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samedi 29 octobre 2011
Entraînement physique militaire et sportif.
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vendredi 28 octobre 2011
La ressemblance entre Alexis et Pierre
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Timbale d'araignée de courgette (ou guacamole)
Voici une nouvelle recette de Christian, Chef cuisinier étoilé à Hong Kong : la timbale d'araignée de courgette (ou guacamole).
Couper de fines rondelles de courgettes et les laisser mariner dans de l'huile d'olive pour les assouplir.
Chemiser un cercle de courgettes et en étaler en écaille sur un papier que l'on découpera de la forme de son choix pour décorer l'assiette.
Récupérer la partie verte de la courgette, émincer et faire revenir vivement sans coloration avec une gousse d'ail et de thym à l'huile d'olive (récuperation de la marinade), laisser refroidir et égoutter.
Mettre les courgettes cuites dans le blender, mixer en purée, puis émulsioner toujours dans le blender en versant un filet d'huile d'olive (on peut facilement mettre 1/4 du volume de purée de courgette).
Ajouter du parmesan en poudre si on aime.
Verser la mousse qui doit rester ferme dans le cercle, mettre de la chair d'araignée de mer (ou tourteau, homard, coquillages,...) au centre, et recouvrir de mousse, puis lissser avec une spatule.
Réserver au frais, après avoir décoré de légumes en fines tranches crus ou cuits selon ce qu'on a (fenouil, carottes, tomates, radis, artichaut,...) et herbes (aneth, persil, cefeuil, estragon, marjolaine,....).
Pour la version guacamole, il suffit de remplacer la mousse de courgettes par un écrasé d'avocat contenant oignons coupés assez gros, dés de tomates, coriandre fraîche, sel, tabasco, et citron jaune (attention à mettre assez de citron pour que l avocat reste vert).
IMPORTANT : en refroidissant l'avocat absorbe la saveur du sel, tabasco et citron. Il faut le sur assaisonner dès le debut, si vous l'assaisonnez juste à votre gout lors de la préparation, au moment où il sortira du frigo, il vous paraîtra sans sel.
PETIT TOUR DE MAIN : pour éviter l'oxydation de l'avocat, on peut le tiédir à la poelle à l'huile d'olive. La chaleur détruit l'enzyme responsable de l'oxydation.
Merci à Christian pour cette recette diététique !
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Mamma mia : championnat du monde d'aviron de mer avec Simon
La ville de Bari en Italie accueille, du 21 au 23 octobre, la 5e édition du championnat du monde d’aviron de mer des clubs. Plus de 170 équipages d’aviron de mer se disputent les titres mondiaux.
Les parcours de 8 km pour toutes les catégories ont été tracés de façon à permettre au plus grand nombre de spectateurs de pouvoir suivre les courses. Les bateaux utilisés sont soit des solos, des doubles ou des quatre barrés.
Simon et au loin la ville de Bari
Une vingtaine de clubs Français, soit une centaine de rameurs, participent à la compétition. L’an dernier, les clubs Français, le CA Nantes en tête, avaient réalisé de superbes performances en ramenant 7 médailles, dont 3 d’or.
Après avoir bataillé pour la conquête des titres nationaux dans les eaux tumultueuses de la mer du Nord, lors du championnat de France mer à Dunkerque, les rameurs français sont partis en Méditerranée avec l’espoir de faire encore mieux qu’en 2010.
Simon à la manoeuvre
Parmi ces rameurs français, Simon, coach Capra à Thonon-les-Bains et Evian, concourt avec son club : le club Chablais Aviron Thonon. Il nous raconte sa course.
Mamma mia, cela s'est passé très mal... En finale, alors qu'on se plaçe 2ème, on a de la casse sur une grosse vague (un siège et 1 rame cassés). On a du rechange à bord mais le temps de tout remettre en place (à peu près 90 secondes), une bonne grappe d'adversaires nous dépasse. Pas dur on était à l’arrêt...
Une fois repartis, on met les bouchées double pour remonter mais on finit 4ème, quand même à 25 secondes des 3èmes sur un parcours de 6km fait en 24'34" pour les italiens qui gagnent (et 26'32" pour nous). On reste n°1 francais sur la course, petite consolation !
Dommage mais c'est le sport (nos féminines ont gagné en 4 alors on est ravi) !
C'est une belle aventure quand même. Bravo à Simon et merci pour ces magnifiques photos.
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mercredi 26 octobre 2011
Sport et confiance en soi
Bruno, notre p’tit sportif plutôt timide et réservé pose maintenant comme un pro, participe à des clips…. Je crois que c’est dans ces moments là qu’on aime notre job nous les coaches : voir les gens heureux et épanouis….ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!!!
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Filets de cabillaud en croûte de pesto
Pour 4 personnes :
- 4 filets de cabillaud
- 3 bouquets de basilic
- 2 gousses d’ail
- 1 poignée de pignons de pin
- 1 morceau de pain de mie rassis
- 4 cuillères à soupe de Parmesan râpé
- huile d’olive
Dans le bol du robot, mixer le basilic, les pignons, le Parmesan, le pain rassis coupé grossièrement et les gousses d’ail. Ajouter petit à petit de l’huile d’olive jusqu’à la confection d’une pâte.
Étaler cette pâte sur les filets de cabillaud dés-arrêtés.
Enfourner les filets de poissons dans un four préchauffé à 230 °C et laisser cuire entre 10 et 15 minutes selon l’épaisseur des filets.
mardi 25 octobre 2011
Frédéric à l'honneur après sa victoire au semi-marathon de Tournefeuille
Frédéric, coach Capra à Toulouse, est à l'honneur de la presse régionale avec un article de la Dépêche du Midi.
Pour cette 10e édition de l'épreuve disputée dans les rues de Tournefeuille, 1566 coureurs ont répondu à l'appel de l'Athlé 632. Un nouveau record récompensant les efforts entrepris par son président Yves Bellanger, le responsable de la course Jean-Michel Falcou et les 160 bénévoles mobilisés pour l'occasion.
Deux distances au programme donc ainsi que des animations athlétiques pour les enfants sur le stade situé à proximité du podium. Sur le 10 kilomètres, Damien Bevenot du Team 12 s'est imposé devant Nicolas Ansiaux et Nathanaël Bordes tandis que Marie Long finissait première féminine.
Frédéric - Toulouse - Coach Capra
Vainqueur de la plus courte distance, le Team 12 s'est aussi illustré sur le semi-marathon. Satisfait de sa victoire, Frédéric Lureau avait quand même bien du mal à masquer une légère déception : « Je partais avec deux objectifs en tête, soulignait-il à l'arrivée, gagner et battre mon record personnel. Je n'ai pas réussi pour une minute environ. J'ai pourtant démarré sur un très bon rythme mais en me retrouvant seul devant du début à la fin, je me suis plus fatigué et l'ai payé sur la fin. Néanmoins, je me suis bien rattrapé de l'an dernier où les terribles rafales de vent m'avaient causé beaucoup de difficultés. Je vais désormais pouvoir prendre un peu de repos après cette longue saison, après bien sûr le dernier rendez-vous du week-end prochain, la coupe de France de duathlon à Parthenay ».
Frédéric a réalisé le temps de 1 heure 12 minutes et 53 secondes.
Bravo Frédéric !
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La pomme de terre Anna Karenine
Christian, Chef de cuisine dans un restaurant étoilé de Hong Kong, a très vite réagi à mon idée de lancer une rubrique culinaire. Voici sa recette de la pomme de terre Anna Karenine.
Prendre des pommes rattes, les couper en tranches de 3mm d'épaisseur et, idealement, les calibrer avec un emporte-pièce de 3 cm max. Les mettre directement dans de la vraie crème (pas de légère ou zéro matière grasse car la recette ne marche pas). Compter 75 g de crème par personne et 15 rouelles de pommes de terre.
Cuire les pommes de terre dans la crème à petit bouillon, les garder croquantes (et oui, la pomme de terre coquante, c'est très bon, mais les idées reçues l'interdisent). Retirer les pommes de terre, les ranger en rosace dans une assiette, filmer et réserver.
Réduire la crème, surtout pas de sel (!) et réserver.
Couper de la ciboulette en losange, la recouvrir d'huile d'olive et réserver.
Au moment de servir, mettre un jaune d'oeuf dans de l'eau tiède à chauffer sans le blanc.
Tiédir les assiettes au micro-ondes, napper les pommes de terre avec TOUTE LA CREME, poser le jaune d'oeuf tiède au centre, parsemer de ciboulette et mettre une grosse cuillère de caviar (PAS D'OEUFS DE LUMPS PLEASE) et manger, de préférence avec le champagne Brut de Bruno Paillard,....
Merci à Christian. Grâce à lui, on atteint le haut niveau. C'est un honneur de recevoir les secrets de cuisine d'un Chef de son rang.
Mais Hong Kong, c'est loin pour un dîner...
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lundi 24 octobre 2011
La polenta aux deux fromages
Jean-Michel m'a envoyé sa recette de la polenta aux deux fromages avec du Saint-Agur et du Gorgonzola. Je ne peux que la partager avec vous et lancer cette rubrique cuisine !
Faites chauffer de l'eau, ajoutez du pain pour la légèreté de la polenta, comme cela vous mettrez moins de farine de maïs.
Faites chauffer de la crème à 0% et du beurre à 0% de matière grasse. Faites fondre le beurre et la crème à feu doux. Vous ajouterez plus tard ce mélange à la préparation finale.
Une fois la polenta cuite, prenez un plat assez haut et commencez à le remplir par couches successives de polenta et de fromage en alternant les couches de Gorgonzola et de Saint-Agur.
Une fois terminé, versez le beurre et la crème par dessus pour qu'au fur et à mesure que vous servirez cela descende dans la préparation.
Refermez avec un couvercle et laissez le tout fondre délicatement (5 mn environ).
Prenez une louche et servez.
Temps de cuisson total 10 a 15 mn.
C'est un plat d'hiver, de surcroît très convivial et familial que vous pouvez accompagner d'un lapin ou d'une poule et surtout beaucoup de sauce pour relever le goût de la polenta.
Je range ce plat dans la catégorie "prise de masse" malgré la crème et le beurre à 0%.
Bonne dégustation, bon appétit.
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dimanche 23 octobre 2011
Bootcamp Capra Paris - Arche de La Défense
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Bootcamp à La Défense : les vidéos
Sprint sous l'Arche de La Défense
Sur le marbre blanc, Sébastien entraîne les bootcampeurs dans un sprint d'un mur à l'autre de l'Arche de la Défense.... un sprint entre les touristes !
Low kicks
Sébastien a été champion de taekwondo. Aujourd'hui, il a amené un pao pour agrémenter une séquence de cardio-training. Ici, Nicolas exécute une série de low-kicks entre deux ascensions d'escaliers mécaniques à contre-sens !
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samedi 22 octobre 2011
L’évolution de l’image des rugbymen
Il en est de même au rugby. Le rugby a changé, les photos aussi.
Longtemps confiné au monde amateur, le rugby a subi une profonde mutation depuis son passage au professionnalisme. En l’espace de quinze ans, alors que le respect des traditions imposé par les dirigeants britanniques et le souci de préserver les « valeurs » de l’ovalie avaient agi jusque là comme un frein pour le développement du jeu, tout s’est brusquement accéléré à un rythme effréné. Nouvelles règles, modification des phases de jeu, transformation de la morphologie des joueurs, médiatisation considérable... rien n’a échappé à la mondialisation du rugby. Mais la « grande famille » de l’ovalie, qui a longtemps trouvé dans cette discipline une culture à vivre plus qu’un sport à pratiquer, pourra-t-elle survivre à cette soudaine métamorphose ?
Afin d’avoir un point de vue sur l’évolution de l’image des rugbymen vu de l’intérieur, je vous présente mon consultant, Anas Mansour, originaire et habitant Casablanca ( Maroc ), 25 ans, joueur de rugby à XIII et préparateur physique et manager. 1m80, 100kgs. 11 ans de pratique ovalique première division marocaine, diplômé d’une licence en management touristique. Poste au rugby à 15, 3eme ligne aile, et au rugby à 13, pilier ou second ligne.
I/ Les changements au niveau culturel et environnemental
En 1995, peu avant que le coup d’envoi de la troisième Coupe du Monde de l’Histoire ne soit donné à l’Ellis Park de Johannesburg, Robert Murdoch, le magnat de la presse, australien, est l’instigateur de deux nouvelles compétitions, le Tri Nations et le Super 12. L’ordonnateur de ces projets souhaite ainsi offrir un nouveau visage au rugby, hyper spectaculaire et dont les équipes participantes, franchisées, n’auraient pas le souci de se maintenir ou non dans l’élite. En France, même si le temps où des clubs comme La Voulte ou Mazamet atteignaient la finale du championnat est bel et bien révolu, on défend encore le rugby « cassoulet », terreaux de notre culture, et l’esprit de clocher ne semble pas menacé. Le 27 Août 1995, l’International Rugby Board autorise officiellement les joueurs à obtenir le statut professionnel, le monde de l’ovalie se fragmente avec, d’un côté, le rugby des traditions et, de l’autre, celle des innovations. La coupe d’Europe voit le jour dans la foulée et sur le plan national, une élite constituée de seize équipes est mise en place, rejetant ainsi de nombreux clubs historiques n’ayant pas une assise financière suffisamment stable. Les clubs de village disparaissent petit à petit du paysage rugbystique français, au dépend de ceux des grandes villes pour qui il est plus facile d’obtenir l’accord de partenaires économiques majeurs et des subventions de la part des municipalités, intéressées par cette nouvelle vitrine médiatique qu’offre le rugby.
Kevin « Et au Maroc, qu’en est-il ? »
Anas « Si on parle du cas rugby marocain, ça n’a pas trop évolué à mon avis, il n’y a pas de continuité pour les joueurs une fois arrivés en catégorie senior. Il y une stagnation. Pour le cas français, ça a évolué par rapport aux années précédentes. Cela se traduit par le professionnalisme. On voit que tous les clubs investissent dans les dernières infrastructures. Pour le rugby à 13 il a aussi évolué mais il manque de médiatisation. »
Anas « Oui avec le professionnalisme, il faut avoir de gros moyens, des sponsors. Une partie de ces moyens réside dans le marketing, exemple le tee short rose du XV de France. Cela se vend bien, cela fait rentrer de l’argent. »
Anas « Me concernant, je n’ai jamais joué de match officiel de rugby à 13 ,mais je suis coach de rugby à 13 j’ai fait une formation à Londres avec la Fédération Européenne, je pense que le rugby à 13 commence à faire plus de public que celui à 15, ce dernier ayant pourtant plus de moyens que le rugby à 13. Concernant l’entraînement, pour le rugby à 13, c’est plus physique et plus technique. Le 13 demande beaucoup de vitesse et de bonnes conditions physiques. Faut être présent à chaque contact.
Je pense que le rugby à 13 est plus accessible que le rugby à 15. Pour les enjeux au Maroc actuellement, il n’y a pas encore de Fédération Marocaine de Rugby à 13, mais on a de très bons joueurs de rugby à 13 en France qui demandent toujours à jouer avec le Maroc. »
Le rugby devient dès lors un spectacle. Pour attirer une nouvelle clientèle, en plus du match, le président du Stade Français rivalise d’imagination et offre aux spectateurs des grand-messes dignes du Superbowl américain. Une façon d’éloigner encore un peu plus le rugby de son image « confit - foie gras » et de faire mousser financièrement un sport longtemps attaché aux valeurs de l’amateurisme. Mais à trop vouloir capitaliser sur le sport business, le rugby risque bien de perdre son âme. D’un point de vue économique et médiatique, les choses vont dans le bon sens mais il n’est pas certain que le côté paillettes et show-biz ne dénature pas à terme l’identité du rugby.
Kevin « Quels sont les changements que tu as pu voir ou et subir depuis que tu joues ? »
Anas « Les changement au cas Maroc je l’ai vu dans les catégories jeune il y avait une continuité je sentais que je jouais pour un objectif et aussi pour le plaisir, le partage avec mes coéquipiers, mais une fois arrivé dans la catégorie senior il y une stagnation, pas de motivation, pas de plaisir.. etc.. Dans les catégories jeunes, il y a avait de l’ambiance, de la convivialité ..etc en gros il y avait les vraies valeurs du rugby. Dans les catégories jeunes, aussi on sent qu’il y a plus de préparation physique, mais le souci, ici, c’est qu’il n’y a pas trop de moyens dans les clubs marocains. »
Au niveau des règles de jeu, là aussi, du changement s’est opéré. Pour que le grand public adhère massivement à ce rugby contemporain, dans lequel les traditionnelles « boites à baffes » sont devenues proscrites, il a fallu faire évoluer les règles. Dès 1992, afin d’inciter les joueurs à privilégier le jeu de mouvement, aux coups de pied de pénalité, l’essai inscrit a été récompensé d’un point supplémentaire. Plus récemment est apparu le bonus offensif, venu, comme la plupart des grandes innovations rugbystiques, de l’hémisphère sud. Il a également été créé la « pénaltouche » permettant à l’équipe victime d’une faute de récupérer le cuir sur un dégagement en touche, au lieu de tenter la pénalité. Les règles du rugby étant relativement complexes au départ, et par souci de clarté afin de toucher un maximum de gens, des adaptations ont aussi été appliquées dans les phases de conquête. Ainsi, il a été autorisé de soulever les sauteurs en touche. Le plaquage, indissociable du rugby, a ainsi bien changé. Aujourd’hui, pour être efficace, il faut plaquer le plus souvent au dessus de la ceinture pour bloquer à la fois l’adversaire et le ballon. Autre geste technique qui a fait son apparition, le Rucking.
Afin de jouer avec ces nouvelles règles, il a fallut aussi changer les entraînements et du coup, les morphologies ont changées.
Anas « On voit aussi que l’image du rugbymen a changé. Ils font plus interview, on les voit dans des pubs pas forcément sportives mais pour des bonnes causes aussi : sida cancer, ..etc. »
Kevin « On les voit sur les calendriers des Dieux du Stade ou en 4/3 pour des sous-vêtements masculins par exemple...en plus morphologiquement ils ont changé aussi, on est passé d’un poids moyen de 86 à 95 kgs »
Anas «Oui , exactement, voilà. Ils ont évolué et ils font beaucoup plus attention à ce qu’ils mangent. C’est fini les repas gras, que de la bonne diète afin qu’ils soient plus performants »
Kevin « De 1960 à aujourd’hui on est passé du bourrin qui mange du cassoulet comme hors d’œuvre à des Apollon »
Anas « Oui (rires). On les voit plus nus avec les tablettes de chocolat qu’avec de gros ventre. »
L’image du « petit gros » placé au poste de pilier et du frêle jeune homme positionné dans le rôle d’ailier a vécu. Aujourd’hui, les joueurs qui pénètrent sur la pelouse sont des machines préparées avec talent, minutie et opiniâtreté. La récupération, la diététique et le travail psychologique sont autant de paramètres qui font partie intégrante du rugby moderne, sans parler des séances de musculation quotidiennes.
Kevin « La notion de musculature est importante donc, cela a aussi changé je pense avec les années...une plus grosse prépa peut-être ? Non, toi par exemple, tes prépas ressemblent à quoi? »
Anas « Oui faut une grosse prépa pour moi, par exemple, je fais beaucoup de fractionné et du footing et de la muscu et aussi une bonne diète. La diète joue un rôle important dans la préparation car si tu défonces à la salle de muscu et qu’après tu te tapes 3 big mac chez Mc Do, ça va pas le faire, donc j’essaie de manger équilibré le plus possible. »
De même, le poids moyen d’un joueur français est passé de 86 kg en 1988 à 95 kg aujourd’hui. On est en droit de douter du « tout physique », mais lors des dernières Coupes du Monde, les équipes les plus performantes étaient celles qui avaient les avants les plus costauds. En effet, les lois de la physique sont formelles, plus un joueur est lourd et plus sa vitesse est importante, plus sa puissance d’impact sera grande. Il avancera donc au contact de l’adversaire, pour le mettre aussi en difficulté par une intensité que l’on peut quantifier en temps de jeu effectif et qui est passé, en l’espace de quinze ans, de 30% à l’aube du professionnalisme à plus de 45% aujourd’hui en Top 14, et même proche de 50% en Super 14.
Kevin « Avec ces changements de poids (sans jeu de mot), du coup les postes s’en trouvent un peu bousculés, surtout s’il on en vient à comparer 13 au 15. »
Anas « Chaque poste est différent et aucun joueur n’a vraiment de morphologie spécifique. Il n’y a pas une morphologie spéciale mais il faut être au moins bien musclé. Chaque poste a plus ou moins sa spécificité. »
Kevin « Ah bon donc un pilier de mêlée peut aussi être ailier droit ou buteur ??? »
Anas « Ca dépend car chaque joueur a sa morphologie par exemple un 3ieme ligne au rugby à 15 peut jouer centre au rugby à 13 s’il est rapide. Mais au rugby à 13 faut être rapide à tous les postes. »
Les joueurs ont changé. Les charges d’entraînements en ont fait des Dieux du stade, icône des femmes et des gays.
Longtemps, l’image du rugbyman s’est résumée à celle d’une brute à la mine peu engageante. Les héros étaient le pilier ventru, le colosse aux oreilles en chou-fleur. Des hommes sans peur, mais pas sans reproche.
Le coup de maître, Guazzini le réussit en 2001 avec le calendrier des Dieux du Stade. Les joueurs y dévoilent leurs corps sculpturaux. Édition après édition, les 200 000 exemplaires s’arrachent. « Le calendrier a changé l’image des rugbymen auprès des femmes, se réjouit le président du Stade Français. Elles ont réalisé qu’il ne s’agissait pas de lourdauds mais de play-boys. »
Une révolution permise par la conversion, au milieu des années 1990, du rugby au professionnalisme. Fini les entraînements bi-hebdomadaires, place aux deux séances quotidiennes. Les joueurs deviennent des athlètes aux muscles saillants. Les corps sont mis en valeur par des maillots moulants. Les premières icônes apparaissent. En 2003, Frédéric Michalak devient le chouchou de ces dames. Moue rebelle, diamant à l’oreille, l’ouvreur toulousain s’improvise mannequin, défile et prend la pose. Avant de lancer, avec réussite, sa gamme de produits de beauté pour hommes. Au pays de Galles, Gavin Henson, pendant rugbystique du footballeur David Beckham, déchaîne les passions adolescentes. Le joueur avoue sans honte s’épiler intégralement et avoir recours aux séances d’UV. Chez nous, on apprend que l’irréductible guerrier Serge Betsen a recours au gommage et que Jérôme Thion, l’hercule du XV de France, se rase les jambes. Les « brutes » ont cédé la place à des hommes qui prennent soin de leur corps.
Comme nous venons de le voir, si les rugbymen sont passés du gros nourri au confit de canard au bel apollon, les photos ont évolué de même.
Equipe de rugby 1980
Saison 1987/88, c’est le tournant du match entre le noir et blanc et la couleur. Elle prendra définitivement le dessus vers 1990 (tiens, c’est aussi l’année de la diffusion de Photoshop). Après, tout se lisse progressivement. En 1995, c’est le passage au professionnalisme. Les sponsors, les contrats de joueurs ne supportent pas l’image approximative, le flou. Les pelouses sont de plus en plus vertes (y compris chez nous), les actions sont figées en statuaire.
Pour des raisons sanitaires, tout joueur blessé ouvertement est retiré du terrain (la tête blonde de Jean-Pierre Rives couverte régulièrement de sang est un document historique), les réformes ou changements des règles limitent aussi la casse. Puis, années 2000, les portraits prennent le pas sur les scènes de jeu.
La professionnalisation du rugby s’est traduite par l’arrivée en masse de la télévision (dont l’usage est d’ailleurs largement utilisé dans la recherche de preuves pour fonder les sanctions), des annonceurs publicitaires et, donc, de l’argent. Ce mouvement conjoncturel amène une contradiction pour un sport dont les vertus originelles sont antithétiques avec le lissage exigé par sa diffusion à un public plus large et sa spectacularisation. Dans le rugby professionnel, la culture spécifique du combat et la tolérance à la violence vient s’encastrer dans les représentations modérées, attachées à la pratique professionnelle (amoindrissement de la culture festive et culinaire chez des joueurs soumis à des contraintes de récupération et de musculation) et aux annonceurs (dénonciation des brutalités). En dépit de sa relative fermeture, le champ rugbystique, surtout au niveau professionnel, subi ces transformations.
Allez les jeunes, si vous aimez le rugby, chaussez vos crampons et roulez vous dans la boue…rendez-vous en troisième mi-temps !
Article rédigé par Kevin Fortin
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Rauf : 50 jours d'entraînement
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vendredi 21 octobre 2011
Bootcamp Capra Paris - Kumite
Il fallait être patient... Voici enfin le résumé du dernier bootcamp. Non, les images de la séance de massage offerte par Stéphane ne valaient pas compte-rendu du bootcamp !
Il fait beau, mais il fait froid ce matin, pourtant, Sébastien, le coach Capra du jour qui anime l'entraînement conseille aux sportifs de tomber la veste. "Vous pouvez ne garder que le tee-shirt, vous allez vous réchauffer", promet-il !
Après un petit footing le long du bois de Vincennes, les choses sérieuses commencent avec le renforcement musculaire : jambes, pectoraux, triceps, épaules, abdos et encore comme le montrent ces photos.
Kumite, le combat est le test de vérité du karaté. Il en est la manifestation la plus évidente. C'est le moment où deux désirs de vaincre, deux esprits et deux corps s'affrontent dans un challenge où rien n'est fixé d'avance. Tout est permis en combat libre ; les techniques de karaté, bien entendu, mais aussi les feintes, les ruses, le kiaï. C'est le test ultime de l'esprit alerte qui doit rester à la fois calme comme l'eau de la surface d'un étang, mais prête à s'infiltrer dans la moindre ouverture. C'est un des buts philosophiques de cet art martial que de parvenir à maîtriser son esprit dans cet élément. L'esprit doit demeurer concentré, prêt à saisir toute occasion, la fraction de seconde de déconcentration dans le regard de l'adversaire, le changement de distance, et l'erreur de timing. Le combat est l'aboutissement de tous les efforts investis dans la technique au Dojo, et le test de l'efficacité réelle du karaté. Cédric est champion de France de Karaté contact. Veut-il emmener les sportifs du bootcamp jusqu'au test du Kumite ? En tout cas l'entraînement commence !
Pas de victimes, tout le monde a survécu au combat et en est même très heureux comme témoigne le sourire de Sofiane.