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jeudi 7 avril 2011

Entretien avec le patineur du IIIème millénaire, Florent Amodio

Florent Amodio

Une nouvelle étoile du patinage est née. Doté d’un patinage frais, dynamique, vivant et novateur, Florent Amodio, lifte le patinage en amenant avec lui de nouvelles musiques, de nouvelles chorégraphies, une nouvelle façon d’appréhender la glace. Portrait d’un show man, aussi talentueux que gentil. Le sport aime les belles histoires. Celle de Florent Amodio en fait partie. Patineur artistique, artiste, danseur, champion de France Elite 2010, médaillé d’argent au TEB 2010, Florent est né le 12 mai 1990 à Sobràl ( Ceara au Brésil ). Abandonné par sa mère à sa naissance, il est adopté par un couple de français. Il grandit à Frémanville dans le Val d’Oise. Sa mère est institutrice et son père travaille dans l’informatique. Le couple a également adopté une petite fille du même village que Florent. Il aurait pu traîner dans les favelas, ou devenir footballeur. Mais la vie en a décidé autrement et c’est sur la glace que son génie s’illustre. Celui-ci commence le patin à 4 ans, précoce, en compagnie de ses parents lors d’une séance publique. Remarqué par Bertrand Glesser, l’entraîneur du club de Cergy-Pontoise. « J’étais en train de donner un cours et je vois passer un petit bonhomme entre mes jambes. J’ai trouvé qu’il avait un sacré coup de patin. J’ai demandé à ses parents s’ils voulaient bien me le confier. Trois ou quatre mois après, il était déjà avec moi en stage. A partir de là, on a commencé notre histoire et ça fait quinze ans maintenant », raconte Bernard Glesser lors d’une interview en décembre 2009 lors des championnats de France à Marseille. Doué et volontaire, doté d’un impressionnant sens du rythme, Florent progresse donc très vite. Au début de sa carrière sportive, Florent Amodio commence ses premières compétitions et gagne le titre de champion de France minime en 2002. Il va connaître au cours de sa formation des blessures graves au genou entre 2002 et 2004. Ce coup du sort en aurait découragé plus d’un, mais Florent est d’une nature optimiste et rechausse ses patins persuadé que sa maladie l’a rendue plus fort. Je continue avant de lui laisser la parole. La suite lui donne donc raison puisqu’il obtient rapidement de bons résultats. 2009/2010 sera l’année de la consécration : un titre de champion de France et une belle 12ème place au JO de Vancouver le font passer d’espoir à celui de outsider.


Kevin Fortin : « Florent, peux-tu donc rapidement te présenter ? » Florent Amodio : « Je suis donc Florent Amodio, né au Brésil en 1990. Actuellement je vis à Paris. Je suis champion d’Europe de patinage artistique. J’ai décroché mon bac STG en 2007 et j’ai obtenu mon brevet d’éducateur sportif dans la foulée. Et là je vais attaquer STAPS à l’INSEP. Je vis à l'INSEP à Vincennes. Je suis coaché à la fois par Nikolaï Morozov et Annick Dumont. Quand je dis que je vis à l’INSEP, en fait c’est pas si simple. Je prépare mes championnats avec Nikolaï et quand je suis en France, je suis entraîné par Annick. Mais je suis aussi très souvent aussi à New York. Donc je vis entre Paris New York et Moscou. »

KF : « Qu’aimes-tu ? Hobbies, sortie, musique… ? »

FA : « J’aime la musique, celles des clubs, des boites de nuit. J’aime essentiellement le R’n’B, mais en fait j’écoute un peu de tout, allant des Blacks Eyes Peas à Mickael Jackson. Je suis addict à mon Ipod. Je ne peux pas vivre sans mon Ipod. Et puis, bah, j’aime les belles femmes, les belles voitures ... J’aime aussi jouer au foot , écouter du hip hop, danser, beaucoup au sol. Je kiffe la vie à chaque instant ! »

KF : « Comment se passe l’alternance entre la Russie avec Nicholai et Champigny avec Annick ? »

FA : « Très bien, j’ai vraiment trouvé mon équilibre !! Ce sont deux coachs géniaux à mes yeux et j’apprends tous les jours et c’est le principal ! Ma nouvelle équipe me correspond et ils nous restent pleins de belles choses à faire!"


KF : « D’ailleurs, très souvent, et ce fut le cas au TEB, tes sons font mouches, et dépoussièrent un peu ce que traditionnellement l’on peut entendre. A ce sujet, Annick Dumont dit de toi, je l’a cite « Florent ne ressemble à personne. Il a un coté félin et danse comme personne. » Mais pour autant tu restes humble et tu as su garder la tête froide là où certains aurait pris le melon. »


KF : « Tu as un parcours à ton image, assez atypique. Commencer à patiner à 4 ans là où certains courent, font du vélo… »

FA : « Oui en effet j’ai commencé le patinage à 4 ans et de fil en aiguille parce que j’aime mon sport, j’étais plutôt doué, petit, et heureux de faire ce sport surtout. Alors en alliant les podiums au bonheur procuré et ressenti, j’ai continué et bossé de plus en plus pour en arriver là ! »

KF : « Après ton BES, tu suspends tes études pour te consacrer à fond au patinage et cela a payé vu ton palmarès. Toi qui, rappelons-le, est le plus jeune des trois représentants français ayant été au Championnat d’Europe de patinage artistique à Berne (en Suisse). Redis-nous ton palmarès »

FA : « Champion de France 2010 / 12eme JO de Vancouver / 1er finale des grands prix junior / 3eme au NHK ( Japon 2010 ) / 2ème au Bompart / 6eme final senior / champion d’Europe »

Florent incarne sans aucun doute la relève du patinage tricolore. Entré chez les seniors la saison dernière, il n’a connu qu’une grande compétition, les JO de Vancouver où il termina 12ème. Cette saison, il a franchi un cap en choisissant de quitter son entraîneur de toujours, Bernard Glesser, qui l’a connu à 4 ans pour s’entraîner avec le russe N. Morozov. Un choix qu’il n’est pas près de regretter."

KF : « Venons en au sport que tu pratiques. Peux-tu nous le présenter ? Es-tu pro, semi. Tu es en catégorie senior ? Quelle est la différence entre junior et senior ? »

FA : « Nous sommes amateurs, c’est-à-dire pas de salaire fixe. Je suis patineur individuel, c’est-à-dire que je patine seul et dois effectuer un max de difficultés sur la glace. Nous avons deux programmes, un court qui dure 2"50 max et un programme long qui dure 4"40 max ( c’est extra physique ) car c’est de l’effort non stop ! »


KF : « Pour en être là aujourd’hui, avoir ce niveau, tu t’es beaucoup entraîné, en quoi d’ailleurs consiste un entraînement ? Comment choisis-tu musique, costume ? »

FA : « Pour les entraînements, en fait, tout dépend de la période. Si l’on prépare une compétition ou si l’on est dans une phase d’apprentissage, il peut y avoir des entraînements basés simplement sur la technique, d’autres que sur la condition physique, d’autres sur le montage de programmes, d’autres sur les pirouettes ... »

KF : « Justement, tiens, quel est ton choix au niveau du placements de combinaison, des sauts ? Quelle est ta signature patinistique ? »

FA : « C’est le coach qui décide de tout ça ! »


KF : « Points forts et points faibles ? »

FA : « Mon point fort : danseur , je kiffe la vie donc je le fais sentir au public et ça aide vachement , au niveau des expressions, du dynamisme… Mon point faible : je n’ai pas encore le quadruple. »


Florent, est d’un petit gabarit (1m65) mais c’est un véritable show man ( je confirme pour l’avoir vu en live) qui a besoin d’assurer un spectacle pour performer et du soutien du public qu’il n’hésite pas à solliciter. C’est un danseur-né qui puise dans ses racines brésiliennes pour briller. Il a sa vision du patinage « Ma vision du patinage, c’est moi qui m’amuse. J’ai vraiment conscience de ma chance ». Florent est aussi le symbole du passage de témoin Joubert-Amodio. L’entraîneur national, Annick Durant, ne tarit pas d’éloges sur ce dernier « Il est comme un papillon sur la glace ».


KF : « Ton meilleur et pire souvenir ? »

FA : « Le meilleur c’est ma victoire au championnat d’Europe bien sur (sourire) et mon pire ce sont les championnats du monde junior, lors de mon programme court où je fais le pire programme de ma vie mais j’en ai tiré un max de leçons c’est le principal ! »

KF : « La patinoire où tu préfères faire des galas »

FA : « Toutes du moment que le public est bouillant ! »

KF : « As-tu un modèle de patinage ? »

FA : « Lambiel et Plushenko ! »

KF : « A quoi ressemble la journée type d’un patineur en stage de préparation (du lever au coucher ) »

FA : « patin patin patin ! (sourire) »


En effet, lors de ces périodes, Florent passe plus de 5 heures par jour sur des patins. Entraîné depuis le mois de mai 2010 par Morozov, ancien danseur sur glace, Florent Amodio a travaillé sa chorégraphie et donne de l’ampleur à ses programmes. Ne lui manque sans doute qu’une palette technique un peu plus étoffée.


KF : « Que vas-tu spécifiquement travailler comme points cette année afin d’atteindre tes buts. »

FA : « Le quad devient la priorité ! » Car notre prodige n’a encore jamais passé en compétition le quadruple saut, la plus grande difficulté. « J’aimerais bien mettre le quad dans le long. Ce serait une avancée dans mon travail. L’image que j’ai de moi, comme étant le meilleur du monde, c’est avec le quad. »


KF : « Quels sont tes objectifs cette année, le gros enjeu ? »

FA : « Je pense avoir rempli totalement mon objectif en devenant champion d’Europe mais maintenant ce n’est que le début. Je dois continuer à bosser mais cette saison était magnifique !! »


KF : « Quels sont tes ambitions, tes projets, tes envies ? »

FA : « Mes ambitions… continuer à être heureux, transcender un max de foules ! Mes envies futures… Continuer sur ma lancée continuer à bosser et rafler le max de médailles !


KF : « Même si tu es encore jeune et que tu as sans nul doute un très bel avenir devant toi, penses-tu déjà à ta reconversion ? Si oui, vers quel domaine ? »

FA : « Oui même si c’est très flou, j’aimerais bosser soit à la télé, soit radio. On verra bien, je tiens juste à profiter pour le moment de chaque instant car c’est juste un rêve qui devient réalité !! »


Les futurs championnats du monde (prévus initialement au Japon) devaient permettre à Florent « de refaire de grosses performances comme à Berne » et commencer la montée progressive vers les sommets en direction de Sotchi 2014. Souhaitons lui que malgré les évènements et leurs déplacements, il pourra concrétiser ses projets.


Article rédigé par Kevin Fortin


Pour me contacter : manager@gregory-capra.com

samedi 26 mars 2011

Le hockey sur glace


Les gladiateurs !

Roi des sports d’équipe sur glace, Kevin Fortin vous propose un sport de gladiateurs. Munissez–vous d’une crosse, de vos patins et d’une bonne dose de testostérone, et allons jouer au hockey !

Le hockey sur glace, appelé le plus souvent hockey, est un sport d’équipe se déroulant sur une patinoire spécialement aménagée. L’objectif est de marquer des buts en envoyant un disque de caoutchouc vulcanisé, appelé rondelle ou palet, à l’intérieur du but adverse situé à une extrémité de la patinoire. L’équipe, qui comprend un gardien de but et cinq joueurs de champ, se déplace en patins à glace et manipule la rondelle à l’aide d’un bâton de hockey, également appelée crosse en France et canne de hockey en Belgique et en Suisse.
Le hockey est originaire du Canada et s’est développé à la fin du XIXe siècle en Amérique du Nord. Sport de vitesse, il est souvent surnommé « sport collectif le plus rapide du monde ».


Hockey sur glace


Histoire : Depuis l’antiquité, l’homme a joué à des jeux où un objet était frappé avec un bâton incurvé. Par exemple, une peinture de Pieter Bruegel (père), « Les chasseurs dans la neige »(1567), montre des joueurs qui utilisent des bâtons courbés pour jouer avec un petit objet sur la glace.

L’utilisation du mot « hockey » pour désigner de tels jeux est attestée depuis 1785 (1527 pour hockie) mais son étymologie est incertaine. Il dérive peut-être du vieux mot français d’origine germanique hoquet (bâton de berger, crochet), ou de l’hokkie hollandais, diminutif de hok (chenil ou cabane et désignant dans ce cas les cages de but). Beaucoup de ces jeux furent développés pour les champs, mais furent joués également sur la glace, comme on le voit sur certaines peintures hollandaises du XVIe siècle. Cependant les origines du jeu moderne se trouvent en Amérique du Nord. Les immigrants européens ont apporté en Amérique du Nord une multitude de jeux similaires au hockey, tels que le shinty écossais, le Bazhig kamm joué en Bretagne, le hurling irlandais et le hockey sur gazon, joué en Angleterre. Ces jeux semblent avoir été adaptés pour être joués sur la glace, et avoir importé certains aspects du jeu de la crosse (comme la dureté physique) joué par les Amérindiens de la famille iroquoise.

En 1825, Sir John Franklin écrivait : « Le jeu de hockey joué sur la glace était le sport du matin » sur le Grand lac de l’Ours durant une de ses expéditions arctiques. En 1843, un officier de l’armée britannique à Kingston (Ontario) écrivait : « J’ai commencé à patiner cette année, m’améliorant et j’ai eu rapidement un grand plaisir à jouer au hockey ». La Society for International Hockey Research indique, en se référant à un article de la Boston Evening Gazette de 1859, que la première partie de hockey sur glace eut lieu à Halifax cette année-là. La première partie à utiliser une rondelle au lieu d’une balle eut lieu en 1860 sur le port de Kingston entre d’anciens vétérans de la Guerre de Crimée. Cependant, les villes de Windsor et de Dartmouth, toutes les deux en Nouvelle-Écosse, revendiquent également le privilège d’avoir vu naître le hockey sur glace.
Le développement du jeu moderne eut lieu à Montréal au Québec. Le 3 mars 1875 fut joué le premier match codifié au Victoria skating rink de Montréal. En 1877, des étudiants de l’université McGill (James Creighton, Henry Joseph, Richard F. Smith, W. F. Robertson et W. L. Murray) rédigèrent sept règles et le premier club, le McGill University Hockey Club, fut fondé en 1880. Le jeu devint si populaire qu’il fut présent au carnaval d’hiver de Montréal de 1883. En 1885, A. P. Low introduisit le hockey à Ottawa. Durant la même année, un second club fut créé à l’Université d’Oxford. En 1888, le nouveau gouverneur du Canada, Lord Stanley (dont les huit fils et deux filles devinrent des amateurs de hockey), impressionné par le match qu’il vit au tournoi de 1888 du Carnaval d’hiver de Montréal, décida de créer un trophée pour récompenser la meilleure équipe de ce même tournoi en 1889. La Coupe Stanley fut attribuée en 1893 au champion amateur du Canada, les Montréal AAA. À cette époque, Montréal regroupait une centaine d’équipes et des ligues existaient à travers tout le Canada. Également en 1893, des joueurs de Winnipeg eurent l’idée d’utiliser des équipements de cricket pour protéger les jambes des gardiens.

1893 fut également la date du premier match aux États-Unis entre l’Université Yale et l’Université Johns-Hopkins. La ligue américaine amateur de hockey fut fondée en 1896 à New York, et la première équipe professionnelle, les Portage Lakers, fut créée en 1903 à Houghton dans le Michigan.

Le développement : Les cinq fils de Lord Stanley apportèrent le hockey sur glace en Europe, en affrontant une équipe de la Cour d’Angleterre (incluant les futurs Edward VII et George V) à Buckingham Palace en 1895. En 1905, la Fédération française de hockey (FFH) fut fondée. En 1908, le patineur français Louis Magnus créa la Ligue internationale de hockey. Le premier championnat d’Europe de hockey eut lieu en 1910 à Montreux et fut remporté par la Grande-Bretagne. En 1909 est fondée la plus vieille équipe encore existante aujourd’hui : le Club de Hockey Canadien de Montréal. Les règles continuent d’évoluer : en 1913, apparition du hors-jeu de ligne bleue et de la séparation de la patinoire en trois parties. 1917 voit l’apparition de la Ligue nationale de hockey (National Hockey League en anglais).
En 1920, le hockey sur glace devient sport olympique lors des olympiades d’été d’Anvers, et dix ans plus tard, 1930 : premier championnat du monde de hockey remporté par le Canada à Chamonix en France.




Terrain de hockey sur glace


Entrons dans le vif du sujet, jouons ! Le hockey sur glace se joue sur une patinoire. Chaque équipe est composée de six joueurs (cinq joueurs de champ et un gardien de but) qui sont équipés de patins à glace. L’objectif est de marquer des buts en envoyant un disque de caoutchouc vulcanisé dans le filet adverse, placé à l’autre extrémité de la patinoire, à l’aide d’une crosse.
Les cinq joueurs de champ sont généralement trois attaquants (un centre, un ailier gauche et un ailier droit) et deux défenseurs. Un groupe de trois attaquants forme une ligne d’attaque et une paire de défenseurs forme une ligne de défense. Il existe également des lignes spécifiques aux situations d’infériorité ou de supériorité numérique.

Les changements de ligne peuvent intervenir lors des arrêts de jeu, mais également au cours du jeu (on parle alors de changement volant).

Une équipe de hockey compte une vingtaine de joueurs en tout (quatre lignes d’attaquants, trois ou quatre de défenseurs et deux gardiens de buts).

Certaines charges et certains contacts sont autorisés sur le porteur du disque. Il s’agit, avant tout, de gêner l’adversaire, de le déstabiliser lors de prochains contacts, de le fatiguer et de lui faire perdre le palet. C’est une technique de base au hockey. On parle alors de mise en échec. Toutefois, les actions dangereuses ou contraires aux règles, sont sanctionnées par des pénalités ou punitions. Le joueur fautif doit alors sortir du jeu pour une certaine durée, sans être remplacé.

La bande (ou la balustrade) entourant la glace permet de garder la rondelle à l’intérieur de la patinoire, le jeu pouvant ainsi durer plusieurs minutes sans interruption. Quand l’action s’arrête, le jeu reprend toujours par une mise au jeu (ou engagement).
Les deux règles majeures limitant les mouvements de la rondelle sont le hors-jeu, qui stipule que le palet doit entrer dans la zone d’attaque (ligne bleue) avant tout joueur de l’équipe attaquante, l’arbitre effectue une remise en jeu à l’endroit où la faute a été commise et le dégagement interdit, qui interdit à un joueur en défense de dégager le palet derrière la ligne rouge située dans sa zone d’attaque. Plus exactement, on entend par dégagement interdit : lorsqu’un joueur frappe le palet alors qu’il se trouve derrière la ligne médiane et l’envoie derrière le but adverse, il y a dégagement interdit et le palet est remis en jeu près de la cage de but du joueur fautif.
Une des caractéristiques les plus spectaculaire du hockey sont les charges. La charge est une technique de défenses de base, elle consiste à heurter , à coincer le long de la bande ou faire tomber l’attaquant qui perd ainsi le contrôle du palet. C’est vraiment dans ces phases de jeu que le joueur prend conscience de l’utilité de son équipement protecteur.

Un match dure trois périodes de 20 minutes chacune, l’horloge étant arrêtée à chaque arrêt de jeu. En cas d’égalité à la fin du temps réglementaire, la procédure varie suivant le contexte et suivant les règles spécifiques à chaque championnat. Le match peut alors se poursuivre avec une période de prolongation en mort subite pour déterminer un vainqueur. Si le score est inchangé à l’issue de la prolongation, une séance de tirs de fusillade ( tirs au but ) peut se dérouler.

Un match peut également comporter des combats entre joueurs, combats tolérés ou interdits selon les ligues et les compétitions.

Il y a différents niveaux : les moustiques / les poussins / les benjamins / les minimes / les cadets / les espoirs.
Les équipes Z ( de loisirs ), la ligue Magnus.

Popularité en France : En France, il est surtout populaire dans le massif des Alpes (Grenoble, Morzine, Villard de Lans, Mont Blanc, Briançon, Gap…) et dans le nord-Ouest (Rouen, Amiens, Caen, Brest…). Le Grand-Est (Strasbourg, Épinal, Mulhouse, Dijon…) et le Centre (Tours, Angers…) ont également des équipes de haut niveau. D’autres grandes villes (Lyon, Toulouse, Nice, Nantes, Bordeaux, Valence) possèdent une patinoire adéquate et une équipe, mais leur popularité locale n’est pas aussi forte et les clubs ne peuvent pas souvent faire concurrence aux autres sports (comme les clubs de football par exemple).

Fin de la partie !

Article rédigé par Kevin Fortin

Pour me contacter : manager@gregory-capra.com