Tout schuss avec l'airboard |
Course airboard en Suisse |
Airboard |
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Mathieu - 21 ans - Grenoble |
Pierre - Stagiaire Capra |
Tonifier son corps |
Romain Ponsart |
Romain Ponsart en compétition (photo confiée par Evelyne Donnart) |
Romain Ponsart sur la glace |
Romain Ponsart (photo confiée par Evelyne Donnart) |
De nombreuses villes ont vu naître des champions : Alban Préaubert et Romain Ponsart à Charleville-Mézières, Avon aussi est le berceau de nombreux champions et coaches Capra, si je ne m’abuse.
Villard-de-Lans, petite station alpine située à 50 minutes de Grenoble a aussi son lot de champion, par exemple Carole Montillet, La Chapelle en Vercors, Raphaël Poiré et j’en passe. Retour sur Villard où Kevin Fortin a le plaisir de vous faire connaître une ancienne championne de patinage artistique en couple (danse sur glace), qui dès 12 ans se tourne vers la danse sur glace et qui, pendant 3 ans, patina avec Jonathan Cuenca.
1/ Repères
Nom : BLANC
Prénom : Zoé
Age : née en 1988, 24 ans
Situation professionnelle : étudiante
Situation matrimoniale : mariée
Niveau études : Bac
Palmarès : Champion de France Junior / 19ème aux Championnats du monde / 14ème aux Championnat d’Europe / Vice Champion de France Elites
KF « Zoé, villardienne pure souche, née à la Tronche est l’une des patineuses ayant évolué à la patinoire A.Ravix de Villard pour qui j’ai eu un coup de cœur patinistique et c’est avec plaisir et joie que je voulais depuis longtemps la faire connaître aux lecteurs du blog et à d’autres. Peux-tu nous parler, en premier, de ton parcours, où as-tu débuté le patinage, pourquoi … ? »
ZB « Quand ai-je commencé à patiner ? J’ai commencé à patiner à l’âge de 5 ans. Où ai-je débuté ? A Villard-de-Lans, je n’ai jamais quitté ce club. Comment en suis-je venu à patiner ? Comme ce que vivent beaucoup d’enfants !! J’ai vu ce sport à la télé ! Ma mère m’a demandé quel sport ou activité je voulais faire à la rentrée et je lui ai dit : La même chose qu’à la TV !
KF « As-tu eu plusieurs partenaires ? »
ZB « Oui, j’ai fait mes débuts avec Jonathan Cuenca. Nous avons patiné ensemble 3 ans. Et ensuite Pierre-Loup pendant 9 ans !! »
KF « Te destinais-tu à patiner en solo ? »
ZB « Non, j’avais très envie de patiner en couple. Je me sentais seule en solo. Je n’étais pas très rassurée en compétition, toute seule sur la glace !! J’ai très vite aimé la discipline en couple et surtout le partage des expériences à deux, même si ce n’est pas facile tous les jours ! »
KF « A Jonathan succéda Pierre-Loup. Raconte nous ta rencontre avec mister Bouquet »
ZB « On s’est rencontré pendant des stages ou compétitions avant de patiner ensemble. Ensuite il est venu à Villard pour patiner avec une autre fille du club, j’étais encore avec Jonathan. Ensuite on a décidé de patiner ensemble. Nous ne venions pas de la même « école ». Et pourtant le feeling est passé très vite entre nous deux ! J’ai de très bons souvenirs de nos débuts !! (des derniers aussi…)
KF « Quel est ton meilleur souvenir de compétition ? »
ZB « J’en ai deux, le choix est difficile… Lors de notre participation aux Championnats du Monde : nous avons fait l’entraînement officiel sur glace aux côtés des favoris de la compétition les russes et les français. J’avais le cœur serré, j’étais très heureuse de me retrouver ici avec Pierre-Loup et Karine. Venus de notre petit club et grâce à notre travail, j’étais très fière de nous ! On a fait notre programme et au moment de revenir vers Karine, les larmes me sont montées… « Nous y sommes, nous sommes aux Championnats du Monde », c’était beaucoup d’émotions !! Le club nous avait beaucoup soutenu pour ces championnats, je pense que j’étais très contente de venir de ce club !!
Un deuxième souvenir : les Championnats de France, pour notre dernière saison. Nous venions de passer une saison très difficile. C’était très dur pour moi de me sentir bien à cet instant. Et pourtant nous avons réussi avec Pierre-Loup à faire notre boulot et surtout à se faire plaisir ensemble sur ce programme que j’aimais énormément. Nous avons vraiment patiné avec nos tripes et c’est ça que j’aime le plus dans ce sport !! »
KF « Tu as du faire de grandes compétitions devant beaucoup de monde, que ressent-on quand on patine devant autant de monde ? »
ZB « Ces expériences sont de très bons souvenirs. Quelque fois pas si faciles ! Mais j’ai toujours aimé, à travers nos programmes essayer, de transmettre de l’émotion et plus les spectateurs sont nombreux plus ce sentiment s’accroît ! De plus, finir un programme et ressentir que l’on a touché certaines personnes est toujours un moment superbe. C’est, pour moi, un réel échange. »
KF « Quel est ton implication dans le ballet Élite et ton implication dans l’organisation des galas ? »
ZB « Ouh là… ! Pour le ballet, c’est une discipline que j’ai beaucoup aimé. Karine a eu le talent de la rendre passionnante. C’était des expériences riches en termes de danse et d’interprétation que je garde en souvenirs. Je me suis impliquée car j’aime danser et interpréter les chorégraphies de Karine. De plus, c’était très agréable de travailler en équipe, même si ce n’était pas facile tous les jours.
Pour ce qui est de mon investissement dans le club et les galas cela est bien différent. Il me paraissait normal de défendre le club dans lequel je m’entraîne et où nous voulions rester. J’aime m’investir dans les choses qui me tiennent à cœur ! »
KF « A juste titre, tu dis dans le club dans lequel tu voulais rester. Pourquoi ne pas avoir changer de club pour progresser (il fut un temps où je me souviens que vous hésitiez...) ? »
ZB « Il y a deux choses différentes. Il était bien clair que nous ne voulions pas partir sur Lyon. Cela aurait été contraire à tous nos choix et notre parcours passé. Ensuite nous aurions pu partir à l’étranger pour chercher de nouvelles choses. Mais, pour moi, il était difficile d’y croire encore, je n’avais plus le cœur à tout ça. Puis, le milieu m’ayant beaucoup déçu, je ne me sentais plus capable de répondre à leurs attentes. Au fond de moi, je ne voyais pas pourquoi c’était à nous de tout changer alors que le problème pour moi de ce sport est bien là. Qu’il serait plus intéressant pour les sportifs que les efforts soit fait pour que l’on puisse évoluer peu importe notre club d’entraînement et surtout notre style. »
KF « Pourquoi avoir arrêté les compétitions ? Pour quelles raisons ? »
ZB « J’estime que nous avons eu beaucoup de déceptions lors de notre carrière auxquelles nous n’étions pas forcément préparés ni protégés. C’est un milieu qui ne prend pas en compte la personne pour ce qu’elle est ni pour ce qu’elle propose. Nos chorégraphies, nos interprétations n’étaient pas attendues par les juges ou du moins non comprises car je pense qu’elles ne rentraient pas dans leurs critères. Le manque d’ouverture et de sincérité m’a peu à peu usé. Je n’y trouvais plus mon compte. »
KF« Avec le recul, qu’est-ce qui t’a plu dans cette discipline ? »
ZB « Ma prof !! L’émotion qu’elle a pu me faire trouver au travers de nos programmes ! Ainsi que le plaisir au quotidien à danser et évoluer. Et bien sur la relation avec Pierre-Loup. S’entraîner au quotidien avec quelqu’un n’est pas sans conséquences… C’est vraiment une complicité que nous avons construit ensemble et qui est très riche. La liste des bonnes choses pourrait être très longue !!! »
KF« Et qu’est-ce qui t’a déplu dans cette discipline ? »
ZB « Le manque de compréhension et d’ouverture sur la différence. »
KF « Pourquoi le choix de cette reconversion si éloignée du patinage ? »
ZB « Ma reconversion dans la psychomotricité n’est pour moi pas si éloignée du patinage. Je ne renie pas mes origines !!! C’est un métier que je voulais faire depuis longtemps. Ce métier va dans la continuité de mon expérience. La psychomotricité s’intéresse à la qualité corporelle de la personne dans la façon dont elle s’entretient avec le monde. C’est bien ce bien être corporel qui me parait essentiel dans la vie. J’aimerais, à long terme, faire le lien avec ce travail corporel et le corps du sportif dans sa discipline afin d’affiner son rapport à son propre corps.
De plus, le rapport que j’ai pu entretenir à mon corps au travers le patinage et la façon dont on a appris à vivre nos programmes est un appui important dans la psychomotricité. La danse est un outil très intéressant dans le soin. »
KF « Comment appréhendes-tu ta nouvelle reconversion ? »
ZB « Avec plaisir ! Je suis vraiment contente de mes études et de mon futur métier. Plus les jours passent et cette reconversion me paraît une évidence !! »
KF « Où te vois-tu dans 10 ans ? »
ZB « Ouh là, c’est loin !!! Dans mes rêves : Mère d’une belle famille, psychosomaticienne qui s’éclate dans son métier et entraîneur à mi-temps pour essayer d’apporter un petit quelque chose à un club !! »
KF « Quels sports pratiques-tu en loisirs ? »
ZB « Je me suis mise au roller. Toujours un peu de danse contemporaine et surtout du repos et du temps pour moi!! »
KF « Le bonheur pour toi ? »
ZB « Il y a bien des choses qui me rendent heureuse… !!! Mais je dirais que surtout j’ai envie de continuer à faire des choses qui me plaisent et me passionnent !!! »
KF « Te reverra-t-on un jour patiner (car le ballet Élite sans toi, ni Pilou, ni Benjamin, ce n’est plus pareil du tout, il manque quelque chose) ? »
ZB « C’est gentil mais je ne pense pas réintégrer le ballet mais on sait jamais… Puis l’équipe se reconstruit les choses évoluent tout le temps. Cette nouvelle équipe nous proposera des programmes tout aussi beaux et riches de ce qu’apportera chaque patineur. D’ailleurs je suis pressée de les voir et je leur souhaite pleins de bonnes choses pour la saison à venir !!! »
KF « Pourquoi ne pas avoir continué l’entraînement des petits ? »
ZB « On ne peut pas tout faire dans une journée… »
2/ Zoé by Pierre-Loup
Quoi de plus logique que de poser encore quelques questions à celui qui fut son partenaire pendant 9 ans.
KF « Ta rencontre avec Zoé (je veux tout savoir) »
PLB « Nous nous sommes connu étant jeunes (entre 12 et 14ans) durant les tournois de France ainsi que les regroupements techniques nationaux organisés une fois par an. N’étant pas natif de la même région (Villardienne pur souche qu’est Zoé et moi étant un ch’ti du Pas-de-Calais) nous ne nous croisions que lors de ses rares occasions dans l’année.
Je me souviens qu’à l’époque elle avait un grain de folie qui s’apparentait plus à un rocher qu’à un simple grain ! et ceux qui l’on connu à cette âge s’en souviennent, j’en suis sûr ! En parallèle de sa fantaisie elle était déjà une patineuse très appréciée des entraîneurs par son assiduité et sa rigueur lors des entraînements.
A l’âge de 15 ans, lorsque j’ai dû chercher une nouvelle partenaire, j’ai tout de suite pensé à elle qui rencontrait à l’époque des soucis d’entente avec son partenaire. Je suis donc rentré en contact avec la présidente du club (sa mère en l’occurrence) ainsi que son entraîneur, Karine Arribert. Karine m’a proposé de venir faire des essais à Villard avec une autre patineuse du club, Zoé n’étant pas disponible, elle s’était réengagée auprès de son partenaire. J’ai patiné pendant un an avec cette fille avec qui cela n’a finalement pas fonctionné, année durant laquelle j’ai été hébergé chez Zoé en famille d’accueil et où j’ai vraiment appris à la connaître. Nous sommes réellement devenus des amis et des confidents l’un pour l’autre (et rien de plus pour ceux qui se posent la question). A la fin de la saison, nos partenariats respectifs ne se passant pas bien nous avons donc fait un essai ensemble. J’ai également fait des essais avec d’autres filles venues d’un peu partout en France mais, intérieurement, mon choix était déjà fait ! A partir de là a commencé la première des 8 saisons que nous avons fait ensemble. »
KF « Qu’as-tu trouvé chez et en Zoé que d’autres partenaires n’avaient/n’ont pas ? »
PLB « Tout ! C’était une patineuse très complète, une vraie danseuse. Elle avait de l’expérience en couple, une rigueur. C’était une perfectionniste de chaque mouvement. »
KF « As-tu eu des difficultés pour d’adapter à Zoé ? Comment procédiez-vous ?( y avait-il un meneur de binôme ? ) »
PLB « Non, notre collaboration à tout de suite fonctionné étant donné que nous nous connaissions très bien, notre partenariat avait des bases solides ! De plus, le club et la structure Haut Niveau était inexistante à l’époque, tout s’est créé au fur et à mesure. Il n’y avait ni préparation physique, ni danse au sol. En ce qui concerne le choix des musiques, des costumes et le montage des programmes, Karine s’occupait et décidait de tout, par ce fait la seule chose à laquelle nous devions penser était de patiner de notre mieux. Par la suite Karine nous encourageait, nous poussait à donner notre point de vue et les décisions se prenaient d’un accord commun. La dernière année, les propositions et les échanges venaient autant d’elle que de nous, nous sommes toujours restés un trio, ce mode de fonctionnement était parfait et nous enrichissait les uns les autres. »
KF « Dans quel domaine as-tu progressé depuis ta collaboration ? »
PLB « Tout, les citer serait impossible. Ce qui est sûr c’est que ma collaboration avec Zoé m’a apporté bien plus qu’un bagage technique et artistique. Cela m’a aussi défini en temps que personne, nous avons tous deux forgé notre caractère d’aujourd’hui grâce à l’autre.
KF « Votre meilleur moment »
PLB « Un des entraînements officiel lors des Championnat du Monde à Los Angeles en 2009, patiner côte à côte avec Domina/Shabalin lorsque notre musique a commencé nous avons eu une montéE d’adrénaline au point que Zoé en ait les larmes aux yeux, nous y étions, à patiner juste après les Champions du Monde en titre, à être dans le même groupe d’entraînement que les meilleurs patineurs mondiaux.
Peut être que cela ne représente pas un grand intérêt à raconter et que cela peut même paraître banal mais la sensation qui nous a alors traversé était incroyable et indescriptible… seuls ceux qui ont vécu la même chose peuvent comprendre, j’imagine. Nous avons vécu ça ensemble et l’avons partagé tous deux sur glace. »
KF « Selon toi, si Zoé était : »
- une musique :PLB « « Ca me vexe » de Mademoiselle K »
- une danse : PLB « un duo contemporain »
- un film : PLB « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain »
- un lieu : PLB « une oasis dans un désert »
- un défaut : PLB « la constante remise en question »
- une qualité : PLB « Perfectionniste »
Article rédigé par Kevin Fortin
Photos prêtées par Evelyne Donnard
Pour me contacter: manager@gregory-capra.com
La raquette est le moyen le plus commode et le plus ludique pour se déplacer dans la neige. Apparue dans les années 90, elle est accessible à tous mais demande de bonne condition physique et comme le ski de randonnée, un respect impératif des règles de sécurité… Suivez moi à la trace (Kevin FORTIN) !
La pratique de la raquette à neige remonte à plusieurs millénaires. Outil de déplacement indispensable pour la chasse et la vie courante, les indiens nord-américains l’ont faite évoluer en fonction d’utilisations particulières (trappe, déplacement en neige profonde sur de longues distances), les voies de communication n’étant pas ce que nous connaissons aujourd’hui et la quantité de neige bien supérieure à nos montagnes. Elle a servi aux militaires et à facilité les déplacements dans le Grand Nord. Son utilisation pour le loisir est très récente, le véritable essor de l’activité raquette à neige est apparu dans les années 90.
Depuis, cet engin simple à l’origine a subi beaucoup d’améliorations pour l’utilisation en pratique de loisirs. La raquette permet d’aller presque partout, sur tous types de neige (sauf en neige dure) et sur pratiquement tous les terrains, elle est devenue un instrument de loisir ludique et a permis à un grand nombre de pratiquants de pouvoir découvrir une autre facette de la montagne l’hiver.
En passe a priori de détrôner le ski de fond en stations de sports d’hiver, sa pratique se fait toujours sur un support non stabilisé et ne demandant aucun moyen technique pour viabiliser le sentier car elles permettent de passer partout même si dans de nombreuses stations des sentiers dédiés à ce loisirs sont indiqués.
Rappelons que la montagne et la neige présentent parfois quelques dangers et qu’il conviendra de respecter quelques règles de sécurité.
1/ LES RAQUETTES
Les raquettes doivent être adaptées à la sortie : si en initiation on peut se contenter de raquettes à fixations souples, en journée et sur plusieurs jours il vaut mieux investir (ou louer) des raquettes avec des fixations rigides (à plaques) ce qui présente de nombreux avantages : les pieds fatigueront moins, la marche sera plus sûre (surtout dans les dévers ou les pieds ont tendance à sortir de la raquette ) et un gain de fatigue très appréciable.
Le gros avantage des raquettes à plaque outre leur stabilité est incontestablement la possibilité de pouvoir utiliser les cales de montée qui soulageront mollets et chevilles.
2/ LES BÂTONS DE SKI
Une paire de bâtons sera pratique car elle améliorera la stabilité et la progression, notamment en montée raide et en descente : les bâtons de type ski alpin conviendront sans problème et de taille légèrement supérieure à celle utilisée pour le ski. Ils permettront d’aider à la progression comme en nordic walking.
Les bâtons télescopiques seront idéales, équipés de rondelles assez larges pour un meilleur appui dans la neige.
3/ LES CHAUSSURES
Les chaussures seront de préférence des chaussures de randonnée, d’alpinisme ou des bottes fourrées type bottes canadiennes : chaudes et étanches. Les traditionnels après-ski en mousse seront à proscrire ou à n’utiliser que pour une découverte de cette activité pour des raisons de mauvaise tenue du pied et une résistance au froid et à l’humidité souvent très limitée.
En complément des chaussures : la guêtre, qui protège de la neige et évite d’avoir les pieds et le bas des jambes trempés. Certaines salopettes de ski en sont équipés. Les « stop tout » petites guêtres empêcheront ainsi la neige d’envahir vos chaussures.
4/ LES VÊTEMENTS
Le système multicouche qui consiste à utiliser plusieurs types de vêtements superposés avec transfert et évacuation de la transpiration semble être de loin le plus efficace car il est adaptable aux modifications thermiques et hygrométriques liées a la progression et aux conditions météo.
Les vêtements doivent être chauds et très pratiques : on est souvent amenés à enlever une épaisseur à la montée, la remettre pour une pause, et aviser ensuite. Il faut donc que tout ceci soit facile à mettre et à enlever.
Par exemple : sous-vêtements chauds (caleçon et tee-shirt), veste polaire, veste et sur pantalon en gore tex que l’on enlève en fonction des besoins. Et bien sûr : gants, bonnet, chaussettes et lunettes de soleil obligatoires.
Ne pas attendre de transpirer pour enlever une couche. En effet, en conditions extrêmes, avoir trop chaud peut paradoxalement aboutir à une hypothermie résultante de la déperdition de chaleur accélérée par l’humidité corporelle.
A mettre dans le sac : un tee-shirt de rechange (ne pas rester humide !), une paire de gants supplémentaire, une « doudoune » (veste en duvet) en cas d’arrêt prolongé style bivouac volontaire ou non (cela arrive!).
5/ L' ARVA
Ce qui, traduit, signifie : Appareil de Recherche de Victimes en Avalanches ; un seul mot pour le représenter INDISPENSABLE .....et bien sûr, savoir s’en servir.
Associé à l’appareil et toujours dans le sac à dos, la pelle et la sonde ainsi qu’un moyen de communication (radio ou téléphone). Prenez l’habitude de toujours partir avec les trois outils;
De par la facilité de déplacement, on se retrouve vite « même en raquettes » dans des zones qui peuvent être exposées aux risques d’avalanches.
N’oubliez pas que même en forêt les pentes fortes peuvent glisser sans vous prévenir.
6/ ALIMENTATION & HYDRATATION
Ce sont les carburants de votre « moteur ». Pour optimiser ses performances il faut l’alimenter correctement. La randonnée étant principalement un travail d’endurance, l’hydratation doit être régulière et suffisante. Buvez avant d’avoir soif environ toutes les demi-heures et en petite quantité. En effet ,vous pouvez perdre jusqu’à 40% de vos moyens au bout d’une heure d’efforts sans apport hydrique. De plus vous bénéficierez d’une meilleure récupération en évitant ainsi crampe et courbature.
7/ LA FAUNE
Toujours présents, même l’hiver, les animaux sont soumis à rude épreuve pendant la période hivernale : manque de nourriture, neige et froid. Éviter donc les zones réputées sensibles pour certains animaux (bouquetins, tétra lyre, chamois, biches et chevreuils), qui pendant l’hiver n’ont pas les réserves nécessaires pour un déplacement rapide et difficile dans la neige, mieux vaut les laisser tranquilles et ne pas tenter de les approcher : une bonne paire de jumelles ou une lunette seront parfaits.
8/ AUTRES CONSEILS
Ne surestimez pas vos capacités, informez-vous sur les conditions de la neige, préparez votre itinéraire, ayez un équipement adéquat, évitez de partir seul et prévenez quelqu’un de votre itinéraire et de l’heure de retour prévue. Penser aussi à vous munir des pansements pour soigner d’éventuelles ampoules, et pour minimiser le risque, portez une paire de bas très mince sous vos chaussettes, cela absorbera une partie de la friction que subit la peau du talon et des chevilles.
En cas de doute si vous ne connaissez pas le terrain ou que vous n’êtes pas très sûrs de vous, faites appel à un professionnel.
Ces dernières années, la raquette est devenue l’activité la plus populaire chez les adeptes de plein air hivernal. Rien là de bien surprenant car le coût d’achat de l’équipement est raisonnable et on peut s’adonner à ce loisir sur de nombreux terrains de jeu en général gratuits et quasi illimités.
Article rédigé par Kevin Fortin
Pour me contacter : manager@gregory-capra.com
"Y a pas que les mecs qui sont courageux et un peu marteau", nous dit Virginie. "Moi, je trouve que -7°C avec une bise fort sympa qui donne l'impression qu'il fait -14°C, c'est encore un peu chaud, LOL".
Virginie habite cette région du nord de l'Isère que l'on appelle les Terres Froides qui se distingue par un climat plus rigoureux l'hiver, venant du fait que la terre argileuse, imperméable, toujours imprégnée d'eau est lente à s'échauffer.
Merci et bravo à Virginie pour cette photo !!!
Envoyez-moi vos photo à manager@gregory-capra.com
Février 1968, les JO de Grenoble, pour être précis, les Xème Jeux d’hiver, bien sûr. Alors que la cohorte de vacanciers remontent en ce moment la vallée de la Romanche en direction des stations de l’Oisans, il convient de se souvenir que, pour la plupart des français, la région iséroise ou plus largement rhonalpine est devenue synonyme de vacances aux sports d’hivers lors des JO de 1968 dont on a fêté en grande pompe le quarantenaire.
Ce n’est donc pas un hasard si Grenoble a récemment inauguré son pharaonique et controversé Stade des Alpes, rappel de l’ambition de la 12ième agglomération de France, entendant redevenir capitale olympique en 2018.
Ces JO de 1968 furent l’occasion pour Grenoble et son agglomération de revendiquer son statut de capitale des Alpes. Le choix de Grenoble et de l’Isère ne fut pas si évident car les infrastructures faisaient cruellement défaut dans une région industrielle. Même dans la vallée de l’Oisans, les activités principales tournent autour de l’hydroélectricité, de la pâte à papier, ainsi que de l’agriculture pastorale. De plus, dans les années 60, le ski est encore une activité réservée à une clientèle de rupins aisés, des rupins qui se portent plus vers son voisin, la Savoie et le tourisme d’hiver est encore à son état embryonnaire.
Kevin Fortin qui habite à Villard de Lans vous propose un petit voyage afin de savoir ce que sont devenues les installations des différents sites (partie 2), sont-elles encore en place, servent-elles encore ? Là est l’enjeu de cet article que vous retrouverez ici prochainement, mais en partie 1 nous verrons d’abord où se déroulait quoi.
1/ Un peu d’histoire
Le 28 janvier 1964, Grenoble est désignée ville organisatrice des JO de 1968 au détriment des autres villes candidates : Calgary (Canada), Lahti (Finlande), Sapporo (Japon), Oslo (Norvège) et Lake Placid (États-Unis). La ville, à l’initiative de son maire de l’époque, Albert Michalon a été sélectionnée donc pour ces JO, il lui reste alors quatre ans pour bâtir autoroutes et infrastructures. La banlieue sud de la ville qui était jusqu’alors une zone industrielle et un aérodrome va être urbanisée au pas de course pour l’occasion.
On voit grand pour faire de cette cité une ville capable d’accueillir un tel événement, et moche aussi car on construit dans le style « grands ensembles staliniens ». Au passage, on construit Saint Martin d’Hères, le premier campus universitaire de France sur le modèle américain en regroupant toutes les facs éparpillées en ville. La ville donc se modernise très, voire trop, vite. Certaines de ces installations faites à la va vite dont le village olympique vont très mal vieillir et se transformer rapidement après les jeux en un quartier HLM parmi les plus décrépis de Grenoble.
Evidemment, encaissée à 200 mètres au dessus de la mer, en fond de vallée, Grenoble est un pot de chambre. La ville ne peut organiser une bonne partie des épreuves.
2/ Les sites et leur épreuves
Grenoble est située au croisement de trois massifs alpins : Belledonne, Chartreuse et Vercors, en raison de sa faible altitude, de nombreuses épreuves sont organisées hors de la ville.
Plusieurs sites sont retenus pour l’organisation des différentes épreuves. Ainsi, la station de sports d’hiver de Chamrousse accueille les épreuves alpines : slalom géant hommes et femmes, descente hommes, slaloms spéciaux, descente femmes.
A Autrans les épreuves nordiques : le fond (ski), le biathlon, le saut à ski (petit tremplin de 70 mètres) et de combiné nordique. Le stand de tir se trouvait vers Meaudre, au niveau d’Entre Chien et Loup, le saut au Claret. A Autrans, il y a aussi le K40 (tremplin de 40m), tremplin d’entraînement recouvert de plastique. Autrans accueille les disciplines nordiques. Au programme, 7 épreuves de ski de fond (5 et 10 km pour femmes ; 15, 30 et 50 km pour hommes et les courses en relais), le biathlon, saut à ski et combiné (ski de fond et saut).
Saint-Nizier-du-Moucherotte accueille l’autre tremplin de 90 mètres ( K90 ) de saut à ski,
L’Alpe d'Huez le bobsleigh et Villard-de-Lans la luge (Bois du Frier au lieu actuel du Ludi parc).
Pour recevoir ces jeux, de grands travaux routiers et d’aménagements furent nécessaires. Pour desservir plus aisément les stations, les routes d’Engins et de St Nizier sont élargies depuis Grenoble.
La ville de Grenoble accueille, quant à elle, les épreuves de patinage artistique(figures) et de hockey sur glace au Stade de glace, renommé par la suite Palais des sports, tandis que le patinage de vitesse se déroule sur l’Anneau de vitesse jouxtant le Palais des sports dans le parc Paul Mistral.
La cérémonie d’ouverture se déroula dans un stade provisoire de 60 000 places surmonté d’un escalier monumental de 96 marches aboutissant à la vasque olympique. Ce stade était situé à l’époque à l’emplacement actuel des immeubles de la galerie de l’Arlequin, dans le sud de Grenoble. C’est le patineur Alain Calmat qui embrasa la vasque olympique à 16h10. Les battements de son cœur furent retransmis par haut-parleurs. Puis le parc fut inondé sous une pluie de pétales de roses lancés par hélicoptères. Cette cérémonie d’ouverture marque bien l’évolution technique et économique de la France des années 60. C’est le président en personne, le général de Gaulle qui vint inaugurer les Jeux. La cérémonie de clôture se déroula quant à elle au Stade de Glace où des Dauphinoises en costume traditionnel transmettent la flamme aux Japonaises en kimono de Sapporo, où se dérouleront les prochains jeux de 1972.
Pour la première fois en France, les JO sont retransmis en couleur à la télévision en mondovision.
3/ Un mot sur les épreuves
Ces JO regroupèrent 35 épreuves, 6 sports. 37 pays y ont participé, 1171 athlètes (960 hommes 211 femmes) ; 89 français dont 14 femmes.
Les épreuves étaient les suivantes :
- Combiné nordique - Hommes
- Hockey sur glace - Hommes
- Ski alpin - Descente femmes / Descente hommes / Slalom femmes /Slalom hommes / Slalom géant femmes / Slalom géant hommes
- Saut à ski - K90 Hommes / K120 Hommes (K 90 & 120 c’est à dire tremplin de 90 et 120m)
- Ski de fond - Femmes : 5 km / 10 km / Relais 3 x 5 km ; Hommes : 15 km / 30 km départ groupé (mass start) / 50 km / Relais 4 x 10 km
- Biathlon - 20 km hommes / Relais 4 x 5 km hommes
- Bobsleigh - Bob à deux hommes / Bob à quatre hommes
- Luge - Femmes / Hommes / Double Mixte
- Patinage artistique - Femmes / Hommes / Couples Mixte
- Patinage de vitesse - Femmes : 500 m / 1000 m / 1500 m / 3000 m ; Hommes : 500 m / 1500 m / 5000 m / 10 000 m
Prochainement nous saurons ce que sont devenues chacune des installations de ces JO d’hiver…
Article rédigé par Kevin Fortin
Pour me contacter : manager@gregory-capra.com
Des pierres, des balais, une maison et des cris qui fusent de toutes parts. Voilà la recette secrète du curling !
Depuis plus d’un siècle, ce sport originaire d’Ecosse fascine des milliers de Canadiens d’un océan à l’autre. Le curling allie stratégie, agilité et esprit d’équipe, des qualités qui ont permis à ce sport d’hiver de devenir une discipline officielle des Jeux olympiques en 1998.
1/ Un héritage écossais
Le curling n’oublie pas ses traditions en rendant hommage à l’Écosse, où il naquit. Lors des compétitions d’envergure, comme les JO ou les championnats du monde, les joueurs font leur entrée sur la glace au son des cornemuses. Les musiciens portent le traditionnel kilt écossais. Mais l’histoire ne dit pas s’ils portent des sous-vêtements ou non!
Ce sont des immigrants flamands qui auraient développé ce sport sur glace en Écosse. Le jeu porte alors le nom de « kuting ». Au XVIe siècle, les Islandais, qui le pratiquent également, l’appellent « knattleiker ». Les premières pierres n’avaient pas de poignée et leur poids étaient variable. Pour les tenir, les joueurs devaient provoquer des éclats sur celles-ci afin d’être en mesure de les lancer.
Il faudra attendre en 1838 pour que le Royal Caledonian Curling Club d’Édimbourg, en Écosse, établisse les règles du curling tel qu’il est pratiqué aujourd’hui. Ce club écossais est considéré comme le plus prestigieux des clubs de curling.
Le curling est âgé de plus de cinq cents ans, et ses origines se perdent dans la nuit des temps, mais c’est en Ecosse qu’il s’est développé durant des siècles. Le premier club de curling au monde, aujourd’hui considéré comme « le père de tous les clubs », le Royal Caledonian Curling Club, y vit le jour en 1838. La légende veut que le curling soit un sport réservé aux plus fortunés. Sauf qu’il fut pratiqué à ses débuts par les paysans écossais, le dimanche, sur les lacs gelés de leur pays. Les Néerlandais estiment aussi que ce sport a pris naissance chez eux à partir du kuting, au XVème siècle, en évoquant un célèbre tableau de Pieter Brueghel.
Parfois discipline de démonstration aux Jeux Olympiques, les premières médailles olympiques décernées pour ce sport le furent à Chamonix en 1924 (or pour la Grande-Bretagne, argent pour la Suède et bronze pour la France), mais le CIO a attendu février 2006 pour officialiser ces résultats. Il devient discipline olympique à part entière aux Jeux de Nagano (1998), avec les victoires de la Suisse chez les messieurs et du Canada, chez les dames.
Le curling est une discipline encore considérée comme confidentielle par certains, mais très populaire pour d’autres pays comme le Canada, l’Ecosse, la Suisse... La France préserve aussi la tradition du curling de par ses fiefs ancestraux de Megève et Chamonix.
2/ Le curling en France
Dix huit clubs accueillent les curleurs en France, la plupart ne possédant pas d’installations spécifiques et utilisant de la « glace de hockey » aménagée pour les besoins du curling. Seuls Megève, Pralognan et Saint-Gervais possèdent chacun une piste. Les clubs Français sont répartis sur tout le territoire métropolitain, et même un peu plus loin. En Ile de France, Paris et Viry-Châtillon vous attendent ; en Rhône-Alpes, Pralognan, Albertville, Lyon, Les Contamines-Montjoie, Chamonix, Combloux, Megève et Saint Gervais ; Narbonne et Marseille dans le midi de la France, Charleville-Mézières dans le nord ; Besançon, Haut-Jura (Prémanon – Les Rousses ) et Strasbourg dans l’Est. Enfin, Saint-Pierre et Miquelon, à 4500 km de l’hexagone.