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dimanche 3 avril 2011

Bootcamp Capra Paris - Reprise en main

Kevin, faut reprendre les choses en main !

Aujourd'hui, c'est mon premier bootcamp. Voilà de nombreux mois que Kevin me travaille au corps pour que je participe. Jeudi soir encore, il m'a dit : "Viens Nico, tu es le Gourcuff qui manque à cette équipe, je compte sur toi". Grand seigneur, je ne lui en ai pas voulu, je sais que Yoann ne joue pas très bien en ce moment...


Ma décision est prise, je vais les sauver. Mon réveil sonne à 5h00. Le doute m'assaille une seconde, il pleut... mais, comme Yoann, je suis un breton, quelques gouttes ne me font pas peur. L'aventure commence...


Après avoir traversé Paris d'ouest en est, me voilà à Vincennes à 10h30. L'organisation est manifestement défaillante, le lieu de rendez-vous n'est pas au CSO mais devant le château. Faute de goût !

Petites foulées

Nous partons en petites foulées jusqu'à une clairière isolée de tous et de tout dont seul Kevin connaît l'existence. Là, à l'abri des regards indiscrets, la séance de torture peut commencer. Jusqu'à ce jour, le canard était pour moi un animal d'autant plus sympathique qu'on l'avait gavé et qu'il finissait dans mon assiette mais, aujourd'hui, c'est devenu un animal cruel qui n'a qu'un seul objectif : celui de me casser les jambes (pas les pattes, ni les pieds,..). Aucun animal ne pouvant illustrer le pas chassé, le talon-fesse ou la montée de genou, fin de la séance zoologie (j'en vois déjà qui vont détourner ma pensée...).


Les choses sérieuses vont commencer

Randoris sautillants

Mêlée

Kevin ayant, tout comme moi, un sens aigu de l'observation et de la psychologie, nous passons à un entraînement en corps à corps : petits randoris sautillants (ne suivant que leur plus vil instinct, certains ont terminé en randori dans la boue), petits exercices de chaise (façon Philippe Stark, très bancale), mêlée virile 15 contre 15 (moi qui n'avait jamais fait de rugby de ma vie, j'ai enfin compris le succès de ce sport qui vous permet d'avoir la tête dans l'aisselle de votre partenaire tandis qu'un gai compagnon vous caresse la nuque). Visiblement, les autres bootcampeurs apprécient aussi.


Bataillon d'abdos

Motivation avant de ramper sous le tunnel !

Franchir le pont


Sur ces entrefaits, histoire de libérer la tension accumulée par tant de testostérone (je vous épargne les intermèdes pompes et abdos), nous passons donc au pont et au tunnel mais remarquons que notre photographe respectant la déontologie de son métier vous épargnera les photos les plus compromettantes. Votre journaliste lui se fait un devoir de reporter certaines déclarations des participants : "C'est mon fantasme de me faire chahuter par une équipe de rugby !".


Tout ruisselant de sueur après tant d'efforts, les muscles congestionnés par l'afflux de sang, le visage couvert de boue, les vêtements déchirés, le regard hagard et le souffle court, Kevin juge que le moment des étirements est venu. On pourrait croire que c'est le plus simple des exercices, mais non, il ne faut pas confondre sa droite de sa gauche !


Combat de charentais


Mission accomplie, il ne restait plus qu'à faire la photo finale qui est, paraît-il, de tradition, mais pas n'importe où, dans le ruisseau, et pas avant que deux bootcampeurs, visiblement satisfaits par la séance de rugby ne se soient adonnées à une séance de mud-wrestling.


Photo finale dans le ruisseau !


Vous vous posez donc la question : "Est-ce que je reviendrai ?". Réponse dans quinze jours...


Article rédigé par Nicolas, à l'issue de son premier bootcamp.

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

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