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jeudi 4 juillet 2019

Les risques de l'été - Episode 2

Grégory Capra - Coach sportif et masseur
Bronzer sans risques – MST Le plaisir en toute sécurité - Attention aux coquillages pas frais

BRONZAGE
Quand s'exposer ?

Avant tout, rappelons que s'exposer n'est jamais neutre, et que même sous des nuages hauts ou derrière une vitre, les UV A atteignent la peau et y commettent des dommages à long terme.

Néanmoins, si l'on veut s'exposer un peu au soleil, autant choisir un moment et des durées qui y soient propices.

Pour ce qui est du moment, choisir une heure où le soleil n'est pas à son zénith (le matin ou en fin d'après-midi).

Pour ce qui est des durées, plus elles sont courtes, plus la peau peut reconstruire ses défenses entre deux expositions. Néanmoins, c'est bien la durée totale cumulée qui présente un danger, et deux expositions d'une demi-heure ont des effets négatifs similaires à une exposition d'une heure.

Pour se protéger du soleil quand on ne peut pas faire autrement (marche, baignade, sport), il faut utiliser une protection solaire.

Les protections solaires contiennent un filtre solaire associé à une crème cosmétique.

Il existe deux types de filtres solaires dans ces produits : 
▪ Les filtres organiques sont des molécules produites par réaction chimique. Très faciles d'emploi, ne laissant pas de traces, elles présentent parfois des risques d'allergie.
▪ Les filtres minéraux sont des poudres tirées de minéraux plus ou moins opaques aux rayonnements lumineux, broyés très finement. Épais, souvent légèrement teintés. Non allergisants, ils protègent souvent plus longtemps que les filtres organiques. Ils sont utiles chez les enfants car ils permettent de visualiser où la crème a été étalée (notamment s'ils la mettent eux-mêmes).

Il est astucieux de disposer d'un écran très efficace, restant en place longtemps, résistant à l'eau ("waterproof"), même s'il est difficile à appliquer, pour les zones les plus fragiles : nez, pommettes, cou, épaules ...

MST
Les MST ne prennent pas de vacances. Les MST sont dues à des microbes (virus, bactéries, parasites) qui peuvent se transmettre d’une personne à une autre lors de rapports sexuels avec ou sans pénétration. 

Comment se protéger ?

Les préservatifs restent le meilleur moyen de se prémunir contre les MST pour l'éviter. Il est de loin le moyen de prévention le plus efficace. Autre précaution, limiter le nombre de partenaires sexuels. Eviter les contacts sexuels avec des personnes souffrant d’une MST, ou des personnes qui ont un comportement à risque. Sans oublier non plus certaines règles d’hygiène incontournables :
  • Pratiquer une toilette intime quotidienne ainsi qu’après chaque rapport sexuel. 
  • Choisir des sous-vêtements en coton plutôt qu’en matières synthétiques. 
  • Changer quotidiennement de sous-vêtements et les laver à 60°C. 
Notre conseil :
Les MST savent nager ! Alors même dans l’eau, pensez à vous protéger. Lors d’un rapport sexuel dans la mer, une piscine, une baignoire... n’oubliez pas de mettre un préservatif, avant d’entrer dans l’eau. Que faire si l'on a un doute ?

Les MST peuvent entraîner des symptômes plus ou moins gênants, mais peuvent aussi passer totalement inaperçues. Certaines peuvent causer des dégâts irréversibles comme une stérilité..ou des problèmes de santé plus graves en cas de contamination par le virus du sida.
Des signes peuvent également vous alerter d'une éventuelle MST : pertes vaginales inhabituelles, démangeaisons, troubles urinaires, douleurs lors des rapports sexuels...Au moindre doute, parlez-en à votre médecin. Il pourra établir rapidement un diagnostic ou vous adresser à un laboratoire pour des analyses plus précises. Mieux vaut consulter « pour rien » que ne pas le faire et le regretter plus tard..

COQUILLAGES ET CRUSTACES
L’arrivée de l’été marque pour certains le retour des séances de pêche à pied en famille. Huîtres, moules, palourdes, coques… des coquillages qui agrémentent les premiers déjeuners en terrasse. Mais attention, ils peuvent aussi être à l’origine d’intoxications alimentaires parfois graves. Voici quelques conseils bien utiles pour se régaler en toute sérénité !

Même si la surveillance sanitaire minimise le risque d’intoxication par les coquillages, les quelques conseils de prudence suivants sont indispensables pour consommer des fruits de mer en toute sérénité :
1. Privilégier les coquillages achetés auprès de professionnels, qui sont systématiquement contrôlés.
2. Limiter la consommation de coquillages chez les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes à l’état de santé fragile.
3. Se renseigner sur la qualité des eaux avant toute pêche récréative :

• Auprès des mairies, des offices de tourisme ;
• Sur les sites internet du gouvernement : alimentation.gouv.fr/actu-alertes, baignades.sante.gouv.fr

4. Ne pas pêcher de coquillages dans les jours suivants de fortes pluies.
5. Redoubler de vigilance au printemps et en été, périodes de développement optimal des algues.
6. La transparence de l’eau n’indique pas l’absence de contamination, mais au contraire, une eau trouble doit attirer l’attention.
7. Conserver les coquillages dans un endroit frais ou si possible au réfrigérateur.
8. Consommer rapidement les coquillages (moins de 48 heures après la pêche) et en quantités raisonnables.
9. Cuire suffisamment les coquillages ne permet pas d’éliminer les toxines ou les polluants chimiques, mais détruit la plupart des agents pathogènes.
10. En cas de symptômes survenant après une consommation de coquillages, consulter rapidement un médecin ou contacter le centre antipoison le plus proche.

En respectant toutes ces précautions, le risque d’intoxication par les coquillages existe, mais demeure minime. Inutile donc de renoncer à un beau plateau de fruits de mer…BON APPETIT

BONNES VACANCES !!!

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

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