres pays comme le Canada, l’Ecosse, la Suisse... La France préserve aussi la tradition du curling de par ses fiefs ancestraux de Megève et Chamonix.


L'équipe norvégienne

2/ Le curling en France
Dix huit clubs accueillent les curleurs en France, la plupart ne possédant pas d’installations spécifiques et utilisant de la « glace de hockey » aménagée pour les besoins du curling. Seuls Megève, Pralognan et Saint-Gervais possèdent chacun une piste. Les clubs Français sont répartis sur tout le territoire métropolitain, et même un peu plus loin. En Ile de France, Paris et Viry-Châtillon vous attendent ; en Rhône-Alpes, Pralognan, Albertville, Lyon, Les Contamines-Montjoie, Chamonix, Combloux, Megève et Saint Gervais ; Narbonne et Marseille dans le midi de la France, Charleville-Mézières dans le nord ; Besançon, Haut-Jura (Prémanon – Les Rousses ) et Strasbourg dans l’Est. Enfin, Saint-Pierre et Miquelon, à 4500 km de l’hexagone.


Piste de curling


3/ Pratique et pratiquants
Le curling est un sport très technique basé sur une idée très simple : faire glisser une pierre (en compétition olympique spéciale on admet de l’aide communément appelée « tige de lancement » qui permet au joueur de lancer une pierre sans avoir à placer une main sur la poignée) sur une piste de glace de manière à ce qu’elle s’arrête au plus près d’une cible (appelée maison). Le problème est que votre adversaire fera tout, d’un point de vue tactique, pour vous empêcher d’atteindre votre but. Ce jeu exige de l’adresse, de la stratégie, de la finesse et de la concentration.
Le curling se dispute avec deux équipes de quatre joueurs et se joue en dix jeux. Une partie peut durer trois heures ! Le comptage des points pour chaque jeu se fait selon la position des pierres par rapport au centre de la cible et par rapport à celles de l’adversaire.
On joue au curling sur une piste (rink) de glace de 42 mètres de long sur 4,75 m de large, avec des pierres de granit pesant chacune environ 20 kilos.
A chaque extrémité de la piste se trouve une cible appelée « maison ». Au cours de chaque « manche » (end) 16 pierres sont jouées, soit 8 par équipe, et au terme de la manche l’équipe qui compte une ou plusieurs pierres plus proches du centre que celles de l’adversaire marque un nombre équivalent de points. Chacun des quatre membres d’une équipe joue 2 pierres, alternativement avec son adversaire de l’autre formation. Les pierres sont lâchées après une glissade d’un coté de la piste en direction de l’autre coté. Le joueur lâche sa pierre avec un effet appelé « curl », d’où le nom de curling. Selon les indications du lanceur appelé aussi skip, les partenaires balaient la glace devant la pierre, l’échauffant ainsi pour accélérer la pierre, affiner le rapprochement et modifier éventuellement la trajectoire. Le joueur peut jouer un point, sa pierre restant dans l’aire de jeu, un tir, avec lequel il chassera une pierre adverse ou une garde, point court qui s’arrêtera devant une de ses propres pierres, rendant ainsi la tache plus compliquée à l’adversaire qui voudrait la chasser.
Les règles du fair-play sont toujours de mise dans le curling. C’est une joie d’observer les traditions ancestrales appliquées dans l’esprit du jeu. Les curleurs jouent pour gagner, mais jamais pour humilier leurs opposants. Un vrai curleur préférera perdre plutôt que de gagner malhonnêtement. Un bon curleur ne tente jamais de distraire un adversaire ou de l’empêcher de jouer à son meilleur niveau. Aucun curleur n’enfreint délibérément une règle du jeu ni ne porte atteinte à ses traditions. S’il le faisait par inadvertance et s’en rendait compte, il serait le premier à l’annoncer. L’esprit du curling exige ainsi sportivité, respect, amitié et conduite honorable. On commence généralement le curling vers l’âge de 12 ans, et celui qui y a goûté le pratique bien souvent toute sa vie. Il n’y a pas d’âge pour arrêter, pour preuve, le plus vieux pratiquant Français, que chacun peut encore rencontrer en compétition, a 83 ans ! Nul besoin d’être un patineur émérite pour jouer au curling. Il est aussi facile et rapide d’apprendre à jouer au curling qu’au bowling ; une petite demi-heure suffit pour comprendre les fondamentaux … Quelques années pour parvenir au haut- niveau.
Le matériel n’est pas onéreux. Il suffit aujourd’hui d’une paire de chaussures de sport adaptée, l’une dotée d’une semelle glissante, l’autre une antidérapante, d’un balai et d’un survêtement (en entraînement car à ma connaissance en compétition pour y jouer, les curleurs ont certes un pantalon de survêtement mais un polo à manches courtes). Une dépense somme toute minime.


Article rédigé par Kevin Fortin

Pour contacter Kevin : manager@gregory-capra.com

samedi 22 octobre 2011

L’évolution de l’image des rugbymen

Comme il a été constaté lors du rassemblement de basket NBA du 17 & 18 septembre à Paris, les gabarits ont changé, fini les joueurs maigres maintenant place aux muscles aussi.
Il en est de même au rugby. Le rugby a changé, les photos aussi.
Longtemps confiné au monde amateur, le rugby a subi une profonde mutation depuis son passage au professionnalisme. En l’espace de quinze ans, alors que le respect des traditions imposé par les dirigeants britanniques et le souci de préserver les « valeurs » de l’ovalie avaient agi jusque là comme un frein pour le développement du jeu, tout s’est brusquement accéléré à un rythme effréné. Nouvelles règles, modification des phases de jeu, transformation de la morphologie des joueurs, médiatisation considérable... rien n’a échappé à la mondialisation du rugby. Mais la « grande famille » de l’ovalie, qui a longtemps trouvé dans cette discipline une culture à vivre plus qu’un sport à pratiquer, pourra-t-elle survivre à cette soudaine métamorphose ?




Anas Mansour

Kevin Fortin va vous montrer les transformations, l’évolution qui s’est opérée tant culturellement, en passant par l’évolution rapide du jeu pour s’attarder un peu plus sur les changements même de l’image des joueurs. Et pour se faire, il sera aider d’un ami rugbyman et préparateur de joueurs de rugby à XIII. Son consultant sera Anas Mansour. Le rugby a changé, les rugbymen aussi.
Afin d’avoir un point de vue sur l’évolution de l’image des rugbymen vu de l’intérieur, je vous présente mon consultant, Anas Mansour, originaire et habitant Casablanca ( Maroc ), 25 ans, joueur de rugby à XIII et préparateur physique et manager. 1m80, 100kgs. 11 ans de pratique ovalique première division marocaine, diplômé d’une licence en management touristique. Poste au rugby à 15, 3eme ligne aile, et au rugby à 13, pilier ou second ligne.

I/ Les changements au niveau culturel et environnemental
En 1995, peu avant que le coup d’envoi de la troisième Coupe du Monde de l’Histoire ne soit donné à l’Ellis Park de Johannesburg, Robert Murdoch, le magnat de la presse, australien, est l’instigateur de deux nouvelles compétitions, le Tri Nations et le Super 12. L’ordonnateur de ces projets souhaite ainsi offrir un nouveau visage au rugby, hyper spectaculaire et dont les équipes participantes, franchisées, n’auraient pas le souci de se maintenir ou non dans l’élite. En France, même si le temps où des clubs comme La Voulte ou Mazamet atteignaient la finale du championnat est bel et bien révolu, on défend encore le rugby « cassoulet », terreaux de notre culture, et l’esprit de clocher ne semble pas menacé. Le 27 Août 1995, l’International Rugby Board autorise officiellement les joueurs à obtenir le statut professionnel, le monde de l’ovalie se fragmente avec, d’un côté, le rugby des traditions et, de l’autre, celle des innovations. La coupe d’Europe voit le jour dans la foulée et sur le plan national, une élite constituée de seize équipes est mise en place, rejetant ainsi de nombreux clubs historiques n’ayant pas une assise financière suffisamment stable. Les clubs de village disparaissent petit à petit du paysage rugbystique français, au dépend de ceux des grandes villes pour qui il est plus facile d’obtenir l’accord de partenaires économiques majeurs et des subventions de la part des municipalités, intéressées par cette nouvelle vitrine médiatique qu’offre le rugby.

Kevin « Et au Maroc, qu’en est-il ? »
Anas « Si on parle du cas rugby marocain, ça n’a pas trop évolué à mon avis, il n’y a pas de continuité pour les joueurs une fois arrivés en catégorie senior. Il y une stagnation. Pour le cas français, ça a évolué par rapport aux années précédentes. Cela se traduit par le professionnalisme. On voit que tous les clubs investissent dans les dernières infrastructures. Pour le rugby à 13 il a aussi évolué mais il manque de médiatisation. »

Kevin « La professionnalisation du rugby est un fait majeur dans le changement connu par le rugby. »
Anas « Oui avec le professionnalisme, il faut avoir de gros moyens, des sponsors. Une partie de ces moyens réside dans le marketing, exemple le tee short rose du XV de France. Cela se vend bien, cela fait rentrer de l’argent. »

Rugby à XIII

Kevin « Tu peux m’expliquer le plus en détail possible les différences entre rugby à 13 et rugby à 15 au niveau évolutif de la chose. Les évolutions connues et subies depuis que tu y joues, d’un point de vue renommée culturelle (impact populaire à sponsoring...recrutement, entraînement, enjeu...) »
Anas « Me concernant, je n’ai jamais joué de match officiel de rugby à 13 ,mais je suis coach de rugby à 13 j’ai fait une formation à Londres avec la Fédération Européenne, je pense que le rugby à 13 commence à faire plus de public que celui à 15, ce dernier ayant pourtant plus de moyens que le rugby à 13. Concernant l’entraînement, pour le rugby à 13, c’est plus physique et plus technique. Le 13 demande beaucoup de vitesse et de bonnes conditions physiques. Faut être présent à chaque contact.
Je pense que le rugby à 13 est plus accessible que le rugby à 15. Pour les enjeux au Maroc actuellement, il n’y a pas encore de Fédération Marocaine de Rugby à 13, mais on a de très bons joueurs de rugby à 13 en France qui demandent toujours à jouer avec le Maroc. »

Le rugby devient dès lors un spectacle. Pour attirer une nouvelle clientèle, en plus du match, le président du Stade Français rivalise d’imagination et offre aux spectateurs des grand-messes dignes du Superbowl américain. Une façon d’éloigner encore un peu plus le rugby de son image « confit - foie gras » et de faire mousser financièrement un sport longtemps attaché aux valeurs de l’amateurisme. Mais à trop vouloir capitaliser sur le sport business, le rugby risque bien de perdre son âme. D’un point de vue économique et médiatique, les choses vont dans le bon sens mais il n’est pas certain que le côté paillettes et show-biz ne dénature pas à terme l’identité du rugby.

Kevin « Quels sont les changements que tu as pu voir ou et subir depuis que tu joues ? »
Anas « Les changement au cas Maroc je l’ai vu dans les catégories jeune il y avait une continuité je sentais que je jouais pour un objectif et aussi pour le plaisir, le partage avec mes coéquipiers, mais une fois arrivé dans la catégorie senior il y une stagnation, pas de motivation, pas de plaisir.. etc.. Dans les catégories jeunes, il y a avait de l’ambiance, de la convivialité ..etc en gros il y avait les vraies valeurs du rugby. Dans les catégories jeunes, aussi on sent qu’il y a plus de préparation physique, mais le souci, ici, c’est qu’il n’y a pas trop de moyens dans les clubs marocains. »

Au niveau des règles de jeu, là aussi, du changement s’est opéré. Pour que le grand public adhère massivement à ce rugby contemporain, dans lequel les traditionnelles « boites à baffes » sont devenues proscrites, il a fallu faire évoluer les règles. Dès 1992, afin d’inciter les joueurs à privilégier le jeu de mouvement, aux coups de pied de pénalité, l’essai inscrit a été récompensé d’un point supplémentaire. Plus récemment est apparu le bonus offensif, venu, comme la plupart des grandes innovations rugbystiques, de l’hémisphère sud. Il a également été créé la « pénaltouche » permettant à l’équipe victime d’une faute de récupérer le cuir sur un dégagement en touche, au lieu de tenter la pénalité. Les règles du rugby étant relativement complexes au départ, et par souci de clarté afin de toucher un maximum de gens, des adaptations ont aussi été appliquées dans les phases de conquête. Ainsi, il a été autorisé de soulever les sauteurs en touche. Le plaquage, indissociable du rugby, a ainsi bien changé. Aujourd’hui, pour être efficace, il faut plaquer le plus souvent au dessus de la ceinture pour bloquer à la fois l’adversaire et le ballon. Autre geste technique qui a fait son apparition, le Rucking.
Afin de jouer avec ces nouvelles règles, il a fallut aussi changer les entraînements et du coup, les morphologies ont changées.

Anas « On voit aussi que l’image du rugbymen a changé. Ils font plus interview, on les voit dans des pubs pas forcément sportives mais pour des bonnes causes aussi : sida cancer, ..etc. »

Kevin « On les voit sur les calendriers des Dieux du Stade ou en 4/3 pour des sous-vêtements masculins par exemple...en plus morphologiquement ils ont changé aussi, on est passé d’un poids moyen de 86 à 95 kgs »
Anas «Oui , exactement, voilà. Ils ont évolué et ils font beaucoup plus attention à ce qu’ils mangent. C’est fini les repas gras, que de la bonne diète afin qu’ils soient plus performants »

Kevin « De 1960 à aujourd’hui on est passé du bourrin qui mange du cassoulet comme hors d’œuvre à des Apollon »
Anas « Oui (rires). On les voit plus nus avec les tablettes de chocolat qu’avec de gros ventre. »

Guy Noves en 1988

II/ L’évolution de l’image
L’image du « petit gros » placé au poste de pilier et du frêle jeune homme positionné dans le rôle d’ailier a vécu. Aujourd’hui, les joueurs qui pénètrent sur la pelouse sont des machines préparées avec talent, minutie et opiniâtreté. La récupération, la diététique et le travail psychologique sont autant de paramètres qui font partie intégrante du rugby moderne, sans parler des séances de musculation quotidiennes.

Kevin « La notion de musculature est importante donc, cela a aussi changé je pense avec les années...une plus grosse prépa peut-être ? Non, toi par exemple, tes prépas ressemblent à quoi? »
Anas « Oui faut une grosse prépa pour moi, par exemple, je fais beaucoup de fractionné et du footing et de la muscu et aussi une bonne diète. La diète joue un rôle important dans la préparation car si tu défonces à la salle de muscu et qu’après tu te tapes 3 big mac chez Mc Do, ça va pas le faire, donc j’essaie de manger équilibré le plus possible. »

De même, le poids moyen d’un joueur français est passé de 86 kg en 1988 à 95 kg aujourd’hui. On est en droit de douter du « tout physique », mais lors des dernières Coupes du Monde, les équipes les plus performantes étaient celles qui avaient les avants les plus costauds. En effet, les lois de la physique sont formelles, plus un joueur est lourd et plus sa vitesse est importante, plus sa puissance d’impact sera grande. Il avancera donc au contact de l’adversaire, pour le mettre aussi en difficulté par une intensité que l’on peut quantifier en temps de jeu effectif et qui est passé, en l’espace de quinze ans, de 30% à l’aube du professionnalisme à plus de 45% aujourd’hui en Top 14, et même proche de 50% en Super 14.

Kevin « Avec ces changements de poids (sans jeu de mot), du coup les postes s’en trouvent un peu bousculés, surtout s’il on en vient à comparer 13 au 15. »
Anas « Chaque poste est différent et aucun joueur n’a vraiment de morphologie spécifique. Il n’y a pas une morphologie spéciale mais il faut être au moins bien musclé. Chaque poste a plus ou moins sa spécificité. »

Kevin « Ah bon donc un pilier de mêlée peut aussi être ailier droit ou buteur ??? »
Anas « Ca dépend car chaque joueur a sa morphologie par exemple un 3ieme ligne au rugby à 15 peut jouer centre au rugby à 13 s’il est rapide. Mais au rugby à 13 faut être rapide à tous les postes. »

XV de France en 1951

L’image du rugbyman a également évolué pour arriver à celle du « macho-glamour ». « Les rugbymen ont vu leur image devenir glamour ! Et leur emblème, le polo de rugby, l’est devenu également ». Un terme a été crée pour désigner ce phénomène vestimentaire issu de l’Ovalie : le « rugbywear » qui s’inspire de l’univers de ce sport, de son histoire et des ses valeurs. Ce terme a également des connotations de décontraction, de confort sans faire l’impasse sur l’élégance.
Les joueurs ont changé. Les charges d’entraînements en ont fait des Dieux du stade, icône des femmes et des gays.
Longtemps, l’image du rugbyman s’est résumée à celle d’une brute à la mine peu engageante. Les héros étaient le pilier ventru, le colosse aux oreilles en chou-fleur. Des hommes sans peur, mais pas sans reproche.
Le coup de maître, Guazzini le réussit en 2001 avec le calendrier des Dieux du Stade. Les joueurs y dévoilent leurs corps sculpturaux. Édition après édition, les 200 000 exemplaires s’arrachent. « Le calendrier a changé l’image des rugbymen auprès des femmes, se réjouit le président du Stade Français. Elles ont réalisé qu’il ne s’agissait pas de lourdauds mais de play-boys. »
Une révolution permise par la conversion, au milieu des années 1990, du rugby au professionnalisme. Fini les entraînements bi-hebdomadaires, place aux deux séances quotidiennes. Les joueurs deviennent des athlètes aux muscles saillants. Les corps sont mis en valeur par des maillots moulants. Les premières icônes apparaissent. En 2003, Frédéric Michalak devient le chouchou de ces dames. Moue rebelle, diamant à l’oreille, l’ouvreur toulousain s’improvise mannequin, défile et prend la pose. Avant de lancer, avec réussite, sa gamme de produits de beauté pour hommes. Au pays de Galles, Gavin Henson, pendant rugbystique du footballeur David Beckham, déchaîne les passions adolescentes. Le joueur avoue sans honte s’épiler intégralement et avoir recours aux séances d’UV. Chez nous, on apprend que l’irréductible guerrier Serge Betsen a recours au gommage et que Jérôme Thion, l’hercule du XV de France, se rase les jambes. Les « brutes » ont cédé la place à des hommes qui prennent soin de leur corps.
Comme nous venons de le voir, si les rugbymen sont passés du gros nourri au confit de canard au bel apollon, les photos ont évolué de même.

Le cliché "boue / rugby"

Fini l’époque des clichés éclaboussés de terre et de sang Pour les illustrations, il est intéressant de voir l’évolution de la photographie. Jusqu’au milieu des années 80, les photos de reportages, en majorité en noir et blanc, sont assez brut de cadrage, granuleuses, éclaboussées de mottes de terres et de sang, jamais bien nettes. Celles en couleurs sont des gouaches. C’est encore l’époque des maillots et des ballons sans marques, des troisièmes mi-temps qui durent trois fois le match avec le cassoulet considéré comme un hors d'œuvre. Les matchs (du Tournoi des V nations) se jouaient le samedi après-midi.


Equipe de rugby 1980


Saison 1987/88, c’est le tournant du match entre le noir et blanc et la couleur. Elle prendra définitivement le dessus vers 1990 (tiens, c’est aussi l’année de la diffusion de Photoshop). Après, tout se lisse progressivement. En 1995, c’est le passage au professionnalisme. Les sponsors, les contrats de joueurs ne supportent pas l’image approximative, le flou. Les pelouses sont de plus en plus vertes (y compris chez nous), les actions sont figées en statuaire.
Pour des raisons sanitaires, tout joueur blessé ouvertement est retiré du terrain (la tête blonde de Jean-Pierre Rives couverte régulièrement de sang est un document historique), les réformes ou changements des règles limitent aussi la casse. Puis, années 2000, les portraits prennent le pas sur les scènes de jeu.

La professionnalisation du rugby s’est traduite par l’arrivée en masse de la télévision (dont l’usage est d’ailleurs largement utilisé dans la recherche de preuves pour fonder les sanctions), des annonceurs publicitaires et, donc, de l’argent. Ce mouvement conjoncturel amène une contradiction pour un sport dont les vertus originelles sont antithétiques avec le lissage exigé par sa diffusion à un public plus large et sa spectacularisation. Dans le rugby professionnel, la culture spécifique du combat et la tolérance à la violence vient s’encastrer dans les représentations modérées, attachées à la pratique professionnelle (amoindrissement de la culture festive et culinaire chez des joueurs soumis à des contraintes de récupération et de musculation) et aux annonceurs (dénonciation des brutalités). En dépit de sa relative fermeture, le champ rugbystique, surtout au niveau professionnel, subi ces transformations.
Allez les jeunes, si vous aimez le rugby, chaussez vos crampons et roulez vous dans la boue…rendez-vous en troisième mi-temps !


Article rédigé par Kevin Fortin


Pour me contacter : manager@gregory-capra.com